Le cours de l'aluminium était orienté à la hausse cette semaine, aidé par des statistiques témoignant du dynamisme de la reprise économique en Chine, berceau de la pandémie de Covid-19, et par une baisse des stocks.
"L'indice des directeurs d'achats pour le secteur manufacturier chinois en mai s'est avéré étonnamment positif", a salué Eugen Weinberg, analyste chez Commerzbank.
Calculé par le cabinet IHS Markit et publié mercredi par le groupe de médias Caixin, il s'est établi à 55 le mois dernier, contre 44,4 en avril. C'est la première fois depuis janvier que cet indice indique une expansion de l'activité.
L'indice composite PMI de Markit-Caixin, qui agrège services et industrie manufacturière, a traduit également une reprise de l'activité dans ces deux secteurs : il a atteint 54,5 en mai, contre 47,6 en avril, imprimant ainsi le rythme de reprise le plus rapide depuis janvier 2011, selon Caixin.
"Il serait toutefois erroné de tenir le dynamisme de la demande intérieure (chinoise) pour seul responsable de la tendance sur le marché de l'aluminium", a ajouté M. Weinberg mettant en avant la diminution des stocks, passés à Shanghai "de près de 550.000 tonnes fin mars à moins de 300.000 tonnes aujourd'hui, tandis que ceux de la Chine dans son ensemble ont chuté de près de 1,7 million de tonnes".
Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 1.594,00 dollars vendredi vers 15h30 GMT, contre 1.548,00 dollars le vendredi précédent en fin de séance.
L'or pâlit
L'or a baissé sur la semaine et "n'a pas exactement profité de la période de faiblesse du dollar", a expliqué Craig Erlam, analyste pour Oanda. Le métal jaune, comme de nombreuses autres matières premières, est libellé en billet vert et un affaissement de celui-ci rend donc l'or moins onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises.
Le métal précieux a particulièrement souffert mercredi, en perdant 1,6 % et en tombant à 1.689,56 dollar l'once, un plus bas depuis la mi-avril. Cette baisse s'explique par l'optimisme qui a dominé le marché ces derniers jours, et qui a donc nuit aux valeurs refuges telles que l'or.
Celui-ci "va probablement être moins demandé aussi longtemps que la hausse des marchés actions va se poursuivre", a souligné Carsten Fritsch, pour Commerzbank.
Vendredi, l'or a également pâti de données meilleures que prévu concernant l'emploi américain. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.676,83 dollars vendredi vers 15H30 GMT, contre 1.730,37 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le sucre décolle
Les prix du sucre ont fortement augmenté cette semaine, portés par un rapport de l'Organisation internationale du sucre (ISO) et la reprise des cours du pétrole.
L'ISO estime cette semaine "que la demande pour la saison 2019/20 risque seulement de stagner" malgré la pandémie de Covid-19, a résumé l'analyste de Commerzbank Michaela Helbing-Kuhl, un moindre mal pour ce marché.
Le prix du sucre a également bénéficié de la hausse des prix du pétrole brut, portés par une demande revigorée et les perspectives de nouvelles coupes par l'Organisation des pays exportateurs (Opep).
"Dans les prochains mois, les cours en Europe ne baisseront pas", a par ailleurs affirmé mercredi Alexis Duval, président du directoire du deuxième groupe sucrier mondial, le français Tereos (marque Béghin Say), à l'occasion de la publication de ses résultats annuels.
À Londres, la tonne de Sucre blanc pour livraison en août valait 391,70 dollars, contre 362,20 dollars le vendredi précédent à la clôture. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en juillet valait 11,88 cents, contre 10,91 cents sept jours auparavant.
"L'indice des directeurs d'achats pour le secteur manufacturier chinois en mai s'est avéré étonnamment positif", a salué Eugen Weinberg, analyste chez Commerzbank.
Calculé par le cabinet IHS Markit et publié mercredi par le groupe de médias Caixin, il s'est établi à 55 le mois dernier, contre 44,4 en avril. C'est la première fois depuis janvier que cet indice indique une expansion de l'activité.
L'indice composite PMI de Markit-Caixin, qui agrège services et industrie manufacturière, a traduit également une reprise de l'activité dans ces deux secteurs : il a atteint 54,5 en mai, contre 47,6 en avril, imprimant ainsi le rythme de reprise le plus rapide depuis janvier 2011, selon Caixin.
"Il serait toutefois erroné de tenir le dynamisme de la demande intérieure (chinoise) pour seul responsable de la tendance sur le marché de l'aluminium", a ajouté M. Weinberg mettant en avant la diminution des stocks, passés à Shanghai "de près de 550.000 tonnes fin mars à moins de 300.000 tonnes aujourd'hui, tandis que ceux de la Chine dans son ensemble ont chuté de près de 1,7 million de tonnes".
Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 1.594,00 dollars vendredi vers 15h30 GMT, contre 1.548,00 dollars le vendredi précédent en fin de séance.
L'or pâlit
L'or a baissé sur la semaine et "n'a pas exactement profité de la période de faiblesse du dollar", a expliqué Craig Erlam, analyste pour Oanda. Le métal jaune, comme de nombreuses autres matières premières, est libellé en billet vert et un affaissement de celui-ci rend donc l'or moins onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises.
Le métal précieux a particulièrement souffert mercredi, en perdant 1,6 % et en tombant à 1.689,56 dollar l'once, un plus bas depuis la mi-avril. Cette baisse s'explique par l'optimisme qui a dominé le marché ces derniers jours, et qui a donc nuit aux valeurs refuges telles que l'or.
Celui-ci "va probablement être moins demandé aussi longtemps que la hausse des marchés actions va se poursuivre", a souligné Carsten Fritsch, pour Commerzbank.
Vendredi, l'or a également pâti de données meilleures que prévu concernant l'emploi américain. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.676,83 dollars vendredi vers 15H30 GMT, contre 1.730,37 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le sucre décolle
Les prix du sucre ont fortement augmenté cette semaine, portés par un rapport de l'Organisation internationale du sucre (ISO) et la reprise des cours du pétrole.
L'ISO estime cette semaine "que la demande pour la saison 2019/20 risque seulement de stagner" malgré la pandémie de Covid-19, a résumé l'analyste de Commerzbank Michaela Helbing-Kuhl, un moindre mal pour ce marché.
Le prix du sucre a également bénéficié de la hausse des prix du pétrole brut, portés par une demande revigorée et les perspectives de nouvelles coupes par l'Organisation des pays exportateurs (Opep).
"Dans les prochains mois, les cours en Europe ne baisseront pas", a par ailleurs affirmé mercredi Alexis Duval, président du directoire du deuxième groupe sucrier mondial, le français Tereos (marque Béghin Say), à l'occasion de la publication de ses résultats annuels.
À Londres, la tonne de Sucre blanc pour livraison en août valait 391,70 dollars, contre 362,20 dollars le vendredi précédent à la clôture. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en juillet valait 11,88 cents, contre 10,91 cents sept jours auparavant.