La campagne cacaoyère 2013-2014 s'est ouverte mercredi 2 octobre en Côte d'Ivoire avec un prix d'achat garanti aux planteurs fixé à 750 francs CFA (1,14 euro) le kilo de cacao, en hausse de 3,4 % par rapport à l'exercice précédent, selon le Conseil du café-cacao, l'organe de gestion de la filière.
La campagne cacaoyère vient de s'ouvrir en Côte d'Ivoire, avec un prix d'achat en légère hausse, à 750 francs CFA (1,14 euro) le kilo de cacao. Lors de la précédente campagne, le prix garanti était de 725 F CFA (1,10 euro) le kilo. Les producteurs avaient ainsi engrangé 1017,71 milliards de FCFA (1,5 milliard d'euros) grâce à "la qualité des fèves vendues", selon le Conseil du café-cacao (CCC). "Ce prix est bon", a commenté le président du conseil d'administration du CCC, Lambert Kouassi Konan, dont la structure a été créée en 2011. Dans les médias ivoiriens, des producteurs et syndicats, se plaignant de ne pas gagner assez, ont pourtant exigé un prix de 1000 F CFA (1,52 euro le kilo) ou plus, sous peine de ne pas effectuer de récolte.
Restauration du CCC
La Côte d'Ivoire avait décidé en novembre 2011 de restaurer le CCC, un organe public de régulation de la filière cacao, et d'établir un prix garanti aux paysans après plus d'une décennie de libéralisation du secteur, marquée par des détournements massifs et une paupérisation des planteurs. Depuis 2012, la CCC vend ainsi par anticipation de 70 à 80 % de la récolte nationale. Un système qui a "largement contribué au succès de la campagne écoulée", a estimé Lambert Kouassi Konan.
Quelque 1,41 million de tonnes de cacao ont été achetées aux paysans lors de la campagne 2012-2013 contre 1,43 million en 2011-2012, soit une baisse de 1,59 %, selon les chiffres officiels. Les exportations ont augmenté, à la même période, de 5,1 % pour s'établir à 1,46 million de tonnes, contre 1,39 lors de la campagne précédente, en raison du stock restant. La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec plus de 35 % de parts de marché. Le cacao et le café représentent 40 % des recettes d'exportation du pays et environ 20 % de son PIB.
Restauration du CCC
La Côte d'Ivoire avait décidé en novembre 2011 de restaurer le CCC, un organe public de régulation de la filière cacao, et d'établir un prix garanti aux paysans après plus d'une décennie de libéralisation du secteur, marquée par des détournements massifs et une paupérisation des planteurs. Depuis 2012, la CCC vend ainsi par anticipation de 70 à 80 % de la récolte nationale. Un système qui a "largement contribué au succès de la campagne écoulée", a estimé Lambert Kouassi Konan.
Quelque 1,41 million de tonnes de cacao ont été achetées aux paysans lors de la campagne 2012-2013 contre 1,43 million en 2011-2012, soit une baisse de 1,59 %, selon les chiffres officiels. Les exportations ont augmenté, à la même période, de 5,1 % pour s'établir à 1,46 million de tonnes, contre 1,39 lors de la campagne précédente, en raison du stock restant. La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec plus de 35 % de parts de marché. Le cacao et le café représentent 40 % des recettes d'exportation du pays et environ 20 % de son PIB.