L'or a atteint 1.649,26 dollars l'once vendredi 21 février vers 15 heures GMT, un niveau plus vu depuis sept ans, et s'apprêtait à enregistrer sa sixième séance d'affilée de hausse.
Cette progression du métal précieux survient alors que "les inquiétudes concernant le coronavirus sont réapparues à mesure que la pandémie se propageait davantage en Asie", a expliqué Avtar Sandu, analyste pour Phillip Futures.
L'apparition de nouveaux cas de contamination au coronavirus en Corée du Sud, en Iran, ainsi que dans des hôpitaux et prisons chinoises, a relancée les inquiétudes sur la propagation d'une épidémie.
Le métal jaune étant considéré comme une valeur refuge, il a tendance à s'apprécier en période d'incertitudes. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.644,30 dollars vendredi vers 15h30 GMT, contre 1.584,06 dollars le vendredi précédent à la clôture. "L'argent a été tiré par l'or cette semaine, et a même obtenu des gains légèrement disproportionnés", a commenté Daniel Briesemann, pour Commerzbank, tandis que le métal gris progressait d'environ 4,5 % depuis la clôture précédente.
Le palladium, quant à lui, est reparti à la hausse et a culminé mercredi à 2.849,61 dollars l'once, un nouveau record historique. Vendredi vers 15h30 GMT, elle valait 2.691,46 dollars, contre 2.434,65 dollars sept jours plus tôt.
L'aluminium pique du nez
Les cours de l'aluminium étaient en baisse cette semaine sous la pression d'un recul attendu de la demande chinoise en 2020 malgré des chiffres pourtant encourageants pour le mois de janvier.
L'institut international de l'aluminium a rendu public jeudi 20 février des chiffres montrant que la production d'aluminium en Chine avait augmenté en janvier par rapport au mois de décembre et sur un an, ont rapporté plusieurs analystes.
L'impact de l'épidémie de coronavirus "ne se reflète pas pour l'instant dans les chiffres de la production d'aluminium", a noté Daniel Briesemann. "Mais le mois de février pourrait connaître une forte baisse à cause des perturbations de la chaîne d'approvisionnement", ont estimé Warren Patterson et Wenyu Yao, analystes d'ING.
Des perspectives corroborées par l'institut de recherche gouvernemental chinois Antaike, cité par l'analyste de Commerzbank, qui estime que l'épidémie va bien peser sur la demande en Chine, n'écartant pas un déclin sur l'ensemble de l'année 2020.
Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 1.712,00 dollars vendredi à 15h35 GMT, contre 1.722,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le coton se remet
Le coton pour livraison en mai, le plus échangé actuellement, retrouvait des couleurs cette semaine. Le ministère de l'Agriculture américain (USDA) a maintenu inchangé le niveau attendu de la demande chinoise, un signal positif pour les prix, a rapporté Michaela Helbing-Kuhl, de Commerzbank.
De plus, "les expéditions américaines vers la Chine ont connu une forte hausse fin janvier, avec 110.000 balles commandées en une seule semaine", ont signalé les analystes de Rabobank. Ces achats sont notamment encouragés par l'accord commercial dit de "phase 1" signé par Pékin et Washington en janvier, malgré l'épidémie de coronavirus en Chine qui suscite l'inquiétude sur la demande de l'ensemble des matières premières.
"Le prix n'a pas réussi à se redresser complètement après la chute amorcée fin janvier", nuance toutefois Michaela Helbing-Kuhl. La livre de coton pour livraison en mai à New York valait 69,09 cents vendredi vers 15h35 GMT, contre 68,41 cents la semaine précédente à la clôture.
Cette progression du métal précieux survient alors que "les inquiétudes concernant le coronavirus sont réapparues à mesure que la pandémie se propageait davantage en Asie", a expliqué Avtar Sandu, analyste pour Phillip Futures.
L'apparition de nouveaux cas de contamination au coronavirus en Corée du Sud, en Iran, ainsi que dans des hôpitaux et prisons chinoises, a relancée les inquiétudes sur la propagation d'une épidémie.
Le métal jaune étant considéré comme une valeur refuge, il a tendance à s'apprécier en période d'incertitudes. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.644,30 dollars vendredi vers 15h30 GMT, contre 1.584,06 dollars le vendredi précédent à la clôture. "L'argent a été tiré par l'or cette semaine, et a même obtenu des gains légèrement disproportionnés", a commenté Daniel Briesemann, pour Commerzbank, tandis que le métal gris progressait d'environ 4,5 % depuis la clôture précédente.
Le palladium, quant à lui, est reparti à la hausse et a culminé mercredi à 2.849,61 dollars l'once, un nouveau record historique. Vendredi vers 15h30 GMT, elle valait 2.691,46 dollars, contre 2.434,65 dollars sept jours plus tôt.
L'aluminium pique du nez
Les cours de l'aluminium étaient en baisse cette semaine sous la pression d'un recul attendu de la demande chinoise en 2020 malgré des chiffres pourtant encourageants pour le mois de janvier.
L'institut international de l'aluminium a rendu public jeudi 20 février des chiffres montrant que la production d'aluminium en Chine avait augmenté en janvier par rapport au mois de décembre et sur un an, ont rapporté plusieurs analystes.
L'impact de l'épidémie de coronavirus "ne se reflète pas pour l'instant dans les chiffres de la production d'aluminium", a noté Daniel Briesemann. "Mais le mois de février pourrait connaître une forte baisse à cause des perturbations de la chaîne d'approvisionnement", ont estimé Warren Patterson et Wenyu Yao, analystes d'ING.
Des perspectives corroborées par l'institut de recherche gouvernemental chinois Antaike, cité par l'analyste de Commerzbank, qui estime que l'épidémie va bien peser sur la demande en Chine, n'écartant pas un déclin sur l'ensemble de l'année 2020.
Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 1.712,00 dollars vendredi à 15h35 GMT, contre 1.722,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le coton se remet
Le coton pour livraison en mai, le plus échangé actuellement, retrouvait des couleurs cette semaine. Le ministère de l'Agriculture américain (USDA) a maintenu inchangé le niveau attendu de la demande chinoise, un signal positif pour les prix, a rapporté Michaela Helbing-Kuhl, de Commerzbank.
De plus, "les expéditions américaines vers la Chine ont connu une forte hausse fin janvier, avec 110.000 balles commandées en une seule semaine", ont signalé les analystes de Rabobank. Ces achats sont notamment encouragés par l'accord commercial dit de "phase 1" signé par Pékin et Washington en janvier, malgré l'épidémie de coronavirus en Chine qui suscite l'inquiétude sur la demande de l'ensemble des matières premières.
"Le prix n'a pas réussi à se redresser complètement après la chute amorcée fin janvier", nuance toutefois Michaela Helbing-Kuhl. La livre de coton pour livraison en mai à New York valait 69,09 cents vendredi vers 15h35 GMT, contre 68,41 cents la semaine précédente à la clôture.