Le cuivre a franchi un nouveau record en près de huit ans, atteignant vendredi 11 décembre, en cours de séance asiatique, 7.973,50 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME), soutenu par la bonne santé de l'économie chinoise. Un nouvel indicateur est venu confirmer en début de semaine la reprise économique de la Chine : les exportations ont progressé en novembre de 21,1 % sur un an, leur plus forte hausse depuis plus de deux ans, selon des chiffres publiés par les douanes. Le cours du métal rouge "reflète en général la santé de l'économie mondiale et en particulier celle de l'économie chinoise", a rappelé Ole S. Hansen, analyste de Saxo Bank.
Le prix du cuivre profitait également du cours bas du billet vert puisqu'une baisse de la devise américaine rend le métal rouge moins onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises. Le dollar index, qui compare le billet vert aux autres grandes monnaies, est resté la semaine dernière proche de son plus bas depuis avril 2018 touché vendredi 11 décembre.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 7.774,00 dollars vendredi 11 décembre contre 7.760,50 dollars le vendredi précédent en fin de séance.
Le cours de l'or a oscillé la semaine dernière pour finalement évoluer vendredi proche de son cours de clôture du vendredi précédent, conforté par l'évolution de la pandémie de Covid-19 et la faiblesse du dollar. La pandémie de coronavirus a continué d'accélérer en Amérique du Nord et cessé de décroître en Europe, renforçant l'intérêt des investisseurs pour la valeur refuge que constitue le métal jaune. De plus, comme pour le cuivre, "le dollar reste faible ce qui apporte un certain soutien aux métaux précieux", a constaté Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.
"Ces prochaines semaines, l'or restera très sensible aux discussions sur le plan de relance aux États-Unis, à la prochaine réunion du comité monétaire de la Réserve fédérale américaine (les 15 et 16 décembre) et aux campagnes de vaccination (contre la Covid-19) qui auront lieu dans quelques semaines", a commenté Craig Erlam, analyste de Oanda.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.842,43 dollars vendredi 11 décembre vers 16h45 GMT (17h45 à Paris), contre 1.838,86 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le sucre s'est maintenu cette semaine à un niveau de prix relativement élevé pour l'année, tiraillé entre une demande en berne et une offre perturbée. Le regain de vigueur de la Covid-19 "pose toujours des problèmes côté demande", a souligné Jack Scoville, de Price Group. Mais les mauvaises récoltes en Europe – l'année 2020 a été par exemple qualifiée de "catastrophique" par la filière française du sucre et de l'éthanol – et en Thaïlande sont autant de facteurs de hausse pour les prix, a complété l'analyste. Après le Brésil, la Thaïlande est le deuxième exportateur mondial de sucre et fournit principalement du sucre blanc sur les marchés internationaux.
Le sucre bénéficie également de la bonne forme des deux cours de référence de l'or noir, le Brent et le WTI, qui se sont appréciés de près de 30 % depuis début novembre et retrouvaient jeudi 10 décembre des prix plus vus depuis début mars. Un prix du pétrole en hausse encourage la transformation de la canne à sucre en éthanol, qui devient plus compétitive face à l'or noir, et réduit donc l'offre de sucre sur le marché.
À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mars 2021 valait 395,90 dollars vendredi 11 décembre vers 16h45 GMT (17h45 à Paris), contre 397,30 dollars le vendredi précédent à la clôture. À New York, la livre de sucre brut pour la même échéance valait dans le même temps 14,43 cents, contre 14,44 cents sept jours auparavant.
Le prix du cuivre profitait également du cours bas du billet vert puisqu'une baisse de la devise américaine rend le métal rouge moins onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises. Le dollar index, qui compare le billet vert aux autres grandes monnaies, est resté la semaine dernière proche de son plus bas depuis avril 2018 touché vendredi 11 décembre.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 7.774,00 dollars vendredi 11 décembre contre 7.760,50 dollars le vendredi précédent en fin de séance.
Le cours de l'or a oscillé la semaine dernière pour finalement évoluer vendredi proche de son cours de clôture du vendredi précédent, conforté par l'évolution de la pandémie de Covid-19 et la faiblesse du dollar. La pandémie de coronavirus a continué d'accélérer en Amérique du Nord et cessé de décroître en Europe, renforçant l'intérêt des investisseurs pour la valeur refuge que constitue le métal jaune. De plus, comme pour le cuivre, "le dollar reste faible ce qui apporte un certain soutien aux métaux précieux", a constaté Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.
"Ces prochaines semaines, l'or restera très sensible aux discussions sur le plan de relance aux États-Unis, à la prochaine réunion du comité monétaire de la Réserve fédérale américaine (les 15 et 16 décembre) et aux campagnes de vaccination (contre la Covid-19) qui auront lieu dans quelques semaines", a commenté Craig Erlam, analyste de Oanda.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.842,43 dollars vendredi 11 décembre vers 16h45 GMT (17h45 à Paris), contre 1.838,86 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le sucre s'est maintenu cette semaine à un niveau de prix relativement élevé pour l'année, tiraillé entre une demande en berne et une offre perturbée. Le regain de vigueur de la Covid-19 "pose toujours des problèmes côté demande", a souligné Jack Scoville, de Price Group. Mais les mauvaises récoltes en Europe – l'année 2020 a été par exemple qualifiée de "catastrophique" par la filière française du sucre et de l'éthanol – et en Thaïlande sont autant de facteurs de hausse pour les prix, a complété l'analyste. Après le Brésil, la Thaïlande est le deuxième exportateur mondial de sucre et fournit principalement du sucre blanc sur les marchés internationaux.
Le sucre bénéficie également de la bonne forme des deux cours de référence de l'or noir, le Brent et le WTI, qui se sont appréciés de près de 30 % depuis début novembre et retrouvaient jeudi 10 décembre des prix plus vus depuis début mars. Un prix du pétrole en hausse encourage la transformation de la canne à sucre en éthanol, qui devient plus compétitive face à l'or noir, et réduit donc l'offre de sucre sur le marché.
À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mars 2021 valait 395,90 dollars vendredi 11 décembre vers 16h45 GMT (17h45 à Paris), contre 397,30 dollars le vendredi précédent à la clôture. À New York, la livre de sucre brut pour la même échéance valait dans le même temps 14,43 cents, contre 14,44 cents sept jours auparavant.