"Ces derniers jours, la même histoire s'est répétée pour l'or tandis que les prix sont restés dans une fourchette étroite malgré les rebondissements et la confusion sur le quatrième plan de relance américain", a expliqué Lukman Otunuga, analyste pour FXTM.
L'administration Trump et les démocrates ont en effet repris jeudi 8 octobre les négociations pour tenter, malgré leurs divergences, d'adopter un nouveau plan de relance économique crucial, devenu un enjeu électoral à moins d'un mois du scrutin présidentiel. "Je pense que nous avons de très fortes chances de faire quelque chose", a assuré le président américain sur la chaîne Fox Business News, faisant état de "discussions très productives". Un changement de ton radical, alors que Donald Trump avait annoncé deux jours plus tôt la fin des négociations, alors repoussées après l'élection du mardi 3 novembre.
Le dollar et l'or sont tous les deux considérés comme des valeurs refuge mais ces derniers jours, l'amélioration de l'appétit des investisseurs pour le risque semble avoir surtout pénalisé le billet vert, ce qui a aidé l'or. En effet, le métal précieux étant libellé en dollar, une baisse de ce dernier rend l'or plus attractif pour les investisseurs utilisant d'autres devises.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.925,53 dollars vendredi à 15h40 GMT (17h40 à Paris), contre 1.899,84 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le cours de l'aluminium a progressé cette semaine sur le London Metal Exchange (LME) et a même accéléré vendredi 9 octobre pour atteindre un prix jamais atteint depuis juillet 2019. Cette hausse est liée "à l'augmentation des cas de covid-19 en Malaisie, qui entraîne de nouveaux confinements à Port Kelang où se trouvent près de 60 % des stocks d'aluminium du LME", indique Daniel Briesemann, analyste de Commerzbank.
Par ailleurs, le département du Commerce américain a annoncé vendredi 9 octobre qu'il allait imposer "immédiatement" des droits antidumping préliminaires sur les importations de tôles en alliage d'aluminium en provenance de 18 pays dont l'Allemagne, Bahreïn, le Brésil, l'Espagne, l'Inde et l'Italie. Le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, a par ailleurs souligné que la Chine ne figurait pas sur cette liste dans la mesure où "de très nombreux droits de douane sur ses produits en aluminium" ont déjà été imposés.
Sur la seule séance de vendredi 9 octobre, le cours de l'aluminium gagnait plus de 2 %. Sur le LME, la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 1.848,00 dollars vendredi 9 octobre vers 15h40 GMT, contre 1.768,00 dollars le vendredi précédent en fin de séance.
Les cours du sucre se sont appréciés cette semaine, dans le sillage des cours du pétrole, la cotation new-yorkaise atteignant même jeudi 8 octobre un plus haut depuis le lundi 2 mars au moment où les cours chutaient face à la propagation de la covid-19.
Parmi les facteurs de hausse cette semaine, une moindre production attendue en Thaïlande "en raison de la réduction des surfaces plantées et des pluies irrégulières pendant la saison de la mousson", a alerté Jack Scoville, analyste chez Price Group. Après le Brésil, la Thaïlande est le deuxième exportateur mondial de sucre et fournit principalement du sucre blanc sur les marchés internationaux.
Les deux cours de référence de l'or noir, le Brent et le WTI, se sont par ailleurs appréciés d'environ 10 % sur la semaine, et retrouvaient vendredi 9 octobre leurs niveaux de mi-septembre. Un prix du pétrole en hausse encourage la transformation de la canne à sucre en éthanol, qui devient plus compétitive face à l'or noir, et réduit donc l'offre de sucre sur le marché. À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en décembre valait 383,80 dollars vendredi 9 octobre vers 15h40 GMT, contre 373,30 dollars le vendredi précédent à la clôture. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars 2021 valait dans le même temps 14,19 cents, contre 13,55 cents sept jours auparavant.
L'administration Trump et les démocrates ont en effet repris jeudi 8 octobre les négociations pour tenter, malgré leurs divergences, d'adopter un nouveau plan de relance économique crucial, devenu un enjeu électoral à moins d'un mois du scrutin présidentiel. "Je pense que nous avons de très fortes chances de faire quelque chose", a assuré le président américain sur la chaîne Fox Business News, faisant état de "discussions très productives". Un changement de ton radical, alors que Donald Trump avait annoncé deux jours plus tôt la fin des négociations, alors repoussées après l'élection du mardi 3 novembre.
Le dollar et l'or sont tous les deux considérés comme des valeurs refuge mais ces derniers jours, l'amélioration de l'appétit des investisseurs pour le risque semble avoir surtout pénalisé le billet vert, ce qui a aidé l'or. En effet, le métal précieux étant libellé en dollar, une baisse de ce dernier rend l'or plus attractif pour les investisseurs utilisant d'autres devises.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.925,53 dollars vendredi à 15h40 GMT (17h40 à Paris), contre 1.899,84 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le cours de l'aluminium a progressé cette semaine sur le London Metal Exchange (LME) et a même accéléré vendredi 9 octobre pour atteindre un prix jamais atteint depuis juillet 2019. Cette hausse est liée "à l'augmentation des cas de covid-19 en Malaisie, qui entraîne de nouveaux confinements à Port Kelang où se trouvent près de 60 % des stocks d'aluminium du LME", indique Daniel Briesemann, analyste de Commerzbank.
Par ailleurs, le département du Commerce américain a annoncé vendredi 9 octobre qu'il allait imposer "immédiatement" des droits antidumping préliminaires sur les importations de tôles en alliage d'aluminium en provenance de 18 pays dont l'Allemagne, Bahreïn, le Brésil, l'Espagne, l'Inde et l'Italie. Le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, a par ailleurs souligné que la Chine ne figurait pas sur cette liste dans la mesure où "de très nombreux droits de douane sur ses produits en aluminium" ont déjà été imposés.
Sur la seule séance de vendredi 9 octobre, le cours de l'aluminium gagnait plus de 2 %. Sur le LME, la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 1.848,00 dollars vendredi 9 octobre vers 15h40 GMT, contre 1.768,00 dollars le vendredi précédent en fin de séance.
Les cours du sucre se sont appréciés cette semaine, dans le sillage des cours du pétrole, la cotation new-yorkaise atteignant même jeudi 8 octobre un plus haut depuis le lundi 2 mars au moment où les cours chutaient face à la propagation de la covid-19.
Parmi les facteurs de hausse cette semaine, une moindre production attendue en Thaïlande "en raison de la réduction des surfaces plantées et des pluies irrégulières pendant la saison de la mousson", a alerté Jack Scoville, analyste chez Price Group. Après le Brésil, la Thaïlande est le deuxième exportateur mondial de sucre et fournit principalement du sucre blanc sur les marchés internationaux.
Les deux cours de référence de l'or noir, le Brent et le WTI, se sont par ailleurs appréciés d'environ 10 % sur la semaine, et retrouvaient vendredi 9 octobre leurs niveaux de mi-septembre. Un prix du pétrole en hausse encourage la transformation de la canne à sucre en éthanol, qui devient plus compétitive face à l'or noir, et réduit donc l'offre de sucre sur le marché. À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en décembre valait 383,80 dollars vendredi 9 octobre vers 15h40 GMT, contre 373,30 dollars le vendredi précédent à la clôture. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars 2021 valait dans le même temps 14,19 cents, contre 13,55 cents sept jours auparavant.