Le cours de l'or a fluctué cette semaine au gré des annonces de la Fed et des mouvements du dollar pour finalement arriver un peu au-dessus de son cours de clôture de vendredi 28 décembre.
Le prix de l'or "connaît des hauts et des bas (...) alors que les investisseurs essayent de déchiffrer ce que la nouvelle position de la Fed au sujet de l'inflation pourrait signifier pour le métal jaune", a estimé Han Tan, analyste de FXTM.
Pendant le discours du président de la Banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell jeudi 27 août, le cours de l'once d'or a grimpé au-dessus de 1975 dollars avant de redescendre à 1910 dollars dans la foulée, un mouvement "spectaculaire" pour Carsten Fritsch, de Commerzbank. En cause, une modification majeure de la politique monétaire de l’institution : elle prévoit désormais que l'inflation peut rester au-dessus de l'objectif de 2,0 % "pendant un certain temps" avant qu'elle n'ait à agir en augmentant les taux d'intérêt.
L'or évolue toujours à un niveau historiquement élevé, au-dessus d'un prix qui jusqu'à fin juillet n'avait jamais été atteint dans l'histoire. Considéré comme la valeur refuge par excellence, l'or a tendance à s'apprécier en période d'incertitude économique, alimentée ces jours-ci par la hausse des nouveaux cas de Covid-19 en Europe, notamment en France et en Espagne. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.966,67 dollars vendredi vers 15h25 GMT, contre 1.940,48 dollars le vendredi précédent en clôture.
L'aluminium progresse
Le cours de l'aluminium a grimpé cette semaine, aidé par une preuve de dialogue entre Pékin et Washington alors que les deux principales économies de la planète se livrent une guerre commerciale à grands coups de droits de douanes punitifs et réciproques.
Les États-Unis ont assuré le 24 août qu'ils étaient engagés avec la Chine à œuvrer pour la réussite de leur accord commercial, selon un communiqué de l'administration américaine à l'issue d'une conférence téléphonique avec le vice-Premier ministre chinois Liu He. De son côté, le ministère chinois du Commerce a fait état d'un "dialogue constructif sur le renforcement de la coordination des politiques macro-économiques des deux pays".
Les cours des métaux industriels, aluminium compris, sont très sensibles à la demande en Chine qui engloutit quantité de matières première. Cependant l'augmentation récente des prix "n'est pas justifiée" selon Daniel Briesemann, analyste de Commerzbank, qui s'inquiète de l'offre excédentaire d'aluminium.
Selon les données les plus récentes du Bureau mondial des statistiques sur les métaux (WBMS), le marché de l'aluminium était en surplus de 1,335 million tonnes sur la période allant de janvier à juin 2020, soit près de deux fois l'ensemble de l'année 2019. Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 1.800 dollars vendredi 28 août à 15h30 GMT, contre 1.765 dollars le vendredi précédent en fin de séance. Ce seuil symbolique de 1.800 dollars la tonne avait déjà été franchi jeudi dernier pour la première fois depuis fin janvier.
Vents favorables pour le coton
Le cours du coton a progressé sur la semaine, aidé par les dégâts potentiels de l'ouragan Laura dans plusieurs zones productrices aux États-Unis. La livre de coton à New York a même atteint le 25 août un nouveau plus haut depuis fin février et la chute des cours provoquée par la pandémie de Covid-19, à 66,45 cents.
"Le marché s'est inquiété des dégâts causés aux cultures par l'ouragan Laura", a expliqué Jack Scoville, analyste de Price Group. Mais le phénomène météorologique, l'un des plus violents à avoir jamais frappé la Louisiane, a finalement été rétrogradé en tempête tropicale jeudi après-midi et a fait moins de dommages qu'imaginé au début de la semaine. "La demande à l'exportation de coton américain, qui a été faible ces dernières semaines, s'est améliorée", a complété Jack Scoville pour expliquer le regain de son prix sur la semaine.
La livre de coton pour livraison en décembre à New York valait 65,02 cents vendredi vers 15h30 GMT, contre 64,28 cents la semaine précédente à la clôture.
Le prix de l'or "connaît des hauts et des bas (...) alors que les investisseurs essayent de déchiffrer ce que la nouvelle position de la Fed au sujet de l'inflation pourrait signifier pour le métal jaune", a estimé Han Tan, analyste de FXTM.
Pendant le discours du président de la Banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell jeudi 27 août, le cours de l'once d'or a grimpé au-dessus de 1975 dollars avant de redescendre à 1910 dollars dans la foulée, un mouvement "spectaculaire" pour Carsten Fritsch, de Commerzbank. En cause, une modification majeure de la politique monétaire de l’institution : elle prévoit désormais que l'inflation peut rester au-dessus de l'objectif de 2,0 % "pendant un certain temps" avant qu'elle n'ait à agir en augmentant les taux d'intérêt.
L'or évolue toujours à un niveau historiquement élevé, au-dessus d'un prix qui jusqu'à fin juillet n'avait jamais été atteint dans l'histoire. Considéré comme la valeur refuge par excellence, l'or a tendance à s'apprécier en période d'incertitude économique, alimentée ces jours-ci par la hausse des nouveaux cas de Covid-19 en Europe, notamment en France et en Espagne. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.966,67 dollars vendredi vers 15h25 GMT, contre 1.940,48 dollars le vendredi précédent en clôture.
L'aluminium progresse
Le cours de l'aluminium a grimpé cette semaine, aidé par une preuve de dialogue entre Pékin et Washington alors que les deux principales économies de la planète se livrent une guerre commerciale à grands coups de droits de douanes punitifs et réciproques.
Les États-Unis ont assuré le 24 août qu'ils étaient engagés avec la Chine à œuvrer pour la réussite de leur accord commercial, selon un communiqué de l'administration américaine à l'issue d'une conférence téléphonique avec le vice-Premier ministre chinois Liu He. De son côté, le ministère chinois du Commerce a fait état d'un "dialogue constructif sur le renforcement de la coordination des politiques macro-économiques des deux pays".
Les cours des métaux industriels, aluminium compris, sont très sensibles à la demande en Chine qui engloutit quantité de matières première. Cependant l'augmentation récente des prix "n'est pas justifiée" selon Daniel Briesemann, analyste de Commerzbank, qui s'inquiète de l'offre excédentaire d'aluminium.
Selon les données les plus récentes du Bureau mondial des statistiques sur les métaux (WBMS), le marché de l'aluminium était en surplus de 1,335 million tonnes sur la période allant de janvier à juin 2020, soit près de deux fois l'ensemble de l'année 2019. Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 1.800 dollars vendredi 28 août à 15h30 GMT, contre 1.765 dollars le vendredi précédent en fin de séance. Ce seuil symbolique de 1.800 dollars la tonne avait déjà été franchi jeudi dernier pour la première fois depuis fin janvier.
Vents favorables pour le coton
Le cours du coton a progressé sur la semaine, aidé par les dégâts potentiels de l'ouragan Laura dans plusieurs zones productrices aux États-Unis. La livre de coton à New York a même atteint le 25 août un nouveau plus haut depuis fin février et la chute des cours provoquée par la pandémie de Covid-19, à 66,45 cents.
"Le marché s'est inquiété des dégâts causés aux cultures par l'ouragan Laura", a expliqué Jack Scoville, analyste de Price Group. Mais le phénomène météorologique, l'un des plus violents à avoir jamais frappé la Louisiane, a finalement été rétrogradé en tempête tropicale jeudi après-midi et a fait moins de dommages qu'imaginé au début de la semaine. "La demande à l'exportation de coton américain, qui a été faible ces dernières semaines, s'est améliorée", a complété Jack Scoville pour expliquer le regain de son prix sur la semaine.
La livre de coton pour livraison en décembre à New York valait 65,02 cents vendredi vers 15h30 GMT, contre 64,28 cents la semaine précédente à la clôture.