L'aluminium a passé une mauvaise semaine sur le London Metal Exchange (LME), de même que les autres métaux industriels, pénalisé par de mauvais indicateurs chinois et les incertitudes persistantes entourant la guerre commerciale entre Pékin et Washington.
"L'aluminium a subi la plus importante baisse parmi les métaux de base cotés au LME", a commenté Daniel Briesemann, analyste de Commerzbank. Il a également souligné que l'institut de recherche gouvernemental chinois Antaike a indiqué vendredi que la demande d'aluminium allait probablement reculer cette année pour la première fois depuis trente ans.
Pour ne rien arranger, "selon des données du LME, les stocks d'aluminium ont augmenté d'environ 13 % pour atteindre un plus haut en cinq mois. Cela entraîne des inquiétudes sur la demande et encourage les investisseurs à vendre", a ajouté Daniel Briesemann. Sur le LME, la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 1.750,50 dollars vendredi 15 novembre, contre 1.807,50 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le platine a passé une bonne partie de la semaine en dessous de son niveau de clôture de vendredi dernier mais retrouvait des couleurs vendredi en cours de séance, aidé par un calme retrouvé dans les mines sud-africaines. Il était tombé mardi à 865,70 dollars l'once, un plus bas depuis le 28 août. "Après quatre mois de négociations, un nouvel accord collectif a été trouvé pour l'industrie minière du platine en Afrique du Sud", a rapporté mercredi Daniel Briesemann. Cet accord permet "d'exclure de prochaines grèves" et de rassurer le marché sur le niveau de l'offre en platine du premier producteur mondial, devant la Russie et le Zimbabwe.
"La demande d'aluminium va reculer pour la première fois depuis trente ans"
Victime des variations des cours des matières premières et de la hausse de ses coûts de production, le secteur minier sud-africain, jadis un des principaux contributeurs de richesses du pays, a entamé un lent déclin. Le platine, comme le palladium, est un minerai utilisé dans l'industrie automobile, notamment pour les moteurs diesel, et dans la bijouterie. Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de platine s'échangeait à 894,50 dollars, contre 887,10 dollars sept jours plus tôt à la clôture.
Le cacao était bien orienté cette semaine, atteignant des niveaux plus vus depuis mai 2018. En cause, "des inquiétudes portant sur une pénurie de fèves de cacao à court terme", a indiqué Carsten Fritsch, de Commerzbank, des préoccupations cependant sont moins marquées à moyen terme. "La récolte est en cours en Afrique de l'Ouest, et les premières informations laissent à penser qu'elle sera très bonne", a rapporté Jack Scoville, de Price Group. Selon lui, les précipitations en Côte d'Ivoire et au Ghana, qui représentent à eux deux plus de la moitié du marché du cacao, se sont calmées éloignant les risques de maladie.
Ces deux pays ont par ailleurs réussi à imposer fin octobre à une partie des grands négociants mondiaux de cacao et des grands groupes chocolatiers le paiement d'un supplément de 400 dollars par tonne, en sus du prix du marché, afin d'accroître les revenus que perçoivent les producteurs. Ce mécanisme, dit de différentiel de revenu décent, doit prendre effet avec la récolte 2020-2021.
À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars valait 1.947 livres sterling, contre 1.871 livres sterling le vendredi précédent en fin de séance. À New York, la tonne pour livraison en mars valait 2.682 dollars, contre 2.498 dollars sept jours plus tôt.
Pour ne rien arranger, "selon des données du LME, les stocks d'aluminium ont augmenté d'environ 13 % pour atteindre un plus haut en cinq mois. Cela entraîne des inquiétudes sur la demande et encourage les investisseurs à vendre", a ajouté Daniel Briesemann. Sur le LME, la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait à 1.750,50 dollars vendredi 15 novembre, contre 1.807,50 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le platine a passé une bonne partie de la semaine en dessous de son niveau de clôture de vendredi dernier mais retrouvait des couleurs vendredi en cours de séance, aidé par un calme retrouvé dans les mines sud-africaines. Il était tombé mardi à 865,70 dollars l'once, un plus bas depuis le 28 août. "Après quatre mois de négociations, un nouvel accord collectif a été trouvé pour l'industrie minière du platine en Afrique du Sud", a rapporté mercredi Daniel Briesemann. Cet accord permet "d'exclure de prochaines grèves" et de rassurer le marché sur le niveau de l'offre en platine du premier producteur mondial, devant la Russie et le Zimbabwe.
"La demande d'aluminium va reculer pour la première fois depuis trente ans"
Victime des variations des cours des matières premières et de la hausse de ses coûts de production, le secteur minier sud-africain, jadis un des principaux contributeurs de richesses du pays, a entamé un lent déclin. Le platine, comme le palladium, est un minerai utilisé dans l'industrie automobile, notamment pour les moteurs diesel, et dans la bijouterie. Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de platine s'échangeait à 894,50 dollars, contre 887,10 dollars sept jours plus tôt à la clôture.
Le cacao était bien orienté cette semaine, atteignant des niveaux plus vus depuis mai 2018. En cause, "des inquiétudes portant sur une pénurie de fèves de cacao à court terme", a indiqué Carsten Fritsch, de Commerzbank, des préoccupations cependant sont moins marquées à moyen terme. "La récolte est en cours en Afrique de l'Ouest, et les premières informations laissent à penser qu'elle sera très bonne", a rapporté Jack Scoville, de Price Group. Selon lui, les précipitations en Côte d'Ivoire et au Ghana, qui représentent à eux deux plus de la moitié du marché du cacao, se sont calmées éloignant les risques de maladie.
Ces deux pays ont par ailleurs réussi à imposer fin octobre à une partie des grands négociants mondiaux de cacao et des grands groupes chocolatiers le paiement d'un supplément de 400 dollars par tonne, en sus du prix du marché, afin d'accroître les revenus que perçoivent les producteurs. Ce mécanisme, dit de différentiel de revenu décent, doit prendre effet avec la récolte 2020-2021.
À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars valait 1.947 livres sterling, contre 1.871 livres sterling le vendredi précédent en fin de séance. À New York, la tonne pour livraison en mars valait 2.682 dollars, contre 2.498 dollars sept jours plus tôt.