L'or, valeur refuge traditionnelle, est resté stable la semaine du 14 au 20 septembre, après une hausse à l'ouverture, tandis que le cacao a profité d'une baisse des prévisions de production au Ghana. "C'était une semaine terne pour l'or, malgré les tensions géopolitiques, l'évolution du Brexit et les réunions des banques centrales, qui ont tous influé sur le sentiment de risque au niveau mondial", a expliqué Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
L'attaque contre des installations pétrolières saoudienne le samedi a éliminé 5 % de la production mondiale de pétrole et rehaussé les tensions au Moyen-Orient entre l'Arabie Saoudite, les États-Unis et l'Iran.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.503,34 dollars vendredi 20 septembre, contre 1.505,26 dollars le vendredi précédent.
Le nickel également stable
Seul mouvement marquant des métaux industriels, le nickel s’apprêtait à terminer la semaine en forte baisse avant d'effacer ses pertes vendredi.
Jeudi soir, "le Groupe d'étude international du nickel (INSG) a annoncé dans un rapport que le marché mondial du nickel avait été en déficit de 48.200 tonnes pendant les sept premiers mois de l'année", a relevé Daniel Briesemann, analyste pour Commerzbank. "Cela dit, ce n'est que la moitié de ce qu'il manquait l'année dernière et reste largement en dessous des prévisions de l'INSG pour le total de l'année, qui sont de 84.000 tonnes", a-t-il tempéré. De plus, les effets sur l'offre de l'interdiction d'exportation du gouvernement indonésien "ne se feront sentir qu'à partir de l'année prochaine".
Le nickel avait atteint au début du mois un plus haut en cinq ans après la décision de l'Indonésie d'interdire l'exportation de métal brut à partir du 1er janvier, deux ans avant la date initialement prévue.
Le pays, premier producteur au monde, souhaite voir plus de nickel transformé sur son territoire, d'autant plus qu'il cherche à développer une filière de production de véhicules électriques, dont les batteries sont consommatrices du métal gris.
Sur le LME, la tonne de nickel pour livraison dans trois mois s'échangeait à 17.735 dollars vendredi à la mi-journée, contre 17.740 dollars le vendredi précédent.
Le cacao grimpe
Pour Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group, le cacao a profité cette semaine d'une "tendance à la hausse amorcée il y a quelques semaines", atteignant même des plus hauts en un mois et demi à New York, avec 2.473 dollars la tonne, et en un mois à Londres, avec 1.848 livres sterling la tonne.
De plus, "le Ghana Cocoa Board a réduit ses prévisions de production de cacao, à 800.000 tonnes pour la saison 2019/2020, alors qu'il prévoyait auparavant une récolte de 950.000 tonnes", a souligné Warren Patterson, analyste de ING.
Selon lui, la raison de cette baisse serait la réapparition d'un virus. Le Ghana étant le deuxième producteur mondial, une baisse de rendement dans ses plantations réduit l'offre disponible et soutient donc les prix de la fève brune.
À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars valait 1.843 livres sterling, contre 1.753 livres sterling le vendredi précédent. À New York, la tonne pour livraison en décembre valait 2.462 dollars, contre 2.336 dollars sept jours plus tôt.
L'attaque contre des installations pétrolières saoudienne le samedi a éliminé 5 % de la production mondiale de pétrole et rehaussé les tensions au Moyen-Orient entre l'Arabie Saoudite, les États-Unis et l'Iran.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.503,34 dollars vendredi 20 septembre, contre 1.505,26 dollars le vendredi précédent.
Le nickel également stable
Seul mouvement marquant des métaux industriels, le nickel s’apprêtait à terminer la semaine en forte baisse avant d'effacer ses pertes vendredi.
Jeudi soir, "le Groupe d'étude international du nickel (INSG) a annoncé dans un rapport que le marché mondial du nickel avait été en déficit de 48.200 tonnes pendant les sept premiers mois de l'année", a relevé Daniel Briesemann, analyste pour Commerzbank. "Cela dit, ce n'est que la moitié de ce qu'il manquait l'année dernière et reste largement en dessous des prévisions de l'INSG pour le total de l'année, qui sont de 84.000 tonnes", a-t-il tempéré. De plus, les effets sur l'offre de l'interdiction d'exportation du gouvernement indonésien "ne se feront sentir qu'à partir de l'année prochaine".
Le nickel avait atteint au début du mois un plus haut en cinq ans après la décision de l'Indonésie d'interdire l'exportation de métal brut à partir du 1er janvier, deux ans avant la date initialement prévue.
Le pays, premier producteur au monde, souhaite voir plus de nickel transformé sur son territoire, d'autant plus qu'il cherche à développer une filière de production de véhicules électriques, dont les batteries sont consommatrices du métal gris.
Sur le LME, la tonne de nickel pour livraison dans trois mois s'échangeait à 17.735 dollars vendredi à la mi-journée, contre 17.740 dollars le vendredi précédent.
Le cacao grimpe
Pour Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group, le cacao a profité cette semaine d'une "tendance à la hausse amorcée il y a quelques semaines", atteignant même des plus hauts en un mois et demi à New York, avec 2.473 dollars la tonne, et en un mois à Londres, avec 1.848 livres sterling la tonne.
De plus, "le Ghana Cocoa Board a réduit ses prévisions de production de cacao, à 800.000 tonnes pour la saison 2019/2020, alors qu'il prévoyait auparavant une récolte de 950.000 tonnes", a souligné Warren Patterson, analyste de ING.
Selon lui, la raison de cette baisse serait la réapparition d'un virus. Le Ghana étant le deuxième producteur mondial, une baisse de rendement dans ses plantations réduit l'offre disponible et soutient donc les prix de la fève brune.
À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars valait 1.843 livres sterling, contre 1.753 livres sterling le vendredi précédent. À New York, la tonne pour livraison en décembre valait 2.462 dollars, contre 2.336 dollars sept jours plus tôt.