Le métal jaune, qui avait bien commencé l’année s’est replié au fil de la semaine. L’aluminium a profité d’un déficit d’offre. Le sucre a souffert de la baisse des prix de l’essence au Brésil.
Le prix de l'or, qui a commencé l'année à son plus haut niveau depuis plus d'un mois, a décliné au cours de la semaine passée. En cours de séance le 3 janvier 2021, l'once d'or a atteint 1.831,88 dollars. Le 7 janvier, elle coûtait 1.791,60 dollars, contre 1.829,20 dollars le vendredi précédent en fin de séance.
"La hausse du rendement des obligations américaines a été le fléau des amateurs d'or en ce début d'année, avec l'attente d'un relèvement des taux directeurs de la Fed (Réserve fédérale américaine) après la publication des minutes de sa dernière réunion", explique Han Tan, analyste de Exinity.
La vigueur du marché obligataire fait concurrence à l'or, autre valeur refuge mais qui ne verse aucun rendement et est donc moins attractif quand les taux montent aux États-Unis.
L'argent également eu des difficultés sur la semaine : si le métal gris est également utilisé comme métal précieux, une partie de sa demande provient de l'industrie. L'once d'argent s'échangeait pour 22,19 dollars le 7 janvier, contre 23,31 dollars sept jours plus tôt.
"L'argent a souffert du manque d'appétit pour le risque, qui a également fait baisser le cours des métaux industriels", commente Ole Hansen, analyste de Saxo Bank.
L’aluminium résiste
Le cours de l'aluminium a résisté au marasme qui pesait sur ceux de la majorité des métaux industriels et s'est hissé le 7 janvier à son plus haut niveau depuis plus de deux mois, alors que l'offre est perturbée par le coût élevé de l'électricité. La tonne d'aluminium a atteint 3.229 dollars sur le London Metal Exchange (LME), un plus haut depuis fin octobre 2021, avant de reculer et de finir la séance à 2.916 dollars, contre 2.724,50 dollars le vendredi précédent à la clôture.
"L'aluminium est un des métaux qui demande le plus d'énergie pour être produit, donc les perturbations des chaînes d'approvisionnement profitent au cours", explique Ole Hansen. Déjà, en 2021, "il y avait un déficit de l'offre sur le marché, et les réserves du LME ont reculé nettement de mars à décembre", remarque Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Et en 2022, la Chine, premier consommateur mondial de métaux industriels, "devrait devenir un importateur net alors qu'elle était jusqu'à présent un exportateur d'aluminium", ajoute Bjarne. Schieldrop.
Le sucre fond
Le prix du sucre n'a pas résisté au désamour des marchés pour les matières premières de l'année et le sucre brut échangé à New York a même atteint son plus bas en huit mois le 7 décembre, à 18,02 cents la livre. Le même jour, la tonne de sucre blanc cotée à Londres touchait un plus bas en un mois, à 484 dollars.
"Une des plus grandes compagnies d’État brésilienne a baissé les prix de l'essence pour limiter l'inflation", ont noté les analystes de Société Générale. Cela rend donc l’éthanol, créé à partir de canne à sucre au Brésil, moins concurrentiel par rapport à l'essence et pousse donc l'industrie sucrière du premier producteur mondial à exporter une plus grande part de sa récolte.
De plus, le prix des matières premières alimentaires pourrait continuer d'augmenter en 2022, note Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank : "La hausse marquée du prix des engrais, liée à la hausse du prix du pétrole, va avoir un effet" sur le prix de l'alimentation, note-t-il.
"La hausse du rendement des obligations américaines a été le fléau des amateurs d'or en ce début d'année, avec l'attente d'un relèvement des taux directeurs de la Fed (Réserve fédérale américaine) après la publication des minutes de sa dernière réunion", explique Han Tan, analyste de Exinity.
La vigueur du marché obligataire fait concurrence à l'or, autre valeur refuge mais qui ne verse aucun rendement et est donc moins attractif quand les taux montent aux États-Unis.
L'argent également eu des difficultés sur la semaine : si le métal gris est également utilisé comme métal précieux, une partie de sa demande provient de l'industrie. L'once d'argent s'échangeait pour 22,19 dollars le 7 janvier, contre 23,31 dollars sept jours plus tôt.
"L'argent a souffert du manque d'appétit pour le risque, qui a également fait baisser le cours des métaux industriels", commente Ole Hansen, analyste de Saxo Bank.
L’aluminium résiste
Le cours de l'aluminium a résisté au marasme qui pesait sur ceux de la majorité des métaux industriels et s'est hissé le 7 janvier à son plus haut niveau depuis plus de deux mois, alors que l'offre est perturbée par le coût élevé de l'électricité. La tonne d'aluminium a atteint 3.229 dollars sur le London Metal Exchange (LME), un plus haut depuis fin octobre 2021, avant de reculer et de finir la séance à 2.916 dollars, contre 2.724,50 dollars le vendredi précédent à la clôture.
"L'aluminium est un des métaux qui demande le plus d'énergie pour être produit, donc les perturbations des chaînes d'approvisionnement profitent au cours", explique Ole Hansen. Déjà, en 2021, "il y avait un déficit de l'offre sur le marché, et les réserves du LME ont reculé nettement de mars à décembre", remarque Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Et en 2022, la Chine, premier consommateur mondial de métaux industriels, "devrait devenir un importateur net alors qu'elle était jusqu'à présent un exportateur d'aluminium", ajoute Bjarne. Schieldrop.
Le sucre fond
Le prix du sucre n'a pas résisté au désamour des marchés pour les matières premières de l'année et le sucre brut échangé à New York a même atteint son plus bas en huit mois le 7 décembre, à 18,02 cents la livre. Le même jour, la tonne de sucre blanc cotée à Londres touchait un plus bas en un mois, à 484 dollars.
"Une des plus grandes compagnies d’État brésilienne a baissé les prix de l'essence pour limiter l'inflation", ont noté les analystes de Société Générale. Cela rend donc l’éthanol, créé à partir de canne à sucre au Brésil, moins concurrentiel par rapport à l'essence et pousse donc l'industrie sucrière du premier producteur mondial à exporter une plus grande part de sa récolte.
De plus, le prix des matières premières alimentaires pourrait continuer d'augmenter en 2022, note Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank : "La hausse marquée du prix des engrais, liée à la hausse du prix du pétrole, va avoir un effet" sur le prix de l'alimentation, note-t-il.