Le métal jaune est remonté en fin de semaine après une forte baisse. Le cuivre a reculé alors que les cours du coton ont atteint un niveau historique.
La semaine dernière était mouvementée pour l'or : après un plongeon le 29 septembre 2021 à son plus bas depuis début août, la valeur refuge s'est ressaisie le lendemain à la faveur d’un rapport hebdomadaire décevant sur l'emploi américain.
Le 1er octobre, l'once d'or s'échangeait pour 1.762,23 dollars, contre 1.750,42 dollars la semaine précédente en fin d'échanges.
Le métal précieux reste en baisse de 7,6 % depuis le début de l'année, et ce "malgré les inquiétudes sur l'inflation à travers le monde", note Matthew Weller, analyste chez Forex.com.
"La tendance reste à la baisse pour l'or, étant donné que le dollar et les obligations d’État américaines profitent de la perspective d'un durcissement de la politique monétaire de la Fed", explique Han Tan, analyste chez Exinity.
La Banque centrale américaine (Fed) a signalé qu'elle pourrait réduire son programme de rachats d'actifs dès sa réunion de novembre, ce qui rend le billet vert plus attractif. Une hausse du dollar, monnaie de référence du marché aurifère, rend les lingots plus coûteux pour les investisseurs utilisant d'autres devises. Et une montée du rendement obligataire pousse le marché à privilégier les bons du Trésor, autre valeur refuge, par rapport à un métal sans rendement.
Le cuivre recule
Le prix du cuivre a reculé la semaine dernière devant les craintes d'un ralentissement économique en Chine, mais se maintenait néanmoins à un niveau relativement élevé, au-dessus de 9.000 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME). La tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 9.133,00 dollars le 1er octobre, contre 9.332,50 dollars sept jours auparavant.
"Il est de plus en plus à craindre que l'économie chinoise ne perde son élan en raison des pénuries d'électricité, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur la demande de métaux", explique Carsten Fritsch, de Commerzbank.
La pénurie d'électricité a incité les banques Nomura et Goldman Sachs à réduire cette semaine leurs prévisions de croissance pour la Chine cette année, car elles s'attendent à de nouvelles perturbations des chaînes d'approvisionnement et de la production. Or la santé économique de la Chine est capitale pour le marché du métal rouge puisque le pays engloutit la moitié du cuivre mondial.
Le recul a été amplifié par la hausse du dollar, de l'ordre de 0,83 % face à un panier de monnaies depuis le début de la semaine. Comme l'or, les matières premières cotées en dollar deviennent plus onéreuses pour les investisseurs munis d'autres devises quand le billet vert s'apprécie.
Le coton crève le plafond
Les cours du coton ont touché le 1er octobre un nouveau sommet en point d'orgue d'une semaine de forte hausse, alimentés par une forte demande et un soutien des cours du pétrole. La livre de coton pour livraison en décembre à New York est montée jusqu'à 107,28 cents, contre 95,99 cents à la clôture le vendredi précédent.
La veille, elle avait franchi la barre psychologique des 100 cents "pour la première fois en dix ans" a constaté Carsten Fritsch.
"À l'exception de quelques brefs revers, le coton n'a cessé d'augmenter depuis la mi-mai", ajoute-t-il, de l'ordre de 30 % sur la période dont 10 % rien que la semaine dernière. En cause, "un marché qui s'inquiète du niveau de production en Chine et en Inde", explique Louis Rose, de Rose Commodity Group.
Les investisseurs chinois, en particulier ,"ont acheté une énorme quantité de coton", reprend-il.
La hausse du prix du pétrole brut – la référence européenne, a temporairement évolué le 28 septembre au-dessus de la barre de 80 dollars, une première en trois ans – a également encouragé la demande de coton face aux fibres synthétiques devenues plus chères.
Le 1er octobre, l'once d'or s'échangeait pour 1.762,23 dollars, contre 1.750,42 dollars la semaine précédente en fin d'échanges.
Le métal précieux reste en baisse de 7,6 % depuis le début de l'année, et ce "malgré les inquiétudes sur l'inflation à travers le monde", note Matthew Weller, analyste chez Forex.com.
"La tendance reste à la baisse pour l'or, étant donné que le dollar et les obligations d’État américaines profitent de la perspective d'un durcissement de la politique monétaire de la Fed", explique Han Tan, analyste chez Exinity.
La Banque centrale américaine (Fed) a signalé qu'elle pourrait réduire son programme de rachats d'actifs dès sa réunion de novembre, ce qui rend le billet vert plus attractif. Une hausse du dollar, monnaie de référence du marché aurifère, rend les lingots plus coûteux pour les investisseurs utilisant d'autres devises. Et une montée du rendement obligataire pousse le marché à privilégier les bons du Trésor, autre valeur refuge, par rapport à un métal sans rendement.
Le cuivre recule
Le prix du cuivre a reculé la semaine dernière devant les craintes d'un ralentissement économique en Chine, mais se maintenait néanmoins à un niveau relativement élevé, au-dessus de 9.000 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME). La tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 9.133,00 dollars le 1er octobre, contre 9.332,50 dollars sept jours auparavant.
"Il est de plus en plus à craindre que l'économie chinoise ne perde son élan en raison des pénuries d'électricité, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur la demande de métaux", explique Carsten Fritsch, de Commerzbank.
La pénurie d'électricité a incité les banques Nomura et Goldman Sachs à réduire cette semaine leurs prévisions de croissance pour la Chine cette année, car elles s'attendent à de nouvelles perturbations des chaînes d'approvisionnement et de la production. Or la santé économique de la Chine est capitale pour le marché du métal rouge puisque le pays engloutit la moitié du cuivre mondial.
Le recul a été amplifié par la hausse du dollar, de l'ordre de 0,83 % face à un panier de monnaies depuis le début de la semaine. Comme l'or, les matières premières cotées en dollar deviennent plus onéreuses pour les investisseurs munis d'autres devises quand le billet vert s'apprécie.
Le coton crève le plafond
Les cours du coton ont touché le 1er octobre un nouveau sommet en point d'orgue d'une semaine de forte hausse, alimentés par une forte demande et un soutien des cours du pétrole. La livre de coton pour livraison en décembre à New York est montée jusqu'à 107,28 cents, contre 95,99 cents à la clôture le vendredi précédent.
La veille, elle avait franchi la barre psychologique des 100 cents "pour la première fois en dix ans" a constaté Carsten Fritsch.
"À l'exception de quelques brefs revers, le coton n'a cessé d'augmenter depuis la mi-mai", ajoute-t-il, de l'ordre de 30 % sur la période dont 10 % rien que la semaine dernière. En cause, "un marché qui s'inquiète du niveau de production en Chine et en Inde", explique Louis Rose, de Rose Commodity Group.
Les investisseurs chinois, en particulier ,"ont acheté une énorme quantité de coton", reprend-il.
La hausse du prix du pétrole brut – la référence européenne, a temporairement évolué le 28 septembre au-dessus de la barre de 80 dollars, une première en trois ans – a également encouragé la demande de coton face aux fibres synthétiques devenues plus chères.