Le cours du cuivre a progressé sur la semaine, atteignant vendredi 18 septembre un nouveau sommet en plus de deux ans, porté notamment par un indicateur économique favorable en Chine.
Le prix du métal rouge a même franchi vendredi la barre des 6.800 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME), un niveau plus vu depuis mi-juin 2018. "Les données sur la production industrielle en Chine au-delà des attentes" ont dopé le prix du cuivre dès le début de la semaine, a expliqué Fawad Razaqzada, analyste de ThinkMarkets.
Selon le Bureau national des statistiques (BNS), la production industrielle a enregistré une hausse de 5,6 % sur un an, après 4,8 % en juillet et alors que les analystes de Bloomberg tablaient sur une hausse moins prononcée (+ 5,1 %).
La Chine engloutit quantité de matières premières et la santé de son industrie influe à elle seule sur les cours des métaux de base, dont le cuivre. Contrairement à l'aluminium ou au nickel, le marché du métal rouge était par ailleurs en situation de déficit sur la période allant de janvier à juillet, selon les derniers chiffres du Bureau mondial des statistiques sur les métaux (WBMS) publiés le 16 septembre.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 6.814,00 dollars vendredi à 15h20 GMT (17h20 à Paris), contre 6.739,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
L'or fait une pause
L'or est resté stable sur la semaine, tout comme le palladium, même si ce dernier a atteint mercredi un nouveau plus haut depuis mars, avant de battre en retraite. "L'or est en chemin pour terminer la semaine à peu près au même endroit où il l'a démarré, malgré le message très accommodant délivré par la Fed et que le marché voulait entendre", a commenté Craig Erlam, analyste pour Oanda.
La Réserve fédérale américaine (Fed) a laissé inchangés ses taux d'intérêt à l'issue de sa réunion de mercredi, comme attendu, et a déclaré que le retour à la situation florissante du début de l'année était encore loin.
Mais l'institution s'est montrée plus optimiste que prévu, ce qui a tiré le dollar à la hausse. L'or étant libellé en billet vert, une hausse de celui-ci rend le métal jaune plus onéreux pour les investisseurs utilisant d'autres devises.
Par ailleurs, le palladium est repassé mardi au-dessus du seuil symbolique de 2.400 dollars l'once, pour la première fois depuis mars, pour culminer à 2.416,33 dollars jeudi, avant d'effacer ses gains jeudi.
Le métal "profite d'une reprise plus rapide de la demande dans le secteur automobile", où il est majoritairement utilisé, a souligné Carsten Fritsch, analyste pour Commerzbank. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.954,28 dollars vendredi vers 15h00 GMT (17h00 à Paris), contre 1.940,55 dollars le vendredi précédent en fin de séance. Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de palladium s'échangeait dans le même temps à 2.345,37 dollars, contre 2.324,35 dollars sept jours plus tôt.
Le café coule
Les cours du café ont cédé du terrain cette semaine, pénalisés par des mouvements spéculatifs et dans un marché toujours fragilisé par une demande en berne liée aux confinements à travers le monde. "La demande des cafés et autres établissements de restauration est encore très faible", a pointé Jack Scoville, analyste de Price Group.
Cette situation est particulièrement préjudiciable au cours de l'arabica, car "la consommation à domicile se fait plutôt en faveur de mélanges qui intègrent davantage de robusta", a-t-il ajouté.
De plus, "le début de semaine a été marqué par un mouvement de vente massif de la part d'investisseurs financiers" entraînant les cours vers le bas, ont constaté Toby Donovan et Dylan Marie-Joseph, opérateurs de marché chez Sopex. Cette correction survient après une reprise continue des cours depuis juin.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de Robusta pour livraison en novembre valait 1.383 dollars vendredi à 15h15 GMT (17h15 à Paris), contre 1.433 dollars le vendredi précédent à la clôture. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'Arabica pour livraison en décembre valait 116,15 cents, contre 132,45 cents sept jours auparavant.
Le prix du métal rouge a même franchi vendredi la barre des 6.800 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME), un niveau plus vu depuis mi-juin 2018. "Les données sur la production industrielle en Chine au-delà des attentes" ont dopé le prix du cuivre dès le début de la semaine, a expliqué Fawad Razaqzada, analyste de ThinkMarkets.
Selon le Bureau national des statistiques (BNS), la production industrielle a enregistré une hausse de 5,6 % sur un an, après 4,8 % en juillet et alors que les analystes de Bloomberg tablaient sur une hausse moins prononcée (+ 5,1 %).
La Chine engloutit quantité de matières premières et la santé de son industrie influe à elle seule sur les cours des métaux de base, dont le cuivre. Contrairement à l'aluminium ou au nickel, le marché du métal rouge était par ailleurs en situation de déficit sur la période allant de janvier à juillet, selon les derniers chiffres du Bureau mondial des statistiques sur les métaux (WBMS) publiés le 16 septembre.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 6.814,00 dollars vendredi à 15h20 GMT (17h20 à Paris), contre 6.739,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
L'or fait une pause
L'or est resté stable sur la semaine, tout comme le palladium, même si ce dernier a atteint mercredi un nouveau plus haut depuis mars, avant de battre en retraite. "L'or est en chemin pour terminer la semaine à peu près au même endroit où il l'a démarré, malgré le message très accommodant délivré par la Fed et que le marché voulait entendre", a commenté Craig Erlam, analyste pour Oanda.
La Réserve fédérale américaine (Fed) a laissé inchangés ses taux d'intérêt à l'issue de sa réunion de mercredi, comme attendu, et a déclaré que le retour à la situation florissante du début de l'année était encore loin.
Mais l'institution s'est montrée plus optimiste que prévu, ce qui a tiré le dollar à la hausse. L'or étant libellé en billet vert, une hausse de celui-ci rend le métal jaune plus onéreux pour les investisseurs utilisant d'autres devises.
Par ailleurs, le palladium est repassé mardi au-dessus du seuil symbolique de 2.400 dollars l'once, pour la première fois depuis mars, pour culminer à 2.416,33 dollars jeudi, avant d'effacer ses gains jeudi.
Le métal "profite d'une reprise plus rapide de la demande dans le secteur automobile", où il est majoritairement utilisé, a souligné Carsten Fritsch, analyste pour Commerzbank. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.954,28 dollars vendredi vers 15h00 GMT (17h00 à Paris), contre 1.940,55 dollars le vendredi précédent en fin de séance. Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de palladium s'échangeait dans le même temps à 2.345,37 dollars, contre 2.324,35 dollars sept jours plus tôt.
Le café coule
Les cours du café ont cédé du terrain cette semaine, pénalisés par des mouvements spéculatifs et dans un marché toujours fragilisé par une demande en berne liée aux confinements à travers le monde. "La demande des cafés et autres établissements de restauration est encore très faible", a pointé Jack Scoville, analyste de Price Group.
Cette situation est particulièrement préjudiciable au cours de l'arabica, car "la consommation à domicile se fait plutôt en faveur de mélanges qui intègrent davantage de robusta", a-t-il ajouté.
De plus, "le début de semaine a été marqué par un mouvement de vente massif de la part d'investisseurs financiers" entraînant les cours vers le bas, ont constaté Toby Donovan et Dylan Marie-Joseph, opérateurs de marché chez Sopex. Cette correction survient après une reprise continue des cours depuis juin.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de Robusta pour livraison en novembre valait 1.383 dollars vendredi à 15h15 GMT (17h15 à Paris), contre 1.433 dollars le vendredi précédent à la clôture. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'Arabica pour livraison en décembre valait 116,15 cents, contre 132,45 cents sept jours auparavant.