L'or s'est affaibli cette semaine, pénalisé par un rebond du dollar, tandis que les métaux industriels ont résisté, soutenus notamment par des indicateurs positifs. "L'or a été frappé par la force du dollar", notamment en milieu de semaine, a expliqué Carlo Alberto De Casa, analyste pour ActivTrade.
Le métal jaune étant libellé en billet vert, une hausse de celui-ci rend l'or plus onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises.
Le métal précieux reste cependant à un niveau historiquement élevé, après avoir atteint début août 2.075,47 dollars l'once, un record historique. Ces dernières semaines, il avait notamment profité de la faiblesse du dollar, qui a atteint mardi un nouveau plus bas en plus de deux ans, comparé à un panier de devises.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.930,95 dollars vendredi vers 13h35 GMT (15h35 à Paris), contre 1.964,83 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Yo-yo pour les industriels
Mardi, le cuivre a atteint 6.830 dollars la tonne, un plus haut depuis juin 2018, tandis que le zinc est monté jusqu'à 2.583 dollars la tonne, un niveau plus vu depuis mai 2019. Et mercredi, c'est le nickel qui est monté jusqu'à 15.910 dollars la tonne, un plus haut en dix mois.
Néanmoins, les métaux "n'ont pas été capables de défendre ces hauts niveaux", et ce "malgré un indicateur américain étonnamment bon", a commenté Daniel Briesemann, analyste pour Commerzbank.
L'activité du secteur manufacturier aux États-Unis a en effet continué de se redresser en août, et plus vite qu'attendu par les analystes, à la faveur du redémarrage de l'économie américaine. "Le prix du cuivre a été pénalisé par la hausse du dollar jeudi", a expliqué Anna Stablum, analyste pour Marex Spectron.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 6.695 dollars vendredi, contre 6.667 dollars le vendredi précédent à la clôture. L'aluminium valait 1.786 dollars la tonne, contre 1.800 dollars. Le nickel valait 15.300 dollars la tonne, contre 15.367 dollars. Le zinc valait 2.504,50 dollars la tonne, contre 2.515 dollars.
Le café en pleine forme
Le café a progressé cette semaine, atteignant mardi 1.471 dollars la tonne de robusta à Londres, et 135,45 cents la livre d'arabica à New York vendredi, des niveaux plus vus depuis fin 2019. Selon Jack Scoville, analyste pour Price Futures Group, "Londres a été le leader de la hausse car la demande de robusta a augmenté tandis que les gens restent chez eux".
Le robusta, plus amer, est plus présent dans les cafés solubles et donc plus souvent bu à domicile, tandis que l'arabica, privilégié dans les expressos souffrent de la désaffection des bars et cafés.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de Robusta pour livraison en novembre valait 1.454 vendredi à 13h30 GMT, contre 1.429 dollars le vendredi. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'Arabica pour livraison en décembre valait 134,35 cents, contre 126,36 cents sept jours auparavant.
Le métal jaune étant libellé en billet vert, une hausse de celui-ci rend l'or plus onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises.
Le métal précieux reste cependant à un niveau historiquement élevé, après avoir atteint début août 2.075,47 dollars l'once, un record historique. Ces dernières semaines, il avait notamment profité de la faiblesse du dollar, qui a atteint mardi un nouveau plus bas en plus de deux ans, comparé à un panier de devises.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.930,95 dollars vendredi vers 13h35 GMT (15h35 à Paris), contre 1.964,83 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Yo-yo pour les industriels
Mardi, le cuivre a atteint 6.830 dollars la tonne, un plus haut depuis juin 2018, tandis que le zinc est monté jusqu'à 2.583 dollars la tonne, un niveau plus vu depuis mai 2019. Et mercredi, c'est le nickel qui est monté jusqu'à 15.910 dollars la tonne, un plus haut en dix mois.
Néanmoins, les métaux "n'ont pas été capables de défendre ces hauts niveaux", et ce "malgré un indicateur américain étonnamment bon", a commenté Daniel Briesemann, analyste pour Commerzbank.
L'activité du secteur manufacturier aux États-Unis a en effet continué de se redresser en août, et plus vite qu'attendu par les analystes, à la faveur du redémarrage de l'économie américaine. "Le prix du cuivre a été pénalisé par la hausse du dollar jeudi", a expliqué Anna Stablum, analyste pour Marex Spectron.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 6.695 dollars vendredi, contre 6.667 dollars le vendredi précédent à la clôture. L'aluminium valait 1.786 dollars la tonne, contre 1.800 dollars. Le nickel valait 15.300 dollars la tonne, contre 15.367 dollars. Le zinc valait 2.504,50 dollars la tonne, contre 2.515 dollars.
Le café en pleine forme
Le café a progressé cette semaine, atteignant mardi 1.471 dollars la tonne de robusta à Londres, et 135,45 cents la livre d'arabica à New York vendredi, des niveaux plus vus depuis fin 2019. Selon Jack Scoville, analyste pour Price Futures Group, "Londres a été le leader de la hausse car la demande de robusta a augmenté tandis que les gens restent chez eux".
Le robusta, plus amer, est plus présent dans les cafés solubles et donc plus souvent bu à domicile, tandis que l'arabica, privilégié dans les expressos souffrent de la désaffection des bars et cafés.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de Robusta pour livraison en novembre valait 1.454 vendredi à 13h30 GMT, contre 1.429 dollars le vendredi. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'Arabica pour livraison en décembre valait 134,35 cents, contre 126,36 cents sept jours auparavant.