Le cours de l'or a fait du surplace sur la semaine dernière, malgré un bond vendredi 8 octobre, le métal précieux peinant à repartir à la hausse après un mois de septembre difficile face à un dollar vigoureux. Les déboires du marché aurifère s'expliquent par la volonté de la Banque centrale américaine (Fed) de limiter son programme de rachats d'actifs rapidement, et à plus long terme de resserrer sa politique monétaire.
Cela rend les obligations d'État américaines plus rentables, et par opposition l'or, qui ne verse aucun rendement, moins intéressant pour les investisseurs qui choisissent entre ces deux actifs pour se prémunir du risque.
Dans ce contexte, même si l'or est considéré comme un actif anti-inflation, "ses perspectives sont plutôt à la baisse étant donné que les pressions inflationnistes aux États-Unis poussent la Fed à resserrer sa politique monétaire plus tôt", explique Han Tan, analyste chez Exinity. Par ailleurs, la hausse du billet vert rend les lingots libellés en dollar plus coûteux pour les investisseurs utilisant d'autres devises.
Vers 15h40 GMT (17h40 à Paris), l'once d'or s'échangeait pour 1.757,51 dollars, contre 1.760,98 dollars la semaine précédente en fin d'échanges. Le prix du palladium, qui avait atteint fin septembre 1.846,07 dollars, un plus bas depuis juin 2020, s'est ressaisi sur la semaine, mais reste en baisse de plus de 20% sur six mois. Le palladium est utilisé comme métal précieux mais également par l'industrie automobile pour confectionner des catalyseurs, donc "les prix ont souffert de la pénurie de semi-conducteurs qui ralentit les usines automobiles", commentent les analystes de Capital Economics. L'once de palladium coûtait 2.060,02 dollars, contre 1.921,82 dollars sept jours plus tôt en fin de séance.
Le cuivre solide
Le cours de cuivre réussissait la semaine dernière à se réinstaller au-dessus de la barre des 9.000 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME) après un bref épisode en-dessous en fin de semaine dernière.
Les dernières prévisions du Groupe d'étude international du cuivre (ICSG) publiées jeudi ont notamment permis au métal rouge de se relancer : le marché est attendu en très léger déficit de 42.000 tonnes cette année. L'an prochain en revanche, le groupe prévoit un excédent de quelque 328.000 tonnes.
"Après être restée essentiellement inchangée pendant trois ans, la production minière mondiale de cuivre devrait augmenter d'environ 2,1 % en 2021 et de 3,9 % en 2022", estime l'ICSG, une vitesse un plus rapide que la demande, inchangée cette année et attendue en hausse de 2,4 % en 2022.
Les investisseurs surveillaient également la situation économique en Chine qui voit deux promoteurs immobiliers, Evergrande et Fantasia, se débattre avec leurs dettes. Une contagion à l'économie chinoise serait néfaste pour le cours du cuivre très dépendant du pays qui engloutit la moitié de la production mondiale.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 9.346,50 dollars vendredi 8 octobre, contre 9.128,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le café plafonne
Les cours du café entraient dans une phase de consolidation cette semaine après six mois de forte hausse portés par une offre restreinte au Brésil, des difficultés d'approvisionnement du Vietnam et une demande qui retrouve sa santé d'avant la pandémie.
Le cours du robusta a augmenté de plus de 60 % entre début avril et le dernier sommet du 22 septembre, à 2.180 dollars la tonne. L'arabica a connu une croissance encore plus prononcée sur une période plus courte, de l'ordre de 80 % entre le 31 mars et un pic le 26 juillet à 215,20 dollars, un prix plus vu depuis octobre 2014.
Le marché "continue d'être influencé par les conditions météorologiques au Brésil", qui ont menacé à plusieurs reprises l'offre du premier producteur mondial, et "par les perturbations liées aux cas de Covid-19 en Asie" notamment au Vietnam qui peine à trouver des conteneurs pour exporter son café, constate l'Organisation internationale du café (OIC) dans son rapport mensuel publié le 7 octobre.
Selon ses estimations, la production totale pour l'année caféière 2020/2021 sera de 169,6 millions de sacs de 60 kilos, soit une augmentation de 0,4 % par rapport à l'année précédente. La demande connaîtra une accélération plus nette, de l'ordre de 1,9 % – soit la moyenne sur les dix dernières années d'après l'OIC – pour atteindre 167,26 millions de sacs.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier valait 2.111 dollars vendredi 8 octobre, contre 2.161 dollars le vendredi précédent à la clôture. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en décembre valait dans le même temps 201,65 cents, contre 204,05 cents sept jours auparavant.
Cela rend les obligations d'État américaines plus rentables, et par opposition l'or, qui ne verse aucun rendement, moins intéressant pour les investisseurs qui choisissent entre ces deux actifs pour se prémunir du risque.
Dans ce contexte, même si l'or est considéré comme un actif anti-inflation, "ses perspectives sont plutôt à la baisse étant donné que les pressions inflationnistes aux États-Unis poussent la Fed à resserrer sa politique monétaire plus tôt", explique Han Tan, analyste chez Exinity. Par ailleurs, la hausse du billet vert rend les lingots libellés en dollar plus coûteux pour les investisseurs utilisant d'autres devises.
Vers 15h40 GMT (17h40 à Paris), l'once d'or s'échangeait pour 1.757,51 dollars, contre 1.760,98 dollars la semaine précédente en fin d'échanges. Le prix du palladium, qui avait atteint fin septembre 1.846,07 dollars, un plus bas depuis juin 2020, s'est ressaisi sur la semaine, mais reste en baisse de plus de 20% sur six mois. Le palladium est utilisé comme métal précieux mais également par l'industrie automobile pour confectionner des catalyseurs, donc "les prix ont souffert de la pénurie de semi-conducteurs qui ralentit les usines automobiles", commentent les analystes de Capital Economics. L'once de palladium coûtait 2.060,02 dollars, contre 1.921,82 dollars sept jours plus tôt en fin de séance.
Le cuivre solide
Le cours de cuivre réussissait la semaine dernière à se réinstaller au-dessus de la barre des 9.000 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME) après un bref épisode en-dessous en fin de semaine dernière.
Les dernières prévisions du Groupe d'étude international du cuivre (ICSG) publiées jeudi ont notamment permis au métal rouge de se relancer : le marché est attendu en très léger déficit de 42.000 tonnes cette année. L'an prochain en revanche, le groupe prévoit un excédent de quelque 328.000 tonnes.
"Après être restée essentiellement inchangée pendant trois ans, la production minière mondiale de cuivre devrait augmenter d'environ 2,1 % en 2021 et de 3,9 % en 2022", estime l'ICSG, une vitesse un plus rapide que la demande, inchangée cette année et attendue en hausse de 2,4 % en 2022.
Les investisseurs surveillaient également la situation économique en Chine qui voit deux promoteurs immobiliers, Evergrande et Fantasia, se débattre avec leurs dettes. Une contagion à l'économie chinoise serait néfaste pour le cours du cuivre très dépendant du pays qui engloutit la moitié de la production mondiale.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 9.346,50 dollars vendredi 8 octobre, contre 9.128,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le café plafonne
Les cours du café entraient dans une phase de consolidation cette semaine après six mois de forte hausse portés par une offre restreinte au Brésil, des difficultés d'approvisionnement du Vietnam et une demande qui retrouve sa santé d'avant la pandémie.
Le cours du robusta a augmenté de plus de 60 % entre début avril et le dernier sommet du 22 septembre, à 2.180 dollars la tonne. L'arabica a connu une croissance encore plus prononcée sur une période plus courte, de l'ordre de 80 % entre le 31 mars et un pic le 26 juillet à 215,20 dollars, un prix plus vu depuis octobre 2014.
Le marché "continue d'être influencé par les conditions météorologiques au Brésil", qui ont menacé à plusieurs reprises l'offre du premier producteur mondial, et "par les perturbations liées aux cas de Covid-19 en Asie" notamment au Vietnam qui peine à trouver des conteneurs pour exporter son café, constate l'Organisation internationale du café (OIC) dans son rapport mensuel publié le 7 octobre.
Selon ses estimations, la production totale pour l'année caféière 2020/2021 sera de 169,6 millions de sacs de 60 kilos, soit une augmentation de 0,4 % par rapport à l'année précédente. La demande connaîtra une accélération plus nette, de l'ordre de 1,9 % – soit la moyenne sur les dix dernières années d'après l'OIC – pour atteindre 167,26 millions de sacs.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier valait 2.111 dollars vendredi 8 octobre, contre 2.161 dollars le vendredi précédent à la clôture. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en décembre valait dans le même temps 201,65 cents, contre 204,05 cents sept jours auparavant.