L'or confirme sa solidité en période de crise. Le cuivre progresse alors que le sucre fond.
L'or a encore grimpé cette semaine, atteignant un nouveau plus haut en sept ans et demi, notamment porté par la baisse du dollar. Mercredi 24 juin, l'once d'or a ainsi atteint 1.779,53 dollars, un niveau plus vu depuis octobre 2012, avant de redescendre un peu.
La hausse a été particulièrement notable en début de semaine, tandis que le dollar s'affaiblissait : l'or étant libellé en billet vert, une baisse de celui-ci rend le métal précieux moins onéreux pour les investisseurs utilisant d'autres devises. Par ailleurs, "la combinaison de rendements réels négatifs sur les obligations d’États avec la perspective d'une hausse de l'inflation, du fait de la hausse massive de l'offre de monnaie, a fait monter les prix", a expliqué Neil Wilson, analyste pour Markets.com. "L'or a été un gagnant évident de la pandémie", a renchéri Fiona Cincotta, pour City index.
Depuis mars et l'expansion dans le monde entier du Covid-19, le précieux métal, considéré comme une valeur refuge en période d'incertitudes, a en effet enregistré des gains réguliers et atteint plusieurs fois des sommets en sept ans et demi. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.756,16 dollars vendredi 26 juin.
Codelco ferme une mine de cuivre
Le cours du cuivre s'est apprécié cette semaine sur le London Metal Exchange (LME), retrouvant vendredi un plus haut depuis fin janvier, soutenu par les risques qui pèsent sur l'approvisionnement du premier producteur mondial de métal rouge, le Chili. "Comme la demande semble se normaliser à nouveau progressivement en Chine et ailleurs, les acteurs du marché des métaux se tournent vers l'offre", a expliqué dans une note Eugen Weinberg, de Commerzbank.
Leur attention s'est arrêtée sur le Chili, durement touché par l'épidémie de coronavirus avec plus de 250.000 contaminations et près de 5.000 décès. La compagnie publique Codelco, qui assure 11 % de la production mondiale de cuivre, a annoncé la fermeture provisoire de sa mine de Chuquicamata, située dans le nord du pays. Les inquiétudes "à propos d'un excédent de production massif sur le marché du cuivre qui prévalaient en mars ont maintenant fait place à l'attente d'un déficit. En réaction, le prix du cuivre a atteint son plus haut en cinq mois" et s'approche désormais des 6.000 dollars qu'il n'a plus vu depuis le 24 janvier, a ajouté M. Weinberg. Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois culminait à 5.953,50 dollars vendredi 26 juin.
Le sucre déborde
Les cours du sucre se sont affaissés cette semaine, pénalisés par une offre surabondante et un réal brésilien en berne. "Le marché mondial est inondé de sucre", a résumé Jack Scoville, analyste de Price Group. Les prix du pétrole relativement bas, aux alentours de 40 dollars le baril cette semaine contre plus de 60 dollars en début d'année, sont en cause car ils n'encouragent pas la transformation de la canne à sucre en éthanol, devenu moins compétitif face à l'or noir.
La faiblesse du réal brésilien est également un handicap pour les cours du sucre. Quand la monnaie du premier producteur mondial est affaiblie, les exportateurs peuvent se permettre d'accepter des prix plus bas sur le marché international, puisqu'ils sont fixés en dollar et qu'ils réalisent ainsi un bénéfice en reconvertissant leurs gains. Cette semaine, la monnaie brésilienne s'est dévalorisée de près de 3 % face au billet vert, et de plus de 25 % depuis le début de l'année. À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en août valait 344,90 dollars vendredi. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en octobre valait 11,58 cents.
La hausse a été particulièrement notable en début de semaine, tandis que le dollar s'affaiblissait : l'or étant libellé en billet vert, une baisse de celui-ci rend le métal précieux moins onéreux pour les investisseurs utilisant d'autres devises. Par ailleurs, "la combinaison de rendements réels négatifs sur les obligations d’États avec la perspective d'une hausse de l'inflation, du fait de la hausse massive de l'offre de monnaie, a fait monter les prix", a expliqué Neil Wilson, analyste pour Markets.com. "L'or a été un gagnant évident de la pandémie", a renchéri Fiona Cincotta, pour City index.
Depuis mars et l'expansion dans le monde entier du Covid-19, le précieux métal, considéré comme une valeur refuge en période d'incertitudes, a en effet enregistré des gains réguliers et atteint plusieurs fois des sommets en sept ans et demi. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.756,16 dollars vendredi 26 juin.
Codelco ferme une mine de cuivre
Le cours du cuivre s'est apprécié cette semaine sur le London Metal Exchange (LME), retrouvant vendredi un plus haut depuis fin janvier, soutenu par les risques qui pèsent sur l'approvisionnement du premier producteur mondial de métal rouge, le Chili. "Comme la demande semble se normaliser à nouveau progressivement en Chine et ailleurs, les acteurs du marché des métaux se tournent vers l'offre", a expliqué dans une note Eugen Weinberg, de Commerzbank.
Leur attention s'est arrêtée sur le Chili, durement touché par l'épidémie de coronavirus avec plus de 250.000 contaminations et près de 5.000 décès. La compagnie publique Codelco, qui assure 11 % de la production mondiale de cuivre, a annoncé la fermeture provisoire de sa mine de Chuquicamata, située dans le nord du pays. Les inquiétudes "à propos d'un excédent de production massif sur le marché du cuivre qui prévalaient en mars ont maintenant fait place à l'attente d'un déficit. En réaction, le prix du cuivre a atteint son plus haut en cinq mois" et s'approche désormais des 6.000 dollars qu'il n'a plus vu depuis le 24 janvier, a ajouté M. Weinberg. Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois culminait à 5.953,50 dollars vendredi 26 juin.
Le sucre déborde
Les cours du sucre se sont affaissés cette semaine, pénalisés par une offre surabondante et un réal brésilien en berne. "Le marché mondial est inondé de sucre", a résumé Jack Scoville, analyste de Price Group. Les prix du pétrole relativement bas, aux alentours de 40 dollars le baril cette semaine contre plus de 60 dollars en début d'année, sont en cause car ils n'encouragent pas la transformation de la canne à sucre en éthanol, devenu moins compétitif face à l'or noir.
La faiblesse du réal brésilien est également un handicap pour les cours du sucre. Quand la monnaie du premier producteur mondial est affaiblie, les exportateurs peuvent se permettre d'accepter des prix plus bas sur le marché international, puisqu'ils sont fixés en dollar et qu'ils réalisent ainsi un bénéfice en reconvertissant leurs gains. Cette semaine, la monnaie brésilienne s'est dévalorisée de près de 3 % face au billet vert, et de plus de 25 % depuis le début de l'année. À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en août valait 344,90 dollars vendredi. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en octobre valait 11,58 cents.