Le cours de l'aluminium est resté stable cette semaine, partagé entre le risque d'une deuxième vague de nouveau coronavirus et de bons chiffres industriels en Chine. "Les métaux de base restent sous pression avec les craintes d'une éventuelle seconde vague d'infections au Covid-19", ont estimé Warren Patterson et Wenyu Yao, analystes chez ING.
Après avoir jugé la situation épidémique à Pékin "extrêmement grave" en début de semaine, la Chine a finalement affirmé que le regain de contaminations au coronavirus, notamment dans la capitale, était "sous contrôle". Par ailleurs, "la reprise de la production industrielle chinoise a donné un certain espoir d'amélioration progressive des conditions économiques", ont ajouté les analystes de ING, favorables à la consommation, entre autres, d'aluminium.
La production industrielle de l'atelier du monde, qui s'était contractée de 13,5 % sur les deux premiers mois de l'année, a poursuivi son redressement en mai, à + 4,4 %, après un gain de 3,9 % en avril, selon des chiffres publiés par le Bureau national des statistiques.
Mais Daniel Briesemann de Commerzbank se méfie d'un excès d'optimisme sur le marché : "l'aluminium à 1.600 dollars la tonne est toujours trop cher" explique-t-il dans une note, mettant en avant des stocks très importants. Sur le London Metal Exchange, la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 1.600,50 dollars le 19 juin.
L'or proche de son plus haut depuis 2012
L'or a évolué dans une fourchette étroite d'environ 30 dollars cette semaine. "Il y a actuellement un manque de conviction pour permettre une percée vers le haut, tandis que les paris sur un affaiblissement n'ont pas suffi à faire glisser" le prix de l'or, a commenté Carsten Fritsch, analyste pour Commerzbank. Le métal précieux reste cependant proche de son plus haut depuis octobre 2012, atteint à la mi-mai. Ces derniers mois, l'or a bénéficié "d'une hausse sans précédent de la demande du marché, alimentée par la peur", ont souligné des analystes de Goldman Sachs.
Le métal jaune a ainsi été tiré par la demande à des fins spéculatives, pour son statut de valeur refuge, tandis que "le choc du Covid-19 sur la consommation des pays émergents a été considérable", ont-ils poursuivi, citant les importations indiennes qui ont chuté de 99 % en avril et mai. L'Inde est l'un des premiers consommateurs d'or avec la Chine. Selon les analystes de Goldman Sachs, la progression de l'optimisme, avec le déconfinement progressif, notamment en Europe, cumulée à la lente reprise des achats physiques pourrait ainsi conduire à une correction à court terme. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.738,25 dollars vendredi 19 juin.
Demande atone pour le cacao
Les cours du cacao étaient en berne cette semaine, pénalisés par l'écart qui se creuse entre une demande atone et une offre qui repart. "La demande en cacao est très préoccupante," a estimé Jack Scoville, analyste de Price Group, qui met en cause la pandémie de coronavirus et les risques de deuxième vague qui ont animé la semaine. Or côté offre, "la récolte est maintenant terminée en Afrique de l'Ouest et les résultats sont jusqu'à présent très bons" a-t-il ajouté, un contraste à même de faire trembler les cours. Cette région du monde est capitale pour le cacao puisque la Côte d'Ivoire et le Ghana représentent à eux deux plus de la moitié de la production mondiale. À Londres, la tonne de cacao pour livraison en décembre valait 1.645 livres sterling le 19 juin, alors qu'à New York, la tonne pour livraison en septembre valait 2.275 dollars.
Après avoir jugé la situation épidémique à Pékin "extrêmement grave" en début de semaine, la Chine a finalement affirmé que le regain de contaminations au coronavirus, notamment dans la capitale, était "sous contrôle". Par ailleurs, "la reprise de la production industrielle chinoise a donné un certain espoir d'amélioration progressive des conditions économiques", ont ajouté les analystes de ING, favorables à la consommation, entre autres, d'aluminium.
La production industrielle de l'atelier du monde, qui s'était contractée de 13,5 % sur les deux premiers mois de l'année, a poursuivi son redressement en mai, à + 4,4 %, après un gain de 3,9 % en avril, selon des chiffres publiés par le Bureau national des statistiques.
Mais Daniel Briesemann de Commerzbank se méfie d'un excès d'optimisme sur le marché : "l'aluminium à 1.600 dollars la tonne est toujours trop cher" explique-t-il dans une note, mettant en avant des stocks très importants. Sur le London Metal Exchange, la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 1.600,50 dollars le 19 juin.
L'or proche de son plus haut depuis 2012
L'or a évolué dans une fourchette étroite d'environ 30 dollars cette semaine. "Il y a actuellement un manque de conviction pour permettre une percée vers le haut, tandis que les paris sur un affaiblissement n'ont pas suffi à faire glisser" le prix de l'or, a commenté Carsten Fritsch, analyste pour Commerzbank. Le métal précieux reste cependant proche de son plus haut depuis octobre 2012, atteint à la mi-mai. Ces derniers mois, l'or a bénéficié "d'une hausse sans précédent de la demande du marché, alimentée par la peur", ont souligné des analystes de Goldman Sachs.
Le métal jaune a ainsi été tiré par la demande à des fins spéculatives, pour son statut de valeur refuge, tandis que "le choc du Covid-19 sur la consommation des pays émergents a été considérable", ont-ils poursuivi, citant les importations indiennes qui ont chuté de 99 % en avril et mai. L'Inde est l'un des premiers consommateurs d'or avec la Chine. Selon les analystes de Goldman Sachs, la progression de l'optimisme, avec le déconfinement progressif, notamment en Europe, cumulée à la lente reprise des achats physiques pourrait ainsi conduire à une correction à court terme. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.738,25 dollars vendredi 19 juin.
Demande atone pour le cacao
Les cours du cacao étaient en berne cette semaine, pénalisés par l'écart qui se creuse entre une demande atone et une offre qui repart. "La demande en cacao est très préoccupante," a estimé Jack Scoville, analyste de Price Group, qui met en cause la pandémie de coronavirus et les risques de deuxième vague qui ont animé la semaine. Or côté offre, "la récolte est maintenant terminée en Afrique de l'Ouest et les résultats sont jusqu'à présent très bons" a-t-il ajouté, un contraste à même de faire trembler les cours. Cette région du monde est capitale pour le cacao puisque la Côte d'Ivoire et le Ghana représentent à eux deux plus de la moitié de la production mondiale. À Londres, la tonne de cacao pour livraison en décembre valait 1.645 livres sterling le 19 juin, alors qu'à New York, la tonne pour livraison en septembre valait 2.275 dollars.