Les cours du métal jaune étaient en hausse la semaine dernière. Le cuivre stagnait malgré des stocks au plus bas, et le sucre a profité des cours du pétrole et de la hausse des prix alimentaires.
Le prix de l'or a augmenté la semaine dernière, profitant du ton patient adopté par plusieurs banques centrales, dont la Réserve fédérale américaine (Fed) pour grimper le 5 novembre 2021 à son plus haut depuis début septembre, à 1.815,45 dollars l'once. En fin de séance, l'once d'or valait 1.813,47 dollars, contre 1.783,38 dollars la semaine précédente à la clôture.
L'or aurait pu souffrir d'une semaine où l'appétit pour le risque des marchés était prononcé, avec plusieurs indices atteignant des niveaux records : le CAC 40 a dépassé les 7.000 points pour la première fois, tandis que le Nasdaq et le S&P ont également atteint des niveaux jamais vus.
Mais "la baisse du taux des emprunts d'État américains à dix ans a contré la vigueur du dollar et du marché boursier", commente Ole Hansen, analyste chez Saxobank. Le 5 novembre, ce taux est passé sous 1,50 % pour la première fois depuis un mois. Si détenir une obligation américaine devient moins rentable, les investisseurs ont moins de regret à se tourner vers l'or, autre valeur refuge mais qui ne verse aucun rendement.
Pas sûr pour autant que la reprise de l'or se confirme : "Le bon rapport sur l'emploi américain pourrait à nouveau nourrir les spéculations sur un changement de la politique monétaire", prévient Ole Hansen. Le plein emploi visé par la Fed se rapproche, et la hausse marquée du salaire moyen pourrait la pousser à agir pour contrer l'inflation.
Le cuivre stagne
Le prix du cuivre peinait à redécoller la semaine dernière, partagé entre des stocks bas et les inquiétudes qui planent sur la demande. La tonne de cuivre sur le London metal exchange (LME) pour livraison dans trois mois s'échangeait à 9.519,00 dollars le 5 novembre, contre 9.496,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
"Seules 126.000 tonnes de cuivre sont en stock dans les entrepôts du LME, dont 89.000 tonnes sont destinées à être expédiées", rapporte Daniel Briesemann, de Commerzbank. La quantité de cuivre disponible est par conséquent "historiquement basse", reprend-il.
Mais "les inquiétudes concernant la demande chinoise [...] ont pesé sur le marché", nuance Ole. Hansen. Parmi les derniers signaux en date, l'activité manufacturière en Chine s'est contractée plus que prévu en octobre. Or la Chine engloutit la moitié de la production mondiale de métal rouge.
La pression sur le cours du cuivre provenait également de la hausse du dollar, à son plus haut depuis quinze mois face à l'euro le 5 novembre. Les matières premières cotées en dollar deviennent plus onéreuses pour les investisseurs munis d'autres devises quand le billet vert s'apprécie.
Le sucre brut s’apprécie
Le prix du sucre brut était orienté à la hausse, quand celui du sucre blanc stagnait. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars 2022 valait 19,92 cents, contre 19,27 cents sept jours auparavant. À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en décembre valait 508,60 dollars contre 509,10 dollars le vendredi précédent à la clôture.
L'or noir, dont le prix du baril s'installait le 5 novembre au-dessus de 80 dollars, est sorti revigoré du dernier sommet des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés qui ont choisi de maintenir l'offre contrainte en décembre. Il entraîne avec lui ceux du sucre puisqu'un pétrole cher favorise l'utilisation la canne pour produire de l'éthanol, ce qui limite d'autant le sucre disponible sur le marché.
Ce niveau élevé des cours du sucre s'inscrit dans un contexte plus global de hausse des prix alimentaires, de 3 % en octobre par rapport à septembre, et de 31,3% sur un an, selon les données de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) publiées le 4 novembre.
L'or aurait pu souffrir d'une semaine où l'appétit pour le risque des marchés était prononcé, avec plusieurs indices atteignant des niveaux records : le CAC 40 a dépassé les 7.000 points pour la première fois, tandis que le Nasdaq et le S&P ont également atteint des niveaux jamais vus.
Mais "la baisse du taux des emprunts d'État américains à dix ans a contré la vigueur du dollar et du marché boursier", commente Ole Hansen, analyste chez Saxobank. Le 5 novembre, ce taux est passé sous 1,50 % pour la première fois depuis un mois. Si détenir une obligation américaine devient moins rentable, les investisseurs ont moins de regret à se tourner vers l'or, autre valeur refuge mais qui ne verse aucun rendement.
Pas sûr pour autant que la reprise de l'or se confirme : "Le bon rapport sur l'emploi américain pourrait à nouveau nourrir les spéculations sur un changement de la politique monétaire", prévient Ole Hansen. Le plein emploi visé par la Fed se rapproche, et la hausse marquée du salaire moyen pourrait la pousser à agir pour contrer l'inflation.
Le cuivre stagne
Le prix du cuivre peinait à redécoller la semaine dernière, partagé entre des stocks bas et les inquiétudes qui planent sur la demande. La tonne de cuivre sur le London metal exchange (LME) pour livraison dans trois mois s'échangeait à 9.519,00 dollars le 5 novembre, contre 9.496,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
"Seules 126.000 tonnes de cuivre sont en stock dans les entrepôts du LME, dont 89.000 tonnes sont destinées à être expédiées", rapporte Daniel Briesemann, de Commerzbank. La quantité de cuivre disponible est par conséquent "historiquement basse", reprend-il.
Mais "les inquiétudes concernant la demande chinoise [...] ont pesé sur le marché", nuance Ole. Hansen. Parmi les derniers signaux en date, l'activité manufacturière en Chine s'est contractée plus que prévu en octobre. Or la Chine engloutit la moitié de la production mondiale de métal rouge.
La pression sur le cours du cuivre provenait également de la hausse du dollar, à son plus haut depuis quinze mois face à l'euro le 5 novembre. Les matières premières cotées en dollar deviennent plus onéreuses pour les investisseurs munis d'autres devises quand le billet vert s'apprécie.
Le sucre brut s’apprécie
Le prix du sucre brut était orienté à la hausse, quand celui du sucre blanc stagnait. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars 2022 valait 19,92 cents, contre 19,27 cents sept jours auparavant. À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en décembre valait 508,60 dollars contre 509,10 dollars le vendredi précédent à la clôture.
L'or noir, dont le prix du baril s'installait le 5 novembre au-dessus de 80 dollars, est sorti revigoré du dernier sommet des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés qui ont choisi de maintenir l'offre contrainte en décembre. Il entraîne avec lui ceux du sucre puisqu'un pétrole cher favorise l'utilisation la canne pour produire de l'éthanol, ce qui limite d'autant le sucre disponible sur le marché.
Ce niveau élevé des cours du sucre s'inscrit dans un contexte plus global de hausse des prix alimentaires, de 3 % en octobre par rapport à septembre, et de 31,3% sur un an, selon les données de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) publiées le 4 novembre.