Matières premières : nouveau record pour le palladium

L'or a progressé en début de semaine avant d'effacer ses gains tandis que le palladium a encore battu des records.
Le métal jaune s'est apprécié "grâce aux signaux contradictoires concernant les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine et à la faiblesse du dollar", a résumé Lukman Otunuga, analyste pour FXTM. L'or a en revanche effacé la majorité de ses gains vendredi 6 décembre après des données sur l'emploi américain bien meilleures que prévu, qui ont profité au dollar. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.467,45 dollars vendredi, contre 1.463,74 dollars le vendredi précédent à la clôture. Quant au palladium, il a encore grimpé à des niveaux inédits. Jeudi, il est monté jusqu'à 1.878,32 dollars l'once. Pour Daniel Briesemann, analyste chez Commerzbank, cette tendance est "exagérée" et une correction n'est pas à exclure. Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de palladium valait pour sa part 1.875,91 dollars, contre 1.842,10 dollars à la fin de la semaine précédente.

Le cuivre progresse

"Après un début de semaine volatil, les prix des métaux du LME sont restés dans une fourchette étroite (jeudi) tandis que le marché attend de nouvelles informations sur les discussions commerciales", ont commenté Warren Patterson et Wenyu Yao, analystes pour ING. Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.919 dollars vendredi, contre 5.864 dollars le vendredi précédent à la clôture.

Le sucre et le café montent

Le sucre a progressé sur la semaine, culminant vendredi à 13,18 cents à New York, un plus haut depuis février. "Il y a eu de bonnes nouvelles (mardi) pour ceux qui parient sur une hausse du sucre, avec l'Association indienne des raffineries de sucre (Isma) qui a rapporté que la production de sucre pour la saison 2019-2020 en Inde était pour l'instant de 1,89 million de tonnes à fin novembre, soit une baisse de 54 % sur un an", ont souligné Warren Patterson et Wenyu Yao, pour ING. Néanmoins, "les stocks (du pays) restent abondants, ce qui continue à menacer l'équilibre du marché", ont-ils précisé. La semaine dernière, le sucre a également pu bénéficier du sommet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés. En début de semaine, certains membres ont évoqué des baisses de production supplémentaires, ce qui a contribué à faire monter les prix. Au Brésil, premier producteur mondial de canne à sucre, la récolte a tendance à servir plutôt à faire de l'éthanol si les prix de l'essence sont élevés, rendant donc la production de sucre moins abondante, ce qui fait monter les cours. "La perspective de moins de brut disponible sur le marché signifie une plus forte demande d'éthanol et peut-être une hausse des prix" du sucre, a expliqué Jack Scoville, analyste pour Price Futures Group. À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mars valait 348,20 dollars, contre 344,90 dollars le vendredi précédent. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars valait 13,16 cents, contre 12,94 cents sept jours auparavant.
Quant à l'arabica, il a battu de nouveaux records en atteignant 127,25 dollars vendredi, pour la première fois depuis environ un an, soutenu par "le manque d'offre" au Brésil et en Amérique centrale à cause de la météo, selon Jack Scoville. Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en mars valait 1.416 dollars vendredi, contre 1.406 dollars le vendredi précédent. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en mars valait 126,50 cents, contre 119,05 cents sept jours auparavant.

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