Le palladium était à la hausse la semaine dernière en raison d’une baisse de production en Russie. L’or profite toujours d’un dollar faible, tout comme l’aluminium qui bénéficie également d’une reprise de la demande mondiale. Les cours du café sont tirés par le temps sec au Brésil, premier producteur mondial.
Le prix du palladium a atteint un sommet historique le 23 avril à 2.930,42 dollars l'once, galvanisé par des problèmes dans des mines en Russie, premier producteur mondial. En fin de journée, il s'échangeait pour 2.861,87 dollars, contre 2.776,48 dollars le vendredi précédent à la clôture. Nornickel, le premier producteur de palladium, souffre de problèmes d'inondations dans deux de ses mines. "Un marché restreint alors que la demande automobile est forte garantit que les prix vont rester élevés", selon Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank. Le palladium est en effet principalement utilisé par l'industrie automobile pour fabriquer des catalyseurs. Sa demande est donc dopée par les normes antipollution de plus en plus strictes à travers le monde.
L'or s'est également valorisé sur la semaine, atteignant le 22 avril 1.797,93 dollars l'once, à son plus haut depuis fin février. L'once d'or coûtait 1.776,75 dollars, contre 1.776,51 dollars sept jours plus tôt en fin de séance. Outre une baisse du cours du dollar qui a permis des achats à bon compte aux investisseurs utilisant d'autres devises, la demande physique chinoise et indienne est restée élevée, a souligné Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
L’aluminium décolle
Le prix de l'aluminium s'est apprécié la semaine dernière, atteignant le 23 avril 2.389,00 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME), une première depuis trois ans. La tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 2.366,00 dollars, contre 2.315 dollars le vendredi précédent en fin de séance. "Un dollar plus faible continue d'être favorable aux métaux, l'aluminium se positionnant en tête du peloton", ont constaté des analystes d’ING.
La hausse du cours de l'aluminium "s'inscrit dans un contexte plus large de reprise de la demande dans les principales économies", ont-ils complété. Et l'offre émanant de Chine pourrait à terme être amenée à se réduire, le président chinois Xi Jinping ayant insisté sur la volonté de son pays de jouer un rôle central dans la lutte contre le réchauffement climatique, réaffirmant l'objectif d'une neutralité carbone de la Chine d'ici 2060.
Le café profite de la météo brésilienne
Les cours du café étaient pour leur part à la hausse, dans la lignée de la semaine précédente. Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en juillet valait 1.411 dollars le 23 avril, contre 1.380 dollars le vendredi précédent à la clôture. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison au même mois valait 137,65 cents, contre 131,20 cents sept jours auparavant.
Les cours ont été portés par une offre attendue en berne du premier producteur, le Brésil. "Les craintes d'un temps sec affectant la production brésilienne se poursuivent", a noté Jack Scoville, analyste de Price Group. À ce phénomène s'ajoute le cycle biennal de l'arabica qui débouche sur l'alternance d'une année de grande floraison avec une bonne productivité avec une année de rendements moindres. En parallèle, les investisseurs tablent sur une reprise de la demande à mesure de l'avancée des campagnes de vaccination et de la réouverture progressive des lieux de consommation hors domicile, notamment en Europe.
L'or s'est également valorisé sur la semaine, atteignant le 22 avril 1.797,93 dollars l'once, à son plus haut depuis fin février. L'once d'or coûtait 1.776,75 dollars, contre 1.776,51 dollars sept jours plus tôt en fin de séance. Outre une baisse du cours du dollar qui a permis des achats à bon compte aux investisseurs utilisant d'autres devises, la demande physique chinoise et indienne est restée élevée, a souligné Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
L’aluminium décolle
Le prix de l'aluminium s'est apprécié la semaine dernière, atteignant le 23 avril 2.389,00 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME), une première depuis trois ans. La tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 2.366,00 dollars, contre 2.315 dollars le vendredi précédent en fin de séance. "Un dollar plus faible continue d'être favorable aux métaux, l'aluminium se positionnant en tête du peloton", ont constaté des analystes d’ING.
La hausse du cours de l'aluminium "s'inscrit dans un contexte plus large de reprise de la demande dans les principales économies", ont-ils complété. Et l'offre émanant de Chine pourrait à terme être amenée à se réduire, le président chinois Xi Jinping ayant insisté sur la volonté de son pays de jouer un rôle central dans la lutte contre le réchauffement climatique, réaffirmant l'objectif d'une neutralité carbone de la Chine d'ici 2060.
Le café profite de la météo brésilienne
Les cours du café étaient pour leur part à la hausse, dans la lignée de la semaine précédente. Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en juillet valait 1.411 dollars le 23 avril, contre 1.380 dollars le vendredi précédent à la clôture. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison au même mois valait 137,65 cents, contre 131,20 cents sept jours auparavant.
Les cours ont été portés par une offre attendue en berne du premier producteur, le Brésil. "Les craintes d'un temps sec affectant la production brésilienne se poursuivent", a noté Jack Scoville, analyste de Price Group. À ce phénomène s'ajoute le cycle biennal de l'arabica qui débouche sur l'alternance d'une année de grande floraison avec une bonne productivité avec une année de rendements moindres. En parallèle, les investisseurs tablent sur une reprise de la demande à mesure de l'avancée des campagnes de vaccination et de la réouverture progressive des lieux de consommation hors domicile, notamment en Europe.