Le métal jaune, le cacao et les métaux industriels étaient orientés à la baisse la semaine passée, dans un contexte d’inflation et de craintes de récession mondiale.
L'or a reculé la semaine dernière, lesté par la force du dollar cumulée à une inflation galopante qui ravive les craintes de hausse des taux directeurs des banques centrales.
Le métal précieux a touché le 1er juillet les 1.784,56 dollars l'once, un plus bas depuis janvier. En fin d’échanges le même jour, une once d'or coûtait 1.804,58 dollars, contre 1.826,87 dollars sept jours plus tôt à la clôture. Selon Han Tan, analyste chez Exinity, l'or est "affaibli par les perspectives de hausses des taux d'intérêt et la rhétorique agressive des banques centrales en matière de lutte contre l'inflation".
Si l'or est perçu comme une valeur refuge, appréciée des investisseurs qui cherchent à se protéger de la hausse des prix, une politique monétaire plus stricte rend en revanche les obligations d'État plus rentables et plus attractives que le métal.
Le ton plus agressif de la Banque centrale américaine (Fed), qui augmente ses taux directeurs précisément pour tempérer la pression sur les prix, profite ainsi au dollar.
Jerome Powell, le président de la Fed, a d'ores et déjà dit que l'institution comptait relever encore ses taux d'ici la fin de l'année.
"L'or semble également perdre de son éclat en tant que valeur refuge, ne parvenant pas à grimper malgré les craintes accrues d'une récession imminente", note par ailleurs Han Tan. En effet, le métal semble incapable de "tirer parti de l'aversion pour le risque qui persiste sur les marchés", abonde Fawad Razaqzada de City Index.
Les métaux dans la tourmente
Les métaux industriels ont fléchi dans la semaine sur la bourse des métaux de Londres, plombés par les inquiétudes quant à une récession mondiale menaçant la demande, en plus d'un meilleur approvisionnement de nombreux métaux de base.
"Les préoccupations relatives à l'offre qui existaient auparavant se sont évaporées", résume Daniel Briesemann, analyste chez Commerzbank, affirmant que les métaux industriels se dirigent vers de "lourdes pertes" pour le deuxième trimestre.
"Les inquiétudes liées à la récession se propagent parmi les investisseurs, ce qui laisse présager une baisse de la demande de métaux, explique-t-il. Dans le même temps, de nombreux marchés des métaux ont été mieux approvisionnés au cours des derniers mois".
Le cuivre est "un bon indicateur de la santé économique mondiale, car la ductilité et la conductivité du métal font qu'il est utilisé dans de nombreuses industries à travers le monde", explique Russ Mould, analyste chez AJ Bell.
Le 1er juillet, le cuivre a glissé jusqu'aux 7.955 dollars la tonne, en dessous de la barre des 8.000 dollars, pour la première fois depuis février 2021. Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 8.048,50 dollars à la clôture, contre 8.381,50 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le cacao en chute libre
Le cacao était en baisse à Londres et à New York "en raison de la faiblesse de la demande", affirme Jack Scoville, analyste pour Price Futures Group, mais l'offre se porte bien selon l'analyste, car une "bonne production en Afrique de l'Ouest" et en Côte d'Ivoire est attendue.
Le 1er juillet, le cacao a atteint un plus bas à New York depuis près d'un an, à 2.304 dollars la tonne, et un plus bas depuis mars à Londres, à 1.742 livres sterling la tonne.
À Londres, la tonne de cacao pour livraison en décembre valait 1.751 livres sterling, contre 1.785 livres sterling vendredi dernier en fin de séance. À New York, la tonne pour livraison en juillet valait dans le même temps 2.312 dollars, contre 2.432 dollars sept jours auparavant.
Le métal précieux a touché le 1er juillet les 1.784,56 dollars l'once, un plus bas depuis janvier. En fin d’échanges le même jour, une once d'or coûtait 1.804,58 dollars, contre 1.826,87 dollars sept jours plus tôt à la clôture. Selon Han Tan, analyste chez Exinity, l'or est "affaibli par les perspectives de hausses des taux d'intérêt et la rhétorique agressive des banques centrales en matière de lutte contre l'inflation".
Si l'or est perçu comme une valeur refuge, appréciée des investisseurs qui cherchent à se protéger de la hausse des prix, une politique monétaire plus stricte rend en revanche les obligations d'État plus rentables et plus attractives que le métal.
Le ton plus agressif de la Banque centrale américaine (Fed), qui augmente ses taux directeurs précisément pour tempérer la pression sur les prix, profite ainsi au dollar.
Jerome Powell, le président de la Fed, a d'ores et déjà dit que l'institution comptait relever encore ses taux d'ici la fin de l'année.
"L'or semble également perdre de son éclat en tant que valeur refuge, ne parvenant pas à grimper malgré les craintes accrues d'une récession imminente", note par ailleurs Han Tan. En effet, le métal semble incapable de "tirer parti de l'aversion pour le risque qui persiste sur les marchés", abonde Fawad Razaqzada de City Index.
Les métaux dans la tourmente
Les métaux industriels ont fléchi dans la semaine sur la bourse des métaux de Londres, plombés par les inquiétudes quant à une récession mondiale menaçant la demande, en plus d'un meilleur approvisionnement de nombreux métaux de base.
"Les préoccupations relatives à l'offre qui existaient auparavant se sont évaporées", résume Daniel Briesemann, analyste chez Commerzbank, affirmant que les métaux industriels se dirigent vers de "lourdes pertes" pour le deuxième trimestre.
"Les inquiétudes liées à la récession se propagent parmi les investisseurs, ce qui laisse présager une baisse de la demande de métaux, explique-t-il. Dans le même temps, de nombreux marchés des métaux ont été mieux approvisionnés au cours des derniers mois".
Le cuivre est "un bon indicateur de la santé économique mondiale, car la ductilité et la conductivité du métal font qu'il est utilisé dans de nombreuses industries à travers le monde", explique Russ Mould, analyste chez AJ Bell.
Le 1er juillet, le cuivre a glissé jusqu'aux 7.955 dollars la tonne, en dessous de la barre des 8.000 dollars, pour la première fois depuis février 2021. Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 8.048,50 dollars à la clôture, contre 8.381,50 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le cacao en chute libre
Le cacao était en baisse à Londres et à New York "en raison de la faiblesse de la demande", affirme Jack Scoville, analyste pour Price Futures Group, mais l'offre se porte bien selon l'analyste, car une "bonne production en Afrique de l'Ouest" et en Côte d'Ivoire est attendue.
Le 1er juillet, le cacao a atteint un plus bas à New York depuis près d'un an, à 2.304 dollars la tonne, et un plus bas depuis mars à Londres, à 1.742 livres sterling la tonne.
À Londres, la tonne de cacao pour livraison en décembre valait 1.751 livres sterling, contre 1.785 livres sterling vendredi dernier en fin de séance. À New York, la tonne pour livraison en juillet valait dans le même temps 2.312 dollars, contre 2.432 dollars sept jours auparavant.