Le métal jaune s’est repris la semaine dernière, profitant notamment de la baisse des taux obligataires. L’aluminium et le café bénéficient d’une demande soutenue.
L'or a repris de la valeur au fil de la semaine dernière pour se hisser le 8 juillet 2021 à son plus haut depuis trois semaines, à 1.818,45 dollars l'once dans un marché qui renouait avec une prudence qui profite à la valeur refuge. Le 9 juillet, l'once d'or s'échangeait pour 1.809 dollars, contre 1.787,30 dollars le vendredi précédent en fin de séance.
"Les accrocs à l'or ont profité de la baisse des taux obligataires, des inquiétudes sur la croissance mondiale et de la crainte provoquée par les variants de la Covid-19", énumère Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
La baisse des taux profite à l'or puisque les obligations américaines, autre valeur refuge, deviennent alors moins avantageuses puisque leur rendement est amoindri. "Mais étant donné les performances des actifs à risque ces derniers temps, il va falloir voir si les investisseurs vont rester focalisés sur l'or très longtemps", prévient Ipek Ozkardeskaya, analyste chez SwissQuote.
L’aluminium en forme
L'aluminium a titillé son précédent plus haut du 10 mai 2021 le 5 juillet, à 2.581,50 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME), avant de refluer quelque peu sur le reste de la semaine. La tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait ainsi à 2.499,00 dollars le 9 juillet, contre 2.562,00 dollars le vendredi précédent en fin de séance.
Le métal affiche une hausse de 50 % sur un an et conserve en ligne de mire son dernier coup de chaud du mois d'avril 2018, à 2.718,00 dollars la tonne. Le prix est soutenu après l'engouement suscité par la vente de 50.000 tonnes d'aluminium par les autorités chinoises en une journée à peine, rapporte Daniel Briesemann, analyste de Commerzbank, signe que la demande reste forte.
La Chine avait annoncé mi-juin qu'elle allait puiser dans ses réserves nationales de cuivre, d'aluminium et de zinc. "Le déblocage des réserves d'État est l'une des nombreuses mesures mises en place par les autorités chinoises pour freiner la hausse des prix des matières premières", rappelle Daniel Briesemann, hausse qui menace la reprise de l'économie mondiale et la santé des entreprises du géant asiatique.
Le café reste au chaud
Le cours de l'arabica s'est légèrement replié la semaine dernière, mais restait proche de son dernier record depuis novembre 2016, atteint le 1er juin 2021, dans un marché qui voit l'écart entre offre et demande se réduire. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en septembre valait 151,25 cents le 9 juillet, contre 153,05 cents sept jours auparavant.
Le robusta n'était pas en reste, atteignant 1.738 dollars le 9 juillet sur le Liffe de Londres, contre 1.707 dollars le vendredi précédent à la clôture.
"Le rapport entre l'offre et la demande devrait se resserrer", explique le dernier rapport de l'Organisation internationale du café (OIC), qui fait état d'un surplus de 1,4 % à la demande au cours de l'année caféière 2020-2021, contre 3,2 % en 2019-20. "Avec la réduction prévue de la production de nombreux pays exportateurs au cours de l'année caféière 2021-2022, l'offre totale devrait être inférieure à la consommation mondiale", ajoute le rapport.
Le marché de l'arabica est également particulièrement tendu cette année du fait du cycle biennal négatif de la plante, un phénomène naturel qui débouche sur l'alternance d'une année de grande floraison avec une bonne productivité avec une année de rendements moindres.
"Les accrocs à l'or ont profité de la baisse des taux obligataires, des inquiétudes sur la croissance mondiale et de la crainte provoquée par les variants de la Covid-19", énumère Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
La baisse des taux profite à l'or puisque les obligations américaines, autre valeur refuge, deviennent alors moins avantageuses puisque leur rendement est amoindri. "Mais étant donné les performances des actifs à risque ces derniers temps, il va falloir voir si les investisseurs vont rester focalisés sur l'or très longtemps", prévient Ipek Ozkardeskaya, analyste chez SwissQuote.
L’aluminium en forme
L'aluminium a titillé son précédent plus haut du 10 mai 2021 le 5 juillet, à 2.581,50 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME), avant de refluer quelque peu sur le reste de la semaine. La tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait ainsi à 2.499,00 dollars le 9 juillet, contre 2.562,00 dollars le vendredi précédent en fin de séance.
Le métal affiche une hausse de 50 % sur un an et conserve en ligne de mire son dernier coup de chaud du mois d'avril 2018, à 2.718,00 dollars la tonne. Le prix est soutenu après l'engouement suscité par la vente de 50.000 tonnes d'aluminium par les autorités chinoises en une journée à peine, rapporte Daniel Briesemann, analyste de Commerzbank, signe que la demande reste forte.
La Chine avait annoncé mi-juin qu'elle allait puiser dans ses réserves nationales de cuivre, d'aluminium et de zinc. "Le déblocage des réserves d'État est l'une des nombreuses mesures mises en place par les autorités chinoises pour freiner la hausse des prix des matières premières", rappelle Daniel Briesemann, hausse qui menace la reprise de l'économie mondiale et la santé des entreprises du géant asiatique.
Le café reste au chaud
Le cours de l'arabica s'est légèrement replié la semaine dernière, mais restait proche de son dernier record depuis novembre 2016, atteint le 1er juin 2021, dans un marché qui voit l'écart entre offre et demande se réduire. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en septembre valait 151,25 cents le 9 juillet, contre 153,05 cents sept jours auparavant.
Le robusta n'était pas en reste, atteignant 1.738 dollars le 9 juillet sur le Liffe de Londres, contre 1.707 dollars le vendredi précédent à la clôture.
"Le rapport entre l'offre et la demande devrait se resserrer", explique le dernier rapport de l'Organisation internationale du café (OIC), qui fait état d'un surplus de 1,4 % à la demande au cours de l'année caféière 2020-2021, contre 3,2 % en 2019-20. "Avec la réduction prévue de la production de nombreux pays exportateurs au cours de l'année caféière 2021-2022, l'offre totale devrait être inférieure à la consommation mondiale", ajoute le rapport.
Le marché de l'arabica est également particulièrement tendu cette année du fait du cycle biennal négatif de la plante, un phénomène naturel qui débouche sur l'alternance d'une année de grande floraison avec une bonne productivité avec une année de rendements moindres.