Le métal jaune, le cuivre et le café se sont appréciés la semaine dernière.
Les prix du cuivre continuaient de rebondir la semaine dernière, fortement soutenus par les annonces de la Chine de mesures en soutien au secteur immobilier, en grande difficulté. Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 7.910,00 dollars le 29 juillet, contre 7.452,50 dollars sept jours plus tôt.
Selon le "Financial Times", Pékin pourrait prêter jusqu'à 148 milliards de dollars "pour relancer des projets immobiliers qui étaient au point mort en raison de problèmes de paiement", explique Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank. "Les prix des métaux de base, notamment du cuivre, ont fortement augmenté en réaction", poursuit l'analyste, la Chine étant un grand pays consommateur de métaux industriels.
Depuis son plus bas depuis novembre 2020, touché à la mi-juillet, la tonne de cuivre a rebondi de plus de 950 dollars.
Le secteur immobilier a un poids très important dans l'économie chinoise, puisqu'il représente environ un quart du PIB du pays.
L’or progresse
Le cours de l'or a grimpé sur la semaine, profitant de la faiblesse du dollar après une réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) et un indicateur économique décevant aux États-Unis. Le prix de l'once a atteint le 29 juillet un sommet depuis trois semaines à 1.768 dollars avant de reculer un peu au fil de la séance, pour finir à 1.765,89, contre 1.727,64 dollars sept jours plus tôt en fin d'échanges.
"L'or profite d'un dollar moins fort car les marchés estiment que la Fed a été plutôt colombe", comme les économistes surnomment les adeptes d'une politique monétaire souple, explique à l'AFP Han Tan analyste chez Exinity.
Si la Fed a relevé ses taux de 75 points de base, les observateurs ont estimé que le président de l'institut monétaire aurait pu se montrer plus déterminé à remonter les taux coûte que coûte. La contraction du PIB pour le deuxième trimestre consécutif aux États-Unis a suffi à doper l'or, valeur refuge. Les gains de l'or ont été cependant limités par l'inflation aux États-Unis, qui s'est encore accélérée en juin selon l'indice PCE, privilégié par la Fed. "Cela renforce le dollar dans les dernières heures de la semaine et du mois", explique Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Le café repart
Le café a remonté la pente dans la semaine, malgré l'érosion de la demande qui persiste, les analystes notant une baisse de l'offre venant des gros producteurs, cumulée à une incertitude qui plane autour de la récolte brésilienne. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en juillet valait 216,10 cents le 29 juillet, contre 206,70 cents sept jours auparavant. Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en septembre valait 2.032 dollars, contre 1.955 dollars il y a une semaine à la clôture.
"La demande globale de café est moindre, mais le marché au comptant reste solide", indique Jack Scoville, analyste à Price Futures Group.
"Il y a moins de café d'origine, poursuit-il précisant que le Brésil, l'Amérique centrale et le Vietnam ont vu leur offre baisser.
Carsten Fritsch, de Commerzbank souligne une "incertitude considérable concernant la récolte de café au Brésil". "Les caféiculteurs brésiliens ont signalé que les volumes de récolte étaient inférieurs à leurs prévisions, même si l'on tient compte des effets du gel de l'année dernière", indique l'analyste. Le Brésil est le premier producteur mondial d'arabica et un important producteur de robusta.
Selon le "Financial Times", Pékin pourrait prêter jusqu'à 148 milliards de dollars "pour relancer des projets immobiliers qui étaient au point mort en raison de problèmes de paiement", explique Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank. "Les prix des métaux de base, notamment du cuivre, ont fortement augmenté en réaction", poursuit l'analyste, la Chine étant un grand pays consommateur de métaux industriels.
Depuis son plus bas depuis novembre 2020, touché à la mi-juillet, la tonne de cuivre a rebondi de plus de 950 dollars.
Le secteur immobilier a un poids très important dans l'économie chinoise, puisqu'il représente environ un quart du PIB du pays.
L’or progresse
Le cours de l'or a grimpé sur la semaine, profitant de la faiblesse du dollar après une réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) et un indicateur économique décevant aux États-Unis. Le prix de l'once a atteint le 29 juillet un sommet depuis trois semaines à 1.768 dollars avant de reculer un peu au fil de la séance, pour finir à 1.765,89, contre 1.727,64 dollars sept jours plus tôt en fin d'échanges.
"L'or profite d'un dollar moins fort car les marchés estiment que la Fed a été plutôt colombe", comme les économistes surnomment les adeptes d'une politique monétaire souple, explique à l'AFP Han Tan analyste chez Exinity.
Si la Fed a relevé ses taux de 75 points de base, les observateurs ont estimé que le président de l'institut monétaire aurait pu se montrer plus déterminé à remonter les taux coûte que coûte. La contraction du PIB pour le deuxième trimestre consécutif aux États-Unis a suffi à doper l'or, valeur refuge. Les gains de l'or ont été cependant limités par l'inflation aux États-Unis, qui s'est encore accélérée en juin selon l'indice PCE, privilégié par la Fed. "Cela renforce le dollar dans les dernières heures de la semaine et du mois", explique Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Le café repart
Le café a remonté la pente dans la semaine, malgré l'érosion de la demande qui persiste, les analystes notant une baisse de l'offre venant des gros producteurs, cumulée à une incertitude qui plane autour de la récolte brésilienne. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en juillet valait 216,10 cents le 29 juillet, contre 206,70 cents sept jours auparavant. Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en septembre valait 2.032 dollars, contre 1.955 dollars il y a une semaine à la clôture.
"La demande globale de café est moindre, mais le marché au comptant reste solide", indique Jack Scoville, analyste à Price Futures Group.
"Il y a moins de café d'origine, poursuit-il précisant que le Brésil, l'Amérique centrale et le Vietnam ont vu leur offre baisser.
Carsten Fritsch, de Commerzbank souligne une "incertitude considérable concernant la récolte de café au Brésil". "Les caféiculteurs brésiliens ont signalé que les volumes de récolte étaient inférieurs à leurs prévisions, même si l'on tient compte des effets du gel de l'année dernière", indique l'analyste. Le Brésil est le premier producteur mondial d'arabica et un important producteur de robusta.