Les cours du cuivre, de l’or et du cacao bénéficiaient d’une conjoncture favorable la semaine dernière.
Le cours du cuivre a bondi la semaine dernière sur le London Metal Exchange (LME), reflétant l'optimisme des investisseurs sur la santé de l'économie mondiale, même si certains analystes appelaient à la prudence. La tonne de cuivre a atteint 8.555 dollars le 11 novembre, un sommet depuis fin juin. En fin d’échanges, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 8.530 dollars, contre 8.099 dollars à la clôture sept jours plus tôt.
Alors que les prévisions de récession se multiplient à travers le monde, c'est un rare signal positif pour l’économie : le cuivre, omniprésent dans l'industrie, de l'électronique à l'immobilier en passant par l'automobile, voit son prix évoluer au fil des prévisions de croissance, ce qui lui vaut le surnom de "Dr. Copper". "La Chine émet des signaux qui laissent à penser que les restrictions anti-Covid vont être allégées", souligne Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
Les confinements à répétition du premier importateur mondial de matières premières pesaient sur la demande.
Mais "avec les nuages de la récession qui s’amoncellent sur plusieurs régions du monde, il est peut-être un peu tôt pour miser sur une reprise durable", prévient le spécialiste.
L’or au sommet
Le prix de l'or a aussi grimpé sur la semaine, profitant de la faiblesse du dollar après des données sur l'inflation aux États-Unis, qui semble enfin ralentir.
Le 11 novembre, le prix d'une once d'or a culminé à 1.766,64 dollars, un sommet depuis mi-août. À la clôture, elle coûtait 1.764,08 dollars, contre 1.681,87 dollars sept jours plus tôt en fin d'échanges. À 7,7 % sur un an en octobre selon l'indice des prix à la consommation publié le 10 novembre, l'inflation américaine est à son plus bas depuis janvier 2022, et moins élevée que prévu par les marchés.
Cela pousse les investisseurs à miser sur une politique monétaire moins stricte de la Réserve fédérale américaine (Fed), entraînant à son tour un recul du dollar. Et quand le dollar, devise de référence du marché aurifère, recule, le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres monnaies augmente.
Par ailleurs, des taux directeurs moins relevés par la Fed font que le rendement devient moins attractif pour les titres d'État américains, qui sont aussi des valeurs refuges et font donc directement concurrence à l'or.
Dans ce contexte, les investisseurs guettent tout indice sur la politique monétaire à attendre aux États-Unis. "Le prochain grand mouvement de l'or pourrait être déclenché par un rapport sur l'emploi aux États-Unis, car si le marché du travail américain continue de résister, la Fed pourrait être tentée de remonter ses taux plus vite", estime Han Tan, analyste chez Exinity.
Le cacao profite d’une grève
Les prix du cacao ont poursuivi leur hausse sur la semaine. Une grève des dockers limite l'activité du port de San Pedro, le deuxième plus grand de Côte d'Ivoire, depuis plusieurs jours, rapporte la presse locale du premier producteur mondial.
À Londres, le cours du cacao a atteint 2.059 livres sterling la tonne le 10 novembre, un sommet depuis février 2020, avant de reculer en raison de la vigueur de la livre, tandis que, sur le marché de New York, la tonne a atteint 2.577 dollars le 11 novembre, un plus haut depuis mai 2022. "Aucun camion ne peut être déchargé et aucune livraison de cacao n'a pu quitter le port de la semaine", rapportent les analystes de Commerzbank.
En revanche, "dès que les délais d'exportation seront réglés à la fin de la grève, les prix du cacao vont perdre de leurs gains car les agriculteurs s'attendent à ce que le rythme de la récolte s'accélère et soit plus abondante que l'année précédente", préviennent-ils.
À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars 2023 valait 1.975 livres sterling le 11 novembre à la clôture, contre 1.996 livres sterling sept jours plus tôt.
À New York, la tonne pour livraison le même mois valait 2.521 dollars, contre 2.430 dollars une semaine auparavant.
Alors que les prévisions de récession se multiplient à travers le monde, c'est un rare signal positif pour l’économie : le cuivre, omniprésent dans l'industrie, de l'électronique à l'immobilier en passant par l'automobile, voit son prix évoluer au fil des prévisions de croissance, ce qui lui vaut le surnom de "Dr. Copper". "La Chine émet des signaux qui laissent à penser que les restrictions anti-Covid vont être allégées", souligne Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
Les confinements à répétition du premier importateur mondial de matières premières pesaient sur la demande.
Mais "avec les nuages de la récession qui s’amoncellent sur plusieurs régions du monde, il est peut-être un peu tôt pour miser sur une reprise durable", prévient le spécialiste.
L’or au sommet
Le prix de l'or a aussi grimpé sur la semaine, profitant de la faiblesse du dollar après des données sur l'inflation aux États-Unis, qui semble enfin ralentir.
Le 11 novembre, le prix d'une once d'or a culminé à 1.766,64 dollars, un sommet depuis mi-août. À la clôture, elle coûtait 1.764,08 dollars, contre 1.681,87 dollars sept jours plus tôt en fin d'échanges. À 7,7 % sur un an en octobre selon l'indice des prix à la consommation publié le 10 novembre, l'inflation américaine est à son plus bas depuis janvier 2022, et moins élevée que prévu par les marchés.
Cela pousse les investisseurs à miser sur une politique monétaire moins stricte de la Réserve fédérale américaine (Fed), entraînant à son tour un recul du dollar. Et quand le dollar, devise de référence du marché aurifère, recule, le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres monnaies augmente.
Par ailleurs, des taux directeurs moins relevés par la Fed font que le rendement devient moins attractif pour les titres d'État américains, qui sont aussi des valeurs refuges et font donc directement concurrence à l'or.
Dans ce contexte, les investisseurs guettent tout indice sur la politique monétaire à attendre aux États-Unis. "Le prochain grand mouvement de l'or pourrait être déclenché par un rapport sur l'emploi aux États-Unis, car si le marché du travail américain continue de résister, la Fed pourrait être tentée de remonter ses taux plus vite", estime Han Tan, analyste chez Exinity.
Le cacao profite d’une grève
Les prix du cacao ont poursuivi leur hausse sur la semaine. Une grève des dockers limite l'activité du port de San Pedro, le deuxième plus grand de Côte d'Ivoire, depuis plusieurs jours, rapporte la presse locale du premier producteur mondial.
À Londres, le cours du cacao a atteint 2.059 livres sterling la tonne le 10 novembre, un sommet depuis février 2020, avant de reculer en raison de la vigueur de la livre, tandis que, sur le marché de New York, la tonne a atteint 2.577 dollars le 11 novembre, un plus haut depuis mai 2022. "Aucun camion ne peut être déchargé et aucune livraison de cacao n'a pu quitter le port de la semaine", rapportent les analystes de Commerzbank.
En revanche, "dès que les délais d'exportation seront réglés à la fin de la grève, les prix du cacao vont perdre de leurs gains car les agriculteurs s'attendent à ce que le rythme de la récolte s'accélère et soit plus abondante que l'année précédente", préviennent-ils.
À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars 2023 valait 1.975 livres sterling le 11 novembre à la clôture, contre 1.996 livres sterling sept jours plus tôt.
À New York, la tonne pour livraison le même mois valait 2.521 dollars, contre 2.430 dollars une semaine auparavant.