Les prix de l’or ont cessé de grimper en fin de semaine, ceux du cuivre ont chuté après avoir atteint un pic en début de période, et ceux de l’arabica ont atteint un plus haut depuis près de dix ans.
Le prix de l'or s'est stabilisé sur la semaine dernière, après avoir atteint le 16 novembre 2021 un plus haut depuis juin. Le record en cinq mois, à 1.877,15 dollars l'once, a été atteint après la publication des ventes au détail américaines en octobre, qui ont augmenté plus que prévu.
Le 19 novembre, l'once d'or valait 1.859,87 dollars, contre 1.864,90 dollars la semaine précédente en fin d'échanges.
"La hausse de l'or s'est calmée en l'absence de nouveaux indices sur quand, et comment, la Fed va combattre l'inflation", explique Han Tan, analyste chez Exinity.
Pour le marché aurifère, si le métal est prisé en période d'inflation forte, la perspective d'une augmentation des taux de la Réserve fédérale américaine soutient également le dollar. Comme le billet vert est la monnaie de référence des cours de l'or, sa hausse pèse sur le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises.
Le cuivre instable
Le cours du cuivre a connu une semaine mouvementée sur le London Metal Exchange (LME), balancé entre des réserves diminuées et des perspectives économiques mondiales qui s'assombrissent.
Il a touché lundi un plus haut depuis fin octobre 2021 à 9.773 dollars la tonne avant de reculer pour atteindre jeudi un plus bas depuis début octobre à 9.315 dollars, avant de remonter une dernière fois.
Le 19 novembre, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 9.618,50 dollars, contre 9.711,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Une recrudescence de la pandémie de Covid-19, qui a déjà poussé l'Autriche à annoncer un nouveau confinement, pèse en particulier sur le cuivre, composant industriel dont la demande varie avec la santé de l'industrie. Si d'autres pays adoptent des mesures similaires, l'économie mondiale pourrait en souffrir et la demande de métal rouge en pâtirait.
Autre raison pour les investisseurs d’hésiter : le premier producteur mondial de cuivre, le Chili, va tenir dimanche le premier tour de son élection présidentielle. Le favori des sondages avec environ 25 % des intentions de vote est Gabriel Boric, à la tête d'une coalition de gauche.
"Il y a des spéculations sur une possible hausse des impôts sur les entreprises minières", ce qui pourrait peser sur la production à plus long terme, commente Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
L’arabica au sommet
Le prix du café de type arabica continuait de grimper la semaine dernière, atteignant le 19 novembre un plus haut depuis janvier 2012 à 239,55 cents la livre, tandis que le robusta s'est un peu replié.
Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en mars 2022 valait 236,35 cents le 19 novembre, contre 221,95 cents sept jours auparavant. Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier 2022 valait 2.255 dollars, contre 2.277 dollars il y a une semaine à la clôture.
Les cours de l'arabica sont dopés depuis le début de l'année par la reprise économique mondiale qui stimule la demande, tandis que des conditions météorologiques extrêmes (gel, puis inondations) au Brésil ont plombé la récolte.
Également en cause, des conditions d'approvisionnement difficiles : "Le Brésil a exporté 3,4 millions de sacs de 60 kilos en octobre, soit une hausse de 7,5 % d'un mois à l'autre, mais une baisse de 23,8 % par rapport à l'année précédente", souligne Guilherme Morya, analyste chez Rabobank. "Les exportations brésiliennes sont toujours limitées par un manque de conteneurs, des annulations et un coût du fret plus élevé", ajoute-t-il.
À ces problèmes à la sortie du pays, s'ajoute "une grève des camionneurs brésiliens", complète Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.
Le 19 novembre, l'once d'or valait 1.859,87 dollars, contre 1.864,90 dollars la semaine précédente en fin d'échanges.
"La hausse de l'or s'est calmée en l'absence de nouveaux indices sur quand, et comment, la Fed va combattre l'inflation", explique Han Tan, analyste chez Exinity.
Pour le marché aurifère, si le métal est prisé en période d'inflation forte, la perspective d'une augmentation des taux de la Réserve fédérale américaine soutient également le dollar. Comme le billet vert est la monnaie de référence des cours de l'or, sa hausse pèse sur le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises.
Le cuivre instable
Le cours du cuivre a connu une semaine mouvementée sur le London Metal Exchange (LME), balancé entre des réserves diminuées et des perspectives économiques mondiales qui s'assombrissent.
Il a touché lundi un plus haut depuis fin octobre 2021 à 9.773 dollars la tonne avant de reculer pour atteindre jeudi un plus bas depuis début octobre à 9.315 dollars, avant de remonter une dernière fois.
Le 19 novembre, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 9.618,50 dollars, contre 9.711,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Une recrudescence de la pandémie de Covid-19, qui a déjà poussé l'Autriche à annoncer un nouveau confinement, pèse en particulier sur le cuivre, composant industriel dont la demande varie avec la santé de l'industrie. Si d'autres pays adoptent des mesures similaires, l'économie mondiale pourrait en souffrir et la demande de métal rouge en pâtirait.
Autre raison pour les investisseurs d’hésiter : le premier producteur mondial de cuivre, le Chili, va tenir dimanche le premier tour de son élection présidentielle. Le favori des sondages avec environ 25 % des intentions de vote est Gabriel Boric, à la tête d'une coalition de gauche.
"Il y a des spéculations sur une possible hausse des impôts sur les entreprises minières", ce qui pourrait peser sur la production à plus long terme, commente Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
L’arabica au sommet
Le prix du café de type arabica continuait de grimper la semaine dernière, atteignant le 19 novembre un plus haut depuis janvier 2012 à 239,55 cents la livre, tandis que le robusta s'est un peu replié.
Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en mars 2022 valait 236,35 cents le 19 novembre, contre 221,95 cents sept jours auparavant. Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier 2022 valait 2.255 dollars, contre 2.277 dollars il y a une semaine à la clôture.
Les cours de l'arabica sont dopés depuis le début de l'année par la reprise économique mondiale qui stimule la demande, tandis que des conditions météorologiques extrêmes (gel, puis inondations) au Brésil ont plombé la récolte.
Également en cause, des conditions d'approvisionnement difficiles : "Le Brésil a exporté 3,4 millions de sacs de 60 kilos en octobre, soit une hausse de 7,5 % d'un mois à l'autre, mais une baisse de 23,8 % par rapport à l'année précédente", souligne Guilherme Morya, analyste chez Rabobank. "Les exportations brésiliennes sont toujours limitées par un manque de conteneurs, des annulations et un coût du fret plus élevé", ajoute-t-il.
À ces problèmes à la sortie du pays, s'ajoute "une grève des camionneurs brésiliens", complète Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.