Les céréaliers français confirment une récolte de blé 2013 satisfaisante mais se disent préoccupés par leur revenu moyen en baisse par rapport à 2012 et demandent au gouvernement d'intégrer la variabilité de leurs revenus dans la mise en place de la PAC.
Les céréaliers français ont enregistré une croissance lors de leur récolte de blé en 2013, mais soulignent cependant la baisse de leurs revenus. Estimée à 36,7 millions de tonnes (Mt), la récolte de blé 2013 atteint son troisième meilleur niveau depuis 2000, pour un rendement moyen à 73,4 quintaux par hectare légèrement supérieur à celui des cinq dernières années et des teneurs en protéines correctes malgré une nouvelle érosion.
Revenus en baisse en 2013
"Le premier bilan que fait l'AGPB (Association générale des producteurs de blé) de la récolte intègre des paramètres d'évolution des charges et des prix", a expliqué mardi 17 septembre Philippe Pinta, son président. Les charges à l'hectare en blé seraient largement supérieures à celles de 2012 pour atteindre un nouveau record, les postes mécanisation et intrants expliquant l'essentiel de la hausse, selon des données d'Arvalis, l'Institut du végétal. "En ce qui concerne les prix, nous évaluons à 165 euros la tonne, ce qui sera payé en moyenne aux producteurs pour leur blé en 2013", a rappelé Philippe Pinta, soit une baisse de 50 euros par tonne par rapport à 2012. Pour les oléagineux, la baisse est estimée entre 80 et 100 euros la tonne. Ainsi, le revenu moyen des exploitants pourrait s'établir au mieux au tiers de son niveau 2012 et à la moitié du revenu moyen des trois dernières années, selon l'association.
Rappelant les aléas auxquels est soumise leur activité, les céréaliers demandent au gouvernement un niveau d'aide apte à les sécuriser face à la volatilité des conditions économiques et aux incertitudes climatiques dans le cadre de la nouvelle PAC. Excluant tout redéploiement d'aides à des fins de redistribution aux premiers hectares des exploitations, les céréaliers préconisent une "convergence nationale des aides qui soit partielle et progressive" sur la période 2014-2020.
Revenus en baisse en 2013
"Le premier bilan que fait l'AGPB (Association générale des producteurs de blé) de la récolte intègre des paramètres d'évolution des charges et des prix", a expliqué mardi 17 septembre Philippe Pinta, son président. Les charges à l'hectare en blé seraient largement supérieures à celles de 2012 pour atteindre un nouveau record, les postes mécanisation et intrants expliquant l'essentiel de la hausse, selon des données d'Arvalis, l'Institut du végétal. "En ce qui concerne les prix, nous évaluons à 165 euros la tonne, ce qui sera payé en moyenne aux producteurs pour leur blé en 2013", a rappelé Philippe Pinta, soit une baisse de 50 euros par tonne par rapport à 2012. Pour les oléagineux, la baisse est estimée entre 80 et 100 euros la tonne. Ainsi, le revenu moyen des exploitants pourrait s'établir au mieux au tiers de son niveau 2012 et à la moitié du revenu moyen des trois dernières années, selon l'association.
Rappelant les aléas auxquels est soumise leur activité, les céréaliers demandent au gouvernement un niveau d'aide apte à les sécuriser face à la volatilité des conditions économiques et aux incertitudes climatiques dans le cadre de la nouvelle PAC. Excluant tout redéploiement d'aides à des fins de redistribution aux premiers hectares des exploitations, les céréaliers préconisent une "convergence nationale des aides qui soit partielle et progressive" sur la période 2014-2020.