Les prix des matières premières alimentaires ont divergé la semaine dernière, le cacao montant jusqu'à de nouveaux plus hauts depuis 2011, tandis que le café et le sucre continuaient sur leur tendance baissière observée ces dernières semaines.
Le cacao de nouveau au plus haut depuis 2011
Les cours du cacao ont encore grimpé la semaine dernière, atteignant de nouveaux plus hauts depuis 2011. La fève brune est ainsi montée jusqu'à 1.965 livres sterling la tonne mercredi 4 juin à Londres, son maximum depuis juillet 2011, et à 3.104 dollars la tonne jeudi 5 juin à New York, son niveau le plus élevé depuis août 2011.
Cette hausse est principalement attribuable à l'intérêt des investisseurs spéculatifs, qui se positionnent à l'achat, a expliqué Sterling Smith, analyste chez Citi.
"La météo continue d'être très bénéfique au développement de la récolte (en Afrique de l'Ouest, principale zone productrice) et la récolte secondaire (d'avril à septembre) devrait donner de bons résultats. Quand ces approvisionnements arriveront sur le marché, nous devrions voir les prix se stabiliser, voire baisser", a-t-il prévenu.
Ces bonnes perspectives de récolte ont été prises en compte par l'Organisation internationale du cacao (ICCO), qui a récemment revu en hausse ses prévisions de production mondiale pour la saison 2013-2014.
L'ICCO envisage désormais une production mondiale de 4,162 millions de tonnes, en hausse de 5,9 % par rapport à la saison dernière. Du coup, le déficit d'offre sur le marché mondial du cacao se limiterait à 75.000 tonnes, contre 115.000 tonnes auparavant estimées.
Mais "les perspectives pour le futur sont plus inquiétantes, puisque la production mondiale de cacao en 2014-2015 pourrait être durement atteinte par le phénomène climatique El Niño", ont souligné les économistes de Commerzbank.
Le phénomène El Niño se traduit par un réchauffement des eaux de surface de l'océan Pacifique central et oriental et entraîne diverses perturbations climatiques dans plusieurs régions du monde.
Le café continue de chuter
Les cours du café ont poursuivi leur recul la semaine dernière, tombant à leur plus bas niveau depuis mi-février, à 167,35 cents la livre pour l'arabica mardi à New York et à 1.883 dollars la tonne pour le robusta jeudi 5 juin à Londres.
"La tension liée à la sécheresse brésilienne est partie pour l'instant et l'arabica est tombé dans un marché baissier", a expliqué Sterling Smith.
Le Brésil, premier producteur mondial de café (principalement d'arabica), a connu une période de sécheresse exceptionnelle en début d'année, ce qui a fait craindre l'apparition d'un déficit d'offre et porté mi-avril les cours de l'arabica à des plus hauts en deux ans.
Des pluies tardives ont ensuite quelque peu rassuré les investisseurs sur l'état de la récolte.
Toutefois, "l'idée selon laquelle ces pluies ont effectivement amélioré la récolte est discutable", a jugé l'analyste de Citi, qui envisage toujours une production brésilienne d'environ 45 millions de sacs de 60 kg.
Selon la Conab, une agence du ministère brésilien de l'Agriculture, la production brésilienne de café devrait s'établir à 44,6 millions de sacs de 60 kg en 2014, soit 9,33 % de moins qu'en 2013.
Le sucre s'affaisse également
Les cours du sucre ont poursuivi leur déclin la semaine dernière en l'absence d'informations nouvelles, tombant à 460 dollars la tonne jeudi 5 juin à Londres, un plus bas en sept semaines, et à 16,81 cents la livre à New York, un minimum en cinq semaines.
"Les nouvelles restent dures à trouver. Le marché semble penser qu'il y a assez d'offre de sucre pour le moment", a indiqué Jack Scoville, analyste de Price Future Group.
Le marché mondial du sucre affiche un excédent d'offre depuis maintenant quatre saisons. La saison actuelle, qui se termine fin septembre, devrait ainsi enregistrer un surplus de production de 4,427 millions de tonnes, selon l'Organisation internationale du sucre (ISO).
Sur le Liffe de Londres, la tonne de cacao pour livraison en juillet valait 1.959 livres sterling vendredi 6 juin, contre 1.951 livres sterling le vendredi précédent. Sur le ICE Futures US de New York, la tonne pour livraison en juillet valait 3.097 dollars, contre 3.079 dollars sept jours plus tôt.
A Londres, la tonne de robusta pour livraison en juillet valait 1.899 dollars, contre 1.920 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre d'arabicapour livraison en juillet valait 170,10 cents, contre 177,85 cents sept jours auparavant.
A Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en août valait 460,50 dollars, contre 468,90 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de sucre brut pour livraison en juillet valait 16,90 cents, contre 17,27 cents sept jours auparavant.
Les cours du cacao ont encore grimpé la semaine dernière, atteignant de nouveaux plus hauts depuis 2011. La fève brune est ainsi montée jusqu'à 1.965 livres sterling la tonne mercredi 4 juin à Londres, son maximum depuis juillet 2011, et à 3.104 dollars la tonne jeudi 5 juin à New York, son niveau le plus élevé depuis août 2011.
Cette hausse est principalement attribuable à l'intérêt des investisseurs spéculatifs, qui se positionnent à l'achat, a expliqué Sterling Smith, analyste chez Citi.
"La météo continue d'être très bénéfique au développement de la récolte (en Afrique de l'Ouest, principale zone productrice) et la récolte secondaire (d'avril à septembre) devrait donner de bons résultats. Quand ces approvisionnements arriveront sur le marché, nous devrions voir les prix se stabiliser, voire baisser", a-t-il prévenu.
Ces bonnes perspectives de récolte ont été prises en compte par l'Organisation internationale du cacao (ICCO), qui a récemment revu en hausse ses prévisions de production mondiale pour la saison 2013-2014.
L'ICCO envisage désormais une production mondiale de 4,162 millions de tonnes, en hausse de 5,9 % par rapport à la saison dernière. Du coup, le déficit d'offre sur le marché mondial du cacao se limiterait à 75.000 tonnes, contre 115.000 tonnes auparavant estimées.
Mais "les perspectives pour le futur sont plus inquiétantes, puisque la production mondiale de cacao en 2014-2015 pourrait être durement atteinte par le phénomène climatique El Niño", ont souligné les économistes de Commerzbank.
Le phénomène El Niño se traduit par un réchauffement des eaux de surface de l'océan Pacifique central et oriental et entraîne diverses perturbations climatiques dans plusieurs régions du monde.
Le café continue de chuter
Les cours du café ont poursuivi leur recul la semaine dernière, tombant à leur plus bas niveau depuis mi-février, à 167,35 cents la livre pour l'arabica mardi à New York et à 1.883 dollars la tonne pour le robusta jeudi 5 juin à Londres.
"La tension liée à la sécheresse brésilienne est partie pour l'instant et l'arabica est tombé dans un marché baissier", a expliqué Sterling Smith.
Le Brésil, premier producteur mondial de café (principalement d'arabica), a connu une période de sécheresse exceptionnelle en début d'année, ce qui a fait craindre l'apparition d'un déficit d'offre et porté mi-avril les cours de l'arabica à des plus hauts en deux ans.
Des pluies tardives ont ensuite quelque peu rassuré les investisseurs sur l'état de la récolte.
Toutefois, "l'idée selon laquelle ces pluies ont effectivement amélioré la récolte est discutable", a jugé l'analyste de Citi, qui envisage toujours une production brésilienne d'environ 45 millions de sacs de 60 kg.
Selon la Conab, une agence du ministère brésilien de l'Agriculture, la production brésilienne de café devrait s'établir à 44,6 millions de sacs de 60 kg en 2014, soit 9,33 % de moins qu'en 2013.
Le sucre s'affaisse également
Les cours du sucre ont poursuivi leur déclin la semaine dernière en l'absence d'informations nouvelles, tombant à 460 dollars la tonne jeudi 5 juin à Londres, un plus bas en sept semaines, et à 16,81 cents la livre à New York, un minimum en cinq semaines.
"Les nouvelles restent dures à trouver. Le marché semble penser qu'il y a assez d'offre de sucre pour le moment", a indiqué Jack Scoville, analyste de Price Future Group.
Le marché mondial du sucre affiche un excédent d'offre depuis maintenant quatre saisons. La saison actuelle, qui se termine fin septembre, devrait ainsi enregistrer un surplus de production de 4,427 millions de tonnes, selon l'Organisation internationale du sucre (ISO).
Sur le Liffe de Londres, la tonne de cacao pour livraison en juillet valait 1.959 livres sterling vendredi 6 juin, contre 1.951 livres sterling le vendredi précédent. Sur le ICE Futures US de New York, la tonne pour livraison en juillet valait 3.097 dollars, contre 3.079 dollars sept jours plus tôt.
A Londres, la tonne de robusta pour livraison en juillet valait 1.899 dollars, contre 1.920 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre d'arabicapour livraison en juillet valait 170,10 cents, contre 177,85 cents sept jours auparavant.
A Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en août valait 460,50 dollars, contre 468,90 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de sucre brut pour livraison en juillet valait 16,90 cents, contre 17,27 cents sept jours auparavant.