Le cuivre a perdu du terrain au cours d'une semaine marquée par des propos en demi-teinte du patron du groupe minier Freeport-McMoRan.
Anna Stablum, analyste chez Marex Spectron, note l'impact sur le marché du métal rouge des propos de Richard Adkerson, PDG de la multinationale américaine de l'or et du cuivre Freeport-McMoRan, qui est revenu sur "l'humeur négative" que fait planer la guerre commerciale.
Une sortie qui "fait écho à l'inquiétude sur le commerce évoquée par (le géant minier anglo-australien) BHP plus tôt dans la semaine", selon l'analyste, alors que la LME Week, semaine du marché londonien des métaux, réunissait les principaux acteurs du marché dans la capitale britannique.
Par ailleurs, les mineurs chiliens d'Escondida, plus grande mine de cuivre au monde située dans le Nord du pays, ont cessé temporairement le travail mardi 29 octobre en soutien au mouvement de protestation contre les inégalités socio-économiques qui agite le pays. Située en plein désert d'Atacama, dans le Nord du pays, la mine produit environ un million de tonnes de cuivre par an.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.832 dollars vendredi, contre 5.925 dollars le vendredi précédent à la clôture.
L'or se rattrape
L'or a d'abord perdu du terrain en début de semaine dernière avant de rebondir mercredi et jeudi. Plusieurs analystes ont noté que le précieux métal avait souffert lundi de commentaires confiants du président américain concernant la dispute commerciale entre les États-Unis et la Chine. Par conséquent, les marchés ont connu un regain d'optimisme avec des places boursières en hausse. L'or étant considéré comme une valeur refuge, son cours a tendance à s'apprécier en période d'incertitude politique ou économique, et à s'affaiblir lorsque la confiance domine.
"Cependant, l'aversion au risque est revenue en milieu de semaine après que la Chine a exprimé des doutes sur un accord commercial 'global et à long terme' avec les États-Unis", a souligné Lukman Otunuga, analyste pour FXTM.
L'or a également profité de la réunion de la Réserve fédérale américaine mercredi. Celle-ci a une nouvelle fois baissé ses taux d'intérêt et a écarté pour le moment la probabilité d'une hausse, ce qui a pesé sur le dollar. Le métal jaune, comme de nombreuses autres matières premières, est libellé en dollars et une baisse de celui-ci le rend moins onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.509,17 dollars vendredi, contre 1.504,55 dollars le vendredi précédent. Le palladium, de son côté, a atteint mercredi un nouveau record en culminant à 1.826,10 dollars.
Le coton temporise
La livre de coton pour livraison en décembre s'est établie vendredi à 63,82 cents, contre 64,90 cents à la clôture le vendredi précédent. Les investisseurs se sont montrés pessimistes vendredi sur les pourparlers commerciaux sino-américains après des informations de presse selon lesquelles des responsables chinois ont émis des doutes sur la possibilité de trouver un accord commercial global avec Washington. La Chine et les États-Unis se livrent depuis mars 2018 une guerre commerciale sans merci qui s'est traduite par des droits de douane mutuels portant sur des centaines de milliards de dollars d'échanges annuels.
Le coton a toutefois réalisé en octobre sa plus forte progression mensuelle depuis mars, s'appréciant de 7,85 %. Les prix ont été notamment soutenus pendant le mois d'octobre par le temps humide en Amérique du Sud et la sécheresse en Australie.
Une sortie qui "fait écho à l'inquiétude sur le commerce évoquée par (le géant minier anglo-australien) BHP plus tôt dans la semaine", selon l'analyste, alors que la LME Week, semaine du marché londonien des métaux, réunissait les principaux acteurs du marché dans la capitale britannique.
Par ailleurs, les mineurs chiliens d'Escondida, plus grande mine de cuivre au monde située dans le Nord du pays, ont cessé temporairement le travail mardi 29 octobre en soutien au mouvement de protestation contre les inégalités socio-économiques qui agite le pays. Située en plein désert d'Atacama, dans le Nord du pays, la mine produit environ un million de tonnes de cuivre par an.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.832 dollars vendredi, contre 5.925 dollars le vendredi précédent à la clôture.
L'or se rattrape
L'or a d'abord perdu du terrain en début de semaine dernière avant de rebondir mercredi et jeudi. Plusieurs analystes ont noté que le précieux métal avait souffert lundi de commentaires confiants du président américain concernant la dispute commerciale entre les États-Unis et la Chine. Par conséquent, les marchés ont connu un regain d'optimisme avec des places boursières en hausse. L'or étant considéré comme une valeur refuge, son cours a tendance à s'apprécier en période d'incertitude politique ou économique, et à s'affaiblir lorsque la confiance domine.
"Cependant, l'aversion au risque est revenue en milieu de semaine après que la Chine a exprimé des doutes sur un accord commercial 'global et à long terme' avec les États-Unis", a souligné Lukman Otunuga, analyste pour FXTM.
L'or a également profité de la réunion de la Réserve fédérale américaine mercredi. Celle-ci a une nouvelle fois baissé ses taux d'intérêt et a écarté pour le moment la probabilité d'une hausse, ce qui a pesé sur le dollar. Le métal jaune, comme de nombreuses autres matières premières, est libellé en dollars et une baisse de celui-ci le rend moins onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.509,17 dollars vendredi, contre 1.504,55 dollars le vendredi précédent. Le palladium, de son côté, a atteint mercredi un nouveau record en culminant à 1.826,10 dollars.
Le coton temporise
La livre de coton pour livraison en décembre s'est établie vendredi à 63,82 cents, contre 64,90 cents à la clôture le vendredi précédent. Les investisseurs se sont montrés pessimistes vendredi sur les pourparlers commerciaux sino-américains après des informations de presse selon lesquelles des responsables chinois ont émis des doutes sur la possibilité de trouver un accord commercial global avec Washington. La Chine et les États-Unis se livrent depuis mars 2018 une guerre commerciale sans merci qui s'est traduite par des droits de douane mutuels portant sur des centaines de milliards de dollars d'échanges annuels.
Le coton a toutefois réalisé en octobre sa plus forte progression mensuelle depuis mars, s'appréciant de 7,85 %. Les prix ont été notamment soutenus pendant le mois d'octobre par le temps humide en Amérique du Sud et la sécheresse en Australie.