Après subi une baisse, les métaux ont achevé le mois de septembre sur un rebond. Quant au cacao, il a culminé à son plus haut niveau depuis bien longtemps.
Les cours des métaux industriels se sont repris la dernière semaine de septembre sur la Bourse des métaux de Londres (LME). Ce rebond a illustré la confirmation d'une rumeur de marché selon laquelle le LME envisagerait l'interdiction des métaux russes.
Jusque-là, les métaux de base poursuivaient leur baisse, subissant de plein fouet les craintes de récession mondiale qui pèsent sur la demande, dans un contexte de prix de l'électricité élevés qui pèsent sur les fonderies des métaux, très énergivores.
Le London Metal Exchange a confirmé le 29 septembre, dans un document signé par son PDG Matthew Chamberlain, étudier l'option de la publication d'un document recueillant l'avis du marché quant à "l'acceptabilité du métal russe sur le marché".
Selon la presse financière, la bourse londonienne intégrerait la possibilité d'interdire l'entrée de nouveaux métaux russes sur le marché, faisant craindre aux investisseurs une pénurie et poussant les cours vers le haut.
Le nickel et l'aluminium ont grimpé
"Aucune décision n'a encore été prise quant à la publication d'un tel document", précise le LME.
Jusqu'à présent, l'institution s'est conformée aux sanctions occidentales contre la Russie après l'invasion de l'Ukraine, qui ne s'appliquent pas pour le moment au commerce des métaux.
Sur le LME, "c'est surtout le prix du nickel qui a réagi, car la Russie est l'un des principaux fournisseurs des marchés mondiaux, avec près de 10 % de la production et 15 % des exportations mondiales", expliquent les analystes de Commerzbank.
"Comme certaines entreprises occidentales boycottent de toute façon volontairement les importations de métaux en provenance de Russie, l'impact d'une éventuelle interdiction du LME pourrait s'avérer plus faible que prévu", tempèrent-ils néanmoins.
Si le nickel s'est repris en fin de semaine avec cette nouvelle, il n'a pas effacé ses pertes sur sept jours, s'échangeant à 22.100,00 dollars la tonne sur le LME dans l'après-midi contre 23.411,00 dollars la tonne le vendredi précédent.
Comme le nickel, l'aluminium est également dépendant des exportations russes, le groupe russe Rusal figurant parmi les premiers producteurs industriels d'aluminium au monde.
L'aluminium, qui avait touché en milieu de semaine dernière un plus bas depuis février 2021 à 2.080,50 dollars la tonne, a grimpé après la nouvelle, évoluant désormais à 2.180,00 dollars la tonne contre 2.165,00 dollars à la clôture sept jours plus tôt.
L'or remonté
Le prix de l'or a légèrement augmenté sur sept jours, un mouvement modéré qui masque une semaine de turbulences sur le marché aurifère dans le sillage des perturbations sur les devises et les obligations.
Le 28 septembre, l'once ne coûtait que 1.614,96 dollars, un prix au plus bas depuis avril 2020, l'or ployant face au dollar, qui profite de la politique déterminée de la Réserve fédérale américaine (Fed) et de la santé de l'économie aux États-Unis.
"La Fed monte ses taux dans une économie vigoureuse et cela force les autres banques centrales à monter les leurs dans des économies en berne", note Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
Les taux plus élevés fait monter le rendement des obligations d'État, et rend par comparaison l'or, métal sans rendement, moins attractif.
Dans ce contexte, le marché surveillera la semaine prochaine le rapport sur l'emploi américain, qui pourrait influencer la direction du dollar.
"Un marché du travail qui résiste pourrait pousser la Fed à remoneter ses taux encore plus haut", explique Han Tan, analyste chez Exinity, tandis que "des signes de détérioration de l'emploi américain pourraient soulager le cours du lingot".
L'once d'or s'échangeait pour 1.673,73 dollars, contre 1.643,94 dollars une semaine plus tôt en fin d'échanges.
Jusque-là, les métaux de base poursuivaient leur baisse, subissant de plein fouet les craintes de récession mondiale qui pèsent sur la demande, dans un contexte de prix de l'électricité élevés qui pèsent sur les fonderies des métaux, très énergivores.
Le London Metal Exchange a confirmé le 29 septembre, dans un document signé par son PDG Matthew Chamberlain, étudier l'option de la publication d'un document recueillant l'avis du marché quant à "l'acceptabilité du métal russe sur le marché".
Selon la presse financière, la bourse londonienne intégrerait la possibilité d'interdire l'entrée de nouveaux métaux russes sur le marché, faisant craindre aux investisseurs une pénurie et poussant les cours vers le haut.
Le nickel et l'aluminium ont grimpé
"Aucune décision n'a encore été prise quant à la publication d'un tel document", précise le LME.
Jusqu'à présent, l'institution s'est conformée aux sanctions occidentales contre la Russie après l'invasion de l'Ukraine, qui ne s'appliquent pas pour le moment au commerce des métaux.
Sur le LME, "c'est surtout le prix du nickel qui a réagi, car la Russie est l'un des principaux fournisseurs des marchés mondiaux, avec près de 10 % de la production et 15 % des exportations mondiales", expliquent les analystes de Commerzbank.
"Comme certaines entreprises occidentales boycottent de toute façon volontairement les importations de métaux en provenance de Russie, l'impact d'une éventuelle interdiction du LME pourrait s'avérer plus faible que prévu", tempèrent-ils néanmoins.
Si le nickel s'est repris en fin de semaine avec cette nouvelle, il n'a pas effacé ses pertes sur sept jours, s'échangeant à 22.100,00 dollars la tonne sur le LME dans l'après-midi contre 23.411,00 dollars la tonne le vendredi précédent.
Comme le nickel, l'aluminium est également dépendant des exportations russes, le groupe russe Rusal figurant parmi les premiers producteurs industriels d'aluminium au monde.
L'aluminium, qui avait touché en milieu de semaine dernière un plus bas depuis février 2021 à 2.080,50 dollars la tonne, a grimpé après la nouvelle, évoluant désormais à 2.180,00 dollars la tonne contre 2.165,00 dollars à la clôture sept jours plus tôt.
L'or remonté
Le prix de l'or a légèrement augmenté sur sept jours, un mouvement modéré qui masque une semaine de turbulences sur le marché aurifère dans le sillage des perturbations sur les devises et les obligations.
Le 28 septembre, l'once ne coûtait que 1.614,96 dollars, un prix au plus bas depuis avril 2020, l'or ployant face au dollar, qui profite de la politique déterminée de la Réserve fédérale américaine (Fed) et de la santé de l'économie aux États-Unis.
"La Fed monte ses taux dans une économie vigoureuse et cela force les autres banques centrales à monter les leurs dans des économies en berne", note Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
Les taux plus élevés fait monter le rendement des obligations d'État, et rend par comparaison l'or, métal sans rendement, moins attractif.
Dans ce contexte, le marché surveillera la semaine prochaine le rapport sur l'emploi américain, qui pourrait influencer la direction du dollar.
"Un marché du travail qui résiste pourrait pousser la Fed à remoneter ses taux encore plus haut", explique Han Tan, analyste chez Exinity, tandis que "des signes de détérioration de l'emploi américain pourraient soulager le cours du lingot".
L'once d'or s'échangeait pour 1.673,73 dollars, contre 1.643,94 dollars une semaine plus tôt en fin d'échanges.