Le palladium a battu de nouveaux records la semaine dernière, porté par les bons chiffres de l'industrie automobile européenne.
Le métal précieux est ainsi monté jeudi 17 octobre jusqu'à 1.784,95 dollars l'once, du jamais vu. "Le palladium vaut deux fois plus cher que le platine, une première dans l'Histoire," a en outre observé Daniel Briesemann, analyste chez Commerzbank. Le métal précieux est utilisé à 80 % dans l'industrie automobile, notamment dans les catalyseurs de véhicule essence. Il a bénéficié ces dernières années de la désaffection pour le diesel, à la suite du scandale des moteurs truqués, dont les véhicules utilisent plutôt du platine.
Signal positif pour le marché, l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA) a publié mercredi des chiffres rassurants : le marché automobile européen a bondi de 14,5 % en septembre sur un an. Mais l'analyste pointe surtout "des années d'offre insuffisante qui ont abouti à une situation de marché très tendue". Selon lui, la tendance haussière pourrait se poursuivre à court terme, avant une correction à moyen terme.
Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de palladium valait vendredi 1.758 dollars, contre 1749 dollars à la clôture le vendredi précédent. Par ailleurs, l'or s'est stabilisé après avoir un peu baissé la semaine précédente. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.490,12 dollars vendredi, par rapport à 1.489,10 dollars le vendredi précédent. Le métal jaune navigue autour des 1.500 dollars l'once depuis le mois d'août, un niveau plus vu depuis 2013.
Le cuivre et l'aluminium ralentissent
Les métaux industriels ont temporisé cette semaine, affectés par la révision à la baisse par le Fonds monétaire international (FMI) mardi des prévisions de croissance pour la Chine, avertissant des conséquences néfastes de la guerre commerciale sino-américaine sur l'économie. La semaine précédente, les métaux industriels avaient gagné du terrain, profitant de l'optimisme entourant les négociations commerciales entre les deux grandes puissances mondiales. "Sans surprise le ralentissement de l'industrie et plus largement du commerce a freiné la hausse", a commenté Alastair Munro, de Marex Spectron. Toutefois, "les métaux de base ont semblé assez peu sensibles aux données macroéconomiques décevantes", a-t-il souligné
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.813 dollars vendredi, contre 5.796 dollars le vendredi précédent à la clôture. La tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois valait de son côté 1.736,50 dollars, contre 1.720 dollars la semaine dernière.
Le café boit la tasse
La semaine dernière, le café est tombé mercredi à 1.211 dollars à Londres, un plus bas depuis la cotation du contrat en 2008, et à 92,25 cents à New York, un plus bas en un mois, pénalisé par les conditions météorologiques et la faiblesse de la monnaie brésilienne par rapport au dollar américain. Quand la monnaie du Brésil, premier producteur mondial, est affaiblie, les exportateurs peuvent se permettre d'accepter des prix plus bas sur le marché international puisqu'ils sont fixés en dollar et qu'ils réalisent un bénéfice en reconvertissant leurs gains en réais. "La demande a été calme ces dernières semaines, les acheteurs ne se montrant pas agressifs", a en outre constaté Jack Scoville, analyste chez Price Group. De plus, "les zones de production d'arabica ont eu la semaine dernière les pluies nécessaires à la floraison et les premiers constats montrent un très bon démarrage", a-t-il ajouté.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier valait 1.240 dollars vendredi, contre 1.263 dollars le vendredi précédent à la clôture. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en décembre valait 93,90 cents, contre 93,70 cents sept jours auparavant.
Signal positif pour le marché, l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA) a publié mercredi des chiffres rassurants : le marché automobile européen a bondi de 14,5 % en septembre sur un an. Mais l'analyste pointe surtout "des années d'offre insuffisante qui ont abouti à une situation de marché très tendue". Selon lui, la tendance haussière pourrait se poursuivre à court terme, avant une correction à moyen terme.
Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de palladium valait vendredi 1.758 dollars, contre 1749 dollars à la clôture le vendredi précédent. Par ailleurs, l'or s'est stabilisé après avoir un peu baissé la semaine précédente. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.490,12 dollars vendredi, par rapport à 1.489,10 dollars le vendredi précédent. Le métal jaune navigue autour des 1.500 dollars l'once depuis le mois d'août, un niveau plus vu depuis 2013.
Le cuivre et l'aluminium ralentissent
Les métaux industriels ont temporisé cette semaine, affectés par la révision à la baisse par le Fonds monétaire international (FMI) mardi des prévisions de croissance pour la Chine, avertissant des conséquences néfastes de la guerre commerciale sino-américaine sur l'économie. La semaine précédente, les métaux industriels avaient gagné du terrain, profitant de l'optimisme entourant les négociations commerciales entre les deux grandes puissances mondiales. "Sans surprise le ralentissement de l'industrie et plus largement du commerce a freiné la hausse", a commenté Alastair Munro, de Marex Spectron. Toutefois, "les métaux de base ont semblé assez peu sensibles aux données macroéconomiques décevantes", a-t-il souligné
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.813 dollars vendredi, contre 5.796 dollars le vendredi précédent à la clôture. La tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois valait de son côté 1.736,50 dollars, contre 1.720 dollars la semaine dernière.
Le café boit la tasse
La semaine dernière, le café est tombé mercredi à 1.211 dollars à Londres, un plus bas depuis la cotation du contrat en 2008, et à 92,25 cents à New York, un plus bas en un mois, pénalisé par les conditions météorologiques et la faiblesse de la monnaie brésilienne par rapport au dollar américain. Quand la monnaie du Brésil, premier producteur mondial, est affaiblie, les exportateurs peuvent se permettre d'accepter des prix plus bas sur le marché international puisqu'ils sont fixés en dollar et qu'ils réalisent un bénéfice en reconvertissant leurs gains en réais. "La demande a été calme ces dernières semaines, les acheteurs ne se montrant pas agressifs", a en outre constaté Jack Scoville, analyste chez Price Group. De plus, "les zones de production d'arabica ont eu la semaine dernière les pluies nécessaires à la floraison et les premiers constats montrent un très bon démarrage", a-t-il ajouté.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier valait 1.240 dollars vendredi, contre 1.263 dollars le vendredi précédent à la clôture. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en décembre valait 93,90 cents, contre 93,70 cents sept jours auparavant.