Les avancées de la guerre commerciale sino-américaine et les tensions entre les États-Unis et l'Iran au Moyen-Orient ont animé les cours des matières premières cette semaine, agitant notamment le marché de l'or et soutenant celui du cuivre.
Les investisseurs ont ainsi pris connaissance jeudi 9 janvier de la visite du Vice-Premier ministre chinois, Liu He, à Washington du 13 au 15 janvier pour signer l'accord préliminaire conçu comme une trêve dans la guerre commerciale entre les deux premières économies mondiales.
"L'accord commercial de 'phase 1' entre les États-Unis et la Chine se rapproche", a salué Fawad Razaqzada, de Forex.com. "Il pourrait soutenir la croissance économique de la deuxième économie du monde, et donc alimenter la demande en métaux industriels, dont le cuivre", a complété l'analyste. Le président américain avait annoncé le 31 décembre qu'il signerait le 15 janvier, à la Maison-Blanche, l'accord partiel conclu avec la Chine après des mois d'affrontement à coup de droits de douane punitifs. Sur le London Metal Exchange, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 6.185,00 dollars vendredi, contre 6.129,50 dollars le vendredi précédent à la clôture.
L'or sursaute
L'or, traditionnelle valeur refuge, est monté la semaine dernière à des niveaux plus vus depuis plus de six ans et demi dans un contexte d'incertitudes politiques avec la montée des tensions au Moyen-Orient. Le métal jaune a atteint le 8 janvier un plus haut depuis mars 2013, à 1.611,42 dollars l'once. Après un premier pic qui a immédiatement suivi la frappe américaine qui a tué le général iranien Qassem Soleimani, l'or a connu une nouvelle poussée de fièvre dans la nuit de mardi à mercredi avec la riposte iranienne contre deux bases américaines en Irak. Mais le métal précieux n'aura pas brillé bien longtemps, les investisseurs étant désormais "moins préoccupés par la situation entre les États-Unis et l'Iran", a souligné Carlo Alberto De Casa, analyste pour ActivTrades. Mercredi, le président américain n'a en effet pas opté pour une réponse militaire aux attaques iraniennes.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.555,33 dollars vendredi, contre 1.552,20 dollars le vendredi précédent. Quant au palladium, "il semble toujours ignorer les informations négatives", a relevé Daniel Briesemann, analyste pour Commerzbank, en référence aux baisses de ventes de voitures, dans lesquelles est utilisé le métal précieux. Le palladium a atteint jeudi un nouveau record à 2.148,81 dollars l'once. Vendredi, elle valait 2.117,33 dollars, contre 1.989,83 dollars à la fin de la semaine précédente.
Café en baisse
Les cours du café étaient dans le rouge la semaine dernière malgré l'annonce par l'Organisation internationale du café (ICO) d'un déficit de 0,63 million de sacs pour la saison 2019-2020. Selon le dernier rapport de l'institution publié mercredi, la production est attendue en baisse de 0,9 % à 168,71 millions de sacs tandis que la demande augmente, à 169,34 millions de sacs. Mais "les prix ne répondent que modérément", a commenté Michaela Kuhl, analyste de Commerzbank, "car l'ICO a formellement indiqué que cette tension sur le marché ne se poursuivrait pas pendant l'année".
Lundi, la Compagnie nationale d'approvisionnement du Brésil (Conab), premier producteur mondial, avait confirmé la chute déjà pressentie de sa production de plus de 20 %, une situation liée aux conditions climatiques et au cycle biennal de l'arabica qui produit naturellement moins une année sur deux. Sur le Liffe de Londres, la tonne de Robusta pour livraison en mars valait 1.316 vendredi, contre 1.372 dollars le vendredi précédent. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'Arabica pour livraison en mars valait 117,85 cents, contre 126,35 cents sept jours auparavant.
"L'accord commercial de 'phase 1' entre les États-Unis et la Chine se rapproche", a salué Fawad Razaqzada, de Forex.com. "Il pourrait soutenir la croissance économique de la deuxième économie du monde, et donc alimenter la demande en métaux industriels, dont le cuivre", a complété l'analyste. Le président américain avait annoncé le 31 décembre qu'il signerait le 15 janvier, à la Maison-Blanche, l'accord partiel conclu avec la Chine après des mois d'affrontement à coup de droits de douane punitifs. Sur le London Metal Exchange, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 6.185,00 dollars vendredi, contre 6.129,50 dollars le vendredi précédent à la clôture.
L'or sursaute
L'or, traditionnelle valeur refuge, est monté la semaine dernière à des niveaux plus vus depuis plus de six ans et demi dans un contexte d'incertitudes politiques avec la montée des tensions au Moyen-Orient. Le métal jaune a atteint le 8 janvier un plus haut depuis mars 2013, à 1.611,42 dollars l'once. Après un premier pic qui a immédiatement suivi la frappe américaine qui a tué le général iranien Qassem Soleimani, l'or a connu une nouvelle poussée de fièvre dans la nuit de mardi à mercredi avec la riposte iranienne contre deux bases américaines en Irak. Mais le métal précieux n'aura pas brillé bien longtemps, les investisseurs étant désormais "moins préoccupés par la situation entre les États-Unis et l'Iran", a souligné Carlo Alberto De Casa, analyste pour ActivTrades. Mercredi, le président américain n'a en effet pas opté pour une réponse militaire aux attaques iraniennes.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.555,33 dollars vendredi, contre 1.552,20 dollars le vendredi précédent. Quant au palladium, "il semble toujours ignorer les informations négatives", a relevé Daniel Briesemann, analyste pour Commerzbank, en référence aux baisses de ventes de voitures, dans lesquelles est utilisé le métal précieux. Le palladium a atteint jeudi un nouveau record à 2.148,81 dollars l'once. Vendredi, elle valait 2.117,33 dollars, contre 1.989,83 dollars à la fin de la semaine précédente.
Café en baisse
Les cours du café étaient dans le rouge la semaine dernière malgré l'annonce par l'Organisation internationale du café (ICO) d'un déficit de 0,63 million de sacs pour la saison 2019-2020. Selon le dernier rapport de l'institution publié mercredi, la production est attendue en baisse de 0,9 % à 168,71 millions de sacs tandis que la demande augmente, à 169,34 millions de sacs. Mais "les prix ne répondent que modérément", a commenté Michaela Kuhl, analyste de Commerzbank, "car l'ICO a formellement indiqué que cette tension sur le marché ne se poursuivrait pas pendant l'année".
Lundi, la Compagnie nationale d'approvisionnement du Brésil (Conab), premier producteur mondial, avait confirmé la chute déjà pressentie de sa production de plus de 20 %, une situation liée aux conditions climatiques et au cycle biennal de l'arabica qui produit naturellement moins une année sur deux. Sur le Liffe de Londres, la tonne de Robusta pour livraison en mars valait 1.316 vendredi, contre 1.372 dollars le vendredi précédent. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'Arabica pour livraison en mars valait 117,85 cents, contre 126,35 cents sept jours auparavant.