Après avoir connu sa meilleure performance hebdomadaire depuis 2011 la semaine dernière, l'or s'apprête à signer sa pire chute depuis la même année, en conclusion d'une semaine noire sur l'ensemble des marchés mondiaux.
"Pas même une valeur refuge comme l'or n'a échappé à la brutale dégringolade des marchés, alors que la panique autour de la pandémie a percuté les actions du monde entier et forcé les investisseurs à couvrir leurs appels de marge", a expliqué Lukman Otunuga, analyste pour FXTM, alors que l'or perdait environ 6,5 % la semaine dernière. Un appel de marge consiste pour un investisseur à apporter des fonds supplémentaires censés couvrir la dépréciation d'une position ouverte sur le marché. Faute de quoi, l'investisseur risque de voir sa position clôturée.
Selon Lukman Otunuga, les investisseurs ont pu opter pour vendre le métal précieux, qui avait atteint lundi un plus haut en sept ans, à 1.703,39 dollars l'once. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.565,60 dollars vendredi 13 mars, contre 1.673,83 dollars le vendredi précédent. Le palladium a également souffert, perdant temporairement jeudi près de 30 %, retombant à son niveau d'octobre. Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de palladium valait 1.803,04 dollars, contre 2.584,13 dollars à la fin de la semaine précédente.
Aluminium au minimum
Le cours de l'aluminium a touché jeudi un plus bas depuis octobre 2016, à 1.644 dollars la tonne, sous l'effet du recul attendu de la demande chinoise en 2020. "Les prix de l'aluminium continuent de s'affaiblir en raison des perspectives de la demande", ont estimé Warren Patterson et Wenyu Yao, analystes de ING. Daniel Briesemann, de Commerzbank, observe toutefois que "les métaux de base ont relativement bien résisté ces dernières semaines", contrairement notamment au pétrole dont les prix ont chuté de moitié depuis le début de l'année.
La situation sanitaire en Chine, premier pays touché par le nouveau coronavirus et aussi premier importateur mondial de matières premières, connaît ces derniers jours une très sensible amélioration. Ainsi Pékin a rapporté vendredi seulement huit nouvelles contaminations par le coronavirus, soit le chiffre le plus bas depuis le début de la publication des statistiques sur l'épidémie mi-janvier. Les investisseurs et observateurs de marché attendent désormais une salve de données économiques chinoises lundi, qui donneront notamment une idée de l'impact de l'épidémie sur la production industrielle et des mesures drastiques prises pour l'endiguer.
Sur le London Metal Exchange, la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 1.671 dollars vendredi, contre 1.685 dollars le vendredi précédent. Celle de cuivre a également touché un plus bas depuis octobre 2016, à 5.440 dollars, et s'échangeait vendredi à 5.480 dollars, contre 5.607 dollars le vendredi précédent.
Le sucre plonge
Les cours du sucre ont perdu du terrain la semaine dernière sous l'effet combiné d'un pétrole bas, d'une monnaie brésilienne affaiblie et des inquiétudes sur la demande. Ils sont tombés lundi à Londres et jeudi à New York à des niveaux plus vus depuis respectivement début décembre et fin septembre. La baisse des prix du pétrole brut, de l'ordre de 25 % cette semaine à la suite d'une guerre des prix déclenchée par l'Arabie saoudite après l'échec des négociations le vendredi précédent avec son allié russe, encourage les raffineries à limiter l'utilisation de canne à sucre pour la production d'éthanol, ce qui a pour effet d'augmenter la disponibilité du sucre sur le marché mondial.
"L’effondrement du réal brésilien", qui a atteint un plus bas historique jeudi face au dollar, accélère également la baisse des cours, a complété Thomas Kujawa, analyste de Sucden. Quand la monnaie du Brésil, premier producteur mondial, est affaiblie, les exportateurs peuvent se permettre d'accepter des prix plus bas sur le marché international puisqu'ils sont fixés en dollar et qu'ils réalisent un bénéfice en reconvertissant leurs gains en réais. À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mai valait 358,20 dollars, contre 370,30 dollars le vendredi précédent. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mai valait 11,81 cents, contre 13,02 cents sept jours auparavant à la clôture.
Selon Lukman Otunuga, les investisseurs ont pu opter pour vendre le métal précieux, qui avait atteint lundi un plus haut en sept ans, à 1.703,39 dollars l'once. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.565,60 dollars vendredi 13 mars, contre 1.673,83 dollars le vendredi précédent. Le palladium a également souffert, perdant temporairement jeudi près de 30 %, retombant à son niveau d'octobre. Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de palladium valait 1.803,04 dollars, contre 2.584,13 dollars à la fin de la semaine précédente.
Aluminium au minimum
Le cours de l'aluminium a touché jeudi un plus bas depuis octobre 2016, à 1.644 dollars la tonne, sous l'effet du recul attendu de la demande chinoise en 2020. "Les prix de l'aluminium continuent de s'affaiblir en raison des perspectives de la demande", ont estimé Warren Patterson et Wenyu Yao, analystes de ING. Daniel Briesemann, de Commerzbank, observe toutefois que "les métaux de base ont relativement bien résisté ces dernières semaines", contrairement notamment au pétrole dont les prix ont chuté de moitié depuis le début de l'année.
La situation sanitaire en Chine, premier pays touché par le nouveau coronavirus et aussi premier importateur mondial de matières premières, connaît ces derniers jours une très sensible amélioration. Ainsi Pékin a rapporté vendredi seulement huit nouvelles contaminations par le coronavirus, soit le chiffre le plus bas depuis le début de la publication des statistiques sur l'épidémie mi-janvier. Les investisseurs et observateurs de marché attendent désormais une salve de données économiques chinoises lundi, qui donneront notamment une idée de l'impact de l'épidémie sur la production industrielle et des mesures drastiques prises pour l'endiguer.
Sur le London Metal Exchange, la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 1.671 dollars vendredi, contre 1.685 dollars le vendredi précédent. Celle de cuivre a également touché un plus bas depuis octobre 2016, à 5.440 dollars, et s'échangeait vendredi à 5.480 dollars, contre 5.607 dollars le vendredi précédent.
Le sucre plonge
Les cours du sucre ont perdu du terrain la semaine dernière sous l'effet combiné d'un pétrole bas, d'une monnaie brésilienne affaiblie et des inquiétudes sur la demande. Ils sont tombés lundi à Londres et jeudi à New York à des niveaux plus vus depuis respectivement début décembre et fin septembre. La baisse des prix du pétrole brut, de l'ordre de 25 % cette semaine à la suite d'une guerre des prix déclenchée par l'Arabie saoudite après l'échec des négociations le vendredi précédent avec son allié russe, encourage les raffineries à limiter l'utilisation de canne à sucre pour la production d'éthanol, ce qui a pour effet d'augmenter la disponibilité du sucre sur le marché mondial.
"L’effondrement du réal brésilien", qui a atteint un plus bas historique jeudi face au dollar, accélère également la baisse des cours, a complété Thomas Kujawa, analyste de Sucden. Quand la monnaie du Brésil, premier producteur mondial, est affaiblie, les exportateurs peuvent se permettre d'accepter des prix plus bas sur le marché international puisqu'ils sont fixés en dollar et qu'ils réalisent un bénéfice en reconvertissant leurs gains en réais. À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mai valait 358,20 dollars, contre 370,30 dollars le vendredi précédent. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mai valait 11,81 cents, contre 13,02 cents sept jours auparavant à la clôture.