L'or a vécu une semaine mouvementée, atteignant un plus bas en deux mois mardi 1er octobre, à 1.459,00 dollars l'once, avant de remonter grâce à son statut de valeur refuge pour terminer la semaine en hausse. Selon Lukman Otunuga, analyste chez FXTM, l'or a réussi à se relever de ce plus bas depuis début août grâce "aux craintes de récession mondiale, des incertitudes concernant le commerce, ainsi qu'au dollar plus faible". "La liste grandissante de thématiques négatives sur les marchés a tendu la confiance des investisseurs et augmenté leur aversion au risque, forçant les acteurs du marché vers les valeurs refuge telles que l'or", a-t-il continué.
En effet, une série d'indicateurs économiques publiés la semaine dernière peignent selon les analystes un tableau morose pour le futur de l'économie mondiale. Des données "décevantes" en Europe et aux États-Unis ont "renforcé l'argument selon lequel l'économie mondiale ralentit", a expliqué David Madden, analyste pour CMC Markets.com.
L'indice non manufacturier américain de l'association professionnelle ISM jeudi s'est en effet établi à 52,6 %, s'inscrivant 3,8 points de pourcentage en dessous de son niveau du mois d'août, tandis que l'inflation en Allemagne a ralenti à 1,2 % en septembre sur un an contre 1,4 % en août, selon des chiffres provisoires publiés lundi par l'office fédéral des statistiques Destatis. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.509,59 dollars vendredi, contre 1.497,05 dollars le vendredi précédent.
Craintes sur le cuivre
Contrairement à l'or, le cuivre a pâti des craintes sur l'économie mondiale, terminant la semaine en baisse. "Le cours du cuivre continuait de se diriger vers le bas (...) tiré par les craintes sur la demande et la croissance mondiale", a commenté Liz Grant, analyste chez Sucden. Le cabinet ADP a notamment relevé mercredi que le secteur privé aux États-Unis n'avait créé que 135.000 emplois en septembre, moins que le mois précédent et en dessous des attentes des analystes. Et mardi, l'indicateur ISM portant sur le secteur manufacturier américain avait inscrit sa plus médiocre performance depuis juillet 2009.
La demande en cuivre, comme de nombreux autres métaux industriels, risque de baisser en cas de ralentissement de la croissance aux États-Unis, une des premières économies mondiales et grande puissance industrielle. Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.632,50 dollars vendredi, contre 5.750 dollars le vendredi précédent.
Le cacao grimpe
Le cacao grimpait cette semaine, porté par les efforts du Ghana et de la Côte d'Ivoire pour faire augmenter les prix. Les deux pays "prévoient de restreindre leurs productions de cacao lors de la saison 2019-2020 pour obtenir des prix plus élevés", a relevé Michaela Kuhl, analyste pour Commerzbank, en citant des "sources officielles". "Il n'est pas encore très clair de quelle manière la limite sera appliquée, surtout que la plupart des fruits sont déjà mûrs et que la récolte a donc déjà commencée", a-t-elle cependant tempéré.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars 2020 valait 1.912 livres sterling, contre 1.880 livres sterling le vendredi précédent. Sur l'ICE Futures US de New York, la tonne pour livraison en décembre valait 2.518 dollars, contre 2.490 dollars sept jours plus tôt.
En effet, une série d'indicateurs économiques publiés la semaine dernière peignent selon les analystes un tableau morose pour le futur de l'économie mondiale. Des données "décevantes" en Europe et aux États-Unis ont "renforcé l'argument selon lequel l'économie mondiale ralentit", a expliqué David Madden, analyste pour CMC Markets.com.
L'indice non manufacturier américain de l'association professionnelle ISM jeudi s'est en effet établi à 52,6 %, s'inscrivant 3,8 points de pourcentage en dessous de son niveau du mois d'août, tandis que l'inflation en Allemagne a ralenti à 1,2 % en septembre sur un an contre 1,4 % en août, selon des chiffres provisoires publiés lundi par l'office fédéral des statistiques Destatis. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.509,59 dollars vendredi, contre 1.497,05 dollars le vendredi précédent.
Craintes sur le cuivre
Contrairement à l'or, le cuivre a pâti des craintes sur l'économie mondiale, terminant la semaine en baisse. "Le cours du cuivre continuait de se diriger vers le bas (...) tiré par les craintes sur la demande et la croissance mondiale", a commenté Liz Grant, analyste chez Sucden. Le cabinet ADP a notamment relevé mercredi que le secteur privé aux États-Unis n'avait créé que 135.000 emplois en septembre, moins que le mois précédent et en dessous des attentes des analystes. Et mardi, l'indicateur ISM portant sur le secteur manufacturier américain avait inscrit sa plus médiocre performance depuis juillet 2009.
La demande en cuivre, comme de nombreux autres métaux industriels, risque de baisser en cas de ralentissement de la croissance aux États-Unis, une des premières économies mondiales et grande puissance industrielle. Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.632,50 dollars vendredi, contre 5.750 dollars le vendredi précédent.
Le cacao grimpe
Le cacao grimpait cette semaine, porté par les efforts du Ghana et de la Côte d'Ivoire pour faire augmenter les prix. Les deux pays "prévoient de restreindre leurs productions de cacao lors de la saison 2019-2020 pour obtenir des prix plus élevés", a relevé Michaela Kuhl, analyste pour Commerzbank, en citant des "sources officielles". "Il n'est pas encore très clair de quelle manière la limite sera appliquée, surtout que la plupart des fruits sont déjà mûrs et que la récolte a donc déjà commencée", a-t-elle cependant tempéré.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars 2020 valait 1.912 livres sterling, contre 1.880 livres sterling le vendredi précédent. Sur l'ICE Futures US de New York, la tonne pour livraison en décembre valait 2.518 dollars, contre 2.490 dollars sept jours plus tôt.