Les cours du métal jaune, des métaux industriels et de sucre ont tous baissé la semaine dernière, dans un contexte de dollar fort pesant sur la demande.
Le prix de l'or a fondu tout au long de la semaine dernière, malmené par un dollar en pleine forme et par la perspective d'une politique monétaire plus stricte aux États-Unis. L'once d'or a reculé le 13 mai 2022 à 1.799,31 dollars, un plus bas depuis février. Elle est ensuite remontée à 1.814,73 dollars, contre 1.883,81 dollars sept jours plus tôt en fin d'échanges.
La Réserve fédérale américaine (Fed) a amplement signalé qu'elle comptait remonter ses taux rapidement, rendant ainsi le dollar américain plus attractif.
La hausse du billet vert, monnaie de référence du marché aurifère comme pour de nombreuses matières premières, rend l'or moins abordable pour les investisseurs utilisant d'autres devises.
Plus grave pour l'or, le rendement des obligations d'État américaines augmente également.
"La hausse des taux affichés et réels a un effet radical sur l'or puisque l'attractivité du métal sans rendement en est fortement affectée", explique Han Tan, analyste chez Exinity.
Résultat, l'or a perdu tous les gains qu'il avait engrangés en février, avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie, et ne semble plus bénéficier de son statut de valeur refuge pour l'instant.
Les métaux de base à la peine
Les cours des métaux industriels poursuivaient leur repli sur le London Metal Exchange (LME), plombés par l'effritement de la demande, notamment venant de Chine.
Le LME Index, un indice qui intègre les prix de l'aluminium, du cuivre, du plomb, du nickel, de l'étain et du zinc échangés sur la plateforme londonienne, atteignait le 12 mai un plus bas depuis décembre, à 4.368,5 points. Il a ainsi dévissé de plus de 20 % depuis le 7 mars dernier, date de son plus haut historique.
Le cuivre a touché le 12 mai son plus bas depuis octobre 2021, passant brièvement sous la barre des 9.000 dollars, à 8.876,50 dollars la tonne.
La tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 9.114,50 dollars le 13 mai, contre 9.414,50 dollars il y a une semaine à la clôtsept jours auparavant.
"Les inquiétudes concernant la demande et l'économie en général continuent de prédominer", pesant directement sur les cours du métal, explique Daniel Briesemann, analyste chez Commerzbank.
Fortement utilisé dans l'industrie, notamment pour la confection de circuits électriques, le cuivre est connu pour refléter l'état de santé de l'économie mondiale.
Les confinements en Chine continuent également de jouer sur les cours des métaux industriels, dont le pays est grand consommateur.
Shanghai, la plus grande ville du pays, a confiné ses 25 millions d'habitants début avril dans l'espoir d'enrayer la pire flambée de Covid-19 à frapper le pays depuis la vague de début 2020.
Malgré une forte baisse du chiffre quotidien des contaminations, les autorités renforcent leur arsenal de mesures anti-épidémiques, au nom de la stratégie du "zéro Covid".
"En outre, la très grande fermeté du dollar américain a pesé sur les prix" de l'ensemble des métaux de base, explique Daniel Briesemann.
La Réserve fédérale américaine (Fed) a amplement signalé qu'elle comptait remonter ses taux rapidement, rendant ainsi le dollar américain plus attractif.
La hausse du billet vert, monnaie de référence du marché aurifère comme pour de nombreuses matières premières, rend l'or moins abordable pour les investisseurs utilisant d'autres devises.
Plus grave pour l'or, le rendement des obligations d'État américaines augmente également.
"La hausse des taux affichés et réels a un effet radical sur l'or puisque l'attractivité du métal sans rendement en est fortement affectée", explique Han Tan, analyste chez Exinity.
Résultat, l'or a perdu tous les gains qu'il avait engrangés en février, avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie, et ne semble plus bénéficier de son statut de valeur refuge pour l'instant.
Les métaux de base à la peine
Les cours des métaux industriels poursuivaient leur repli sur le London Metal Exchange (LME), plombés par l'effritement de la demande, notamment venant de Chine.
Le LME Index, un indice qui intègre les prix de l'aluminium, du cuivre, du plomb, du nickel, de l'étain et du zinc échangés sur la plateforme londonienne, atteignait le 12 mai un plus bas depuis décembre, à 4.368,5 points. Il a ainsi dévissé de plus de 20 % depuis le 7 mars dernier, date de son plus haut historique.
Le cuivre a touché le 12 mai son plus bas depuis octobre 2021, passant brièvement sous la barre des 9.000 dollars, à 8.876,50 dollars la tonne.
La tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 9.114,50 dollars le 13 mai, contre 9.414,50 dollars il y a une semaine à la clôtsept jours auparavant.
"Les inquiétudes concernant la demande et l'économie en général continuent de prédominer", pesant directement sur les cours du métal, explique Daniel Briesemann, analyste chez Commerzbank.
Fortement utilisé dans l'industrie, notamment pour la confection de circuits électriques, le cuivre est connu pour refléter l'état de santé de l'économie mondiale.
Les confinements en Chine continuent également de jouer sur les cours des métaux industriels, dont le pays est grand consommateur.
Shanghai, la plus grande ville du pays, a confiné ses 25 millions d'habitants début avril dans l'espoir d'enrayer la pire flambée de Covid-19 à frapper le pays depuis la vague de début 2020.
Malgré une forte baisse du chiffre quotidien des contaminations, les autorités renforcent leur arsenal de mesures anti-épidémiques, au nom de la stratégie du "zéro Covid".
"En outre, la très grande fermeté du dollar américain a pesé sur les prix" de l'ensemble des métaux de base, explique Daniel Briesemann.