Le cours de l'or, qui avait lourdement chuté vendredi 9 janvier, n'a pas réussi à se relever pendant la semaine passée, malgré des données américaines qui auraient pu lui profiter. Plusieurs analystes ont en effet souligné que l'inflation monte aux États-Unis : cela "devrait profiter à l'or, même si cela n'arrive pas aussi vite que nous l'avions prévu", a commenté Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank. Le métal jaune, indépendant des banques centrales, est vu traditionnellement comme un investissement contre l'inflation. Mais le taux obligataire américain et le dollar, dont les hausses pèsent sur l'or, ont fait pencher la balance de l'autre côté.
"Le futur président Joe Biden a dévoilé son plan à 1.900 milliards de dollars, les discussions sur les prévisions d'inflation vont aller bon train à Washington", ce qui promet de secouer le prix de l'or sur les prochaines semaines, a estimé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Vendredi 15 janvier à Paris, l'once d'or s'échangeait 1.830,15 dollars, contre 1.849,01 dollars en fin de séance le vendredi précédent.
Le cours du cuivre a également reculé la semaine dernière, sur le London Metal Exchange (LME). Il restait tout de même à un niveau élevé, dans un marché attentif à la situation économique en Chine qui consomme la moitié de la production mondiale de métal rouge. Les douanes chinoises ont d'ailleurs publié jeudi 14 janvier les dernières données des importations pour décembre en hausse de 6,5 % sur un an. Un chiffre "élevé qui se reflète également dans les produits de base", a constaté Daniel Briesemann, de Commerzbank. "Bien que la Chine n'ait importé que 512.000 tonnes de cuivre brut en décembre - le chiffre le plus bas en sept mois - les importations de cuivre en 2020 dans leur ensemble ont atteint un niveau record de 6,68 millions de tonnes, soit une augmentation de 34 % par rapport à l'année précédente", a poursuivi l'analyste. Ce qui laisse penser "que la Chine a acheté plus de cuivre qu'elle n'en avait réellement besoin", selon lui, une situation qui contribue au retour en arrière des prix.
Le cuivre reste cependant à un niveau élevé proche des 8.000 dollars la tonne, après avoir battu un nouveau record depuis début 2013 à 8.238,00 dollars la tonne. Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 7.941,50 dollars vendredi 15 janvier à Paris, contre 8.131,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Les cours du coton ont quant à eux touché la semaine dernière des plus hauts depuis plus de deux ans, portés par la révision à la baisse de l'offre américaine face à une demande chinoise importante. Le Département américain de l'Agriculture (USDA) "a encore baissé son chiffre pour la récolte 2020/2021", a rapporté Michaela Helbing-Kuhl, analyste de Commerzbank. "Ce volume a été continuellement ajusté à la baisse depuis l'été du fait de superficies de cultures moins grandes et de rendements moins importants que prévu", a-t-elle continué. Or la demande, notamment chinoise, "est forte". Le rapport a en effet souligné que la Chine a pesé pour la moitié des exportations américaines de coton ces cinq derniers mois.
La livre de coton pour livraison en mars à New York valait 81,03 cents vendredi 15 janvier à Paris, contre 79,77 sept jours auparavant, et après avoir atteint mercredi 82,08 cents, un prix plus vu depuis septembre 2018.
"Le futur président Joe Biden a dévoilé son plan à 1.900 milliards de dollars, les discussions sur les prévisions d'inflation vont aller bon train à Washington", ce qui promet de secouer le prix de l'or sur les prochaines semaines, a estimé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Vendredi 15 janvier à Paris, l'once d'or s'échangeait 1.830,15 dollars, contre 1.849,01 dollars en fin de séance le vendredi précédent.
Le cours du cuivre a également reculé la semaine dernière, sur le London Metal Exchange (LME). Il restait tout de même à un niveau élevé, dans un marché attentif à la situation économique en Chine qui consomme la moitié de la production mondiale de métal rouge. Les douanes chinoises ont d'ailleurs publié jeudi 14 janvier les dernières données des importations pour décembre en hausse de 6,5 % sur un an. Un chiffre "élevé qui se reflète également dans les produits de base", a constaté Daniel Briesemann, de Commerzbank. "Bien que la Chine n'ait importé que 512.000 tonnes de cuivre brut en décembre - le chiffre le plus bas en sept mois - les importations de cuivre en 2020 dans leur ensemble ont atteint un niveau record de 6,68 millions de tonnes, soit une augmentation de 34 % par rapport à l'année précédente", a poursuivi l'analyste. Ce qui laisse penser "que la Chine a acheté plus de cuivre qu'elle n'en avait réellement besoin", selon lui, une situation qui contribue au retour en arrière des prix.
Le cuivre reste cependant à un niveau élevé proche des 8.000 dollars la tonne, après avoir battu un nouveau record depuis début 2013 à 8.238,00 dollars la tonne. Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 7.941,50 dollars vendredi 15 janvier à Paris, contre 8.131,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Les cours du coton ont quant à eux touché la semaine dernière des plus hauts depuis plus de deux ans, portés par la révision à la baisse de l'offre américaine face à une demande chinoise importante. Le Département américain de l'Agriculture (USDA) "a encore baissé son chiffre pour la récolte 2020/2021", a rapporté Michaela Helbing-Kuhl, analyste de Commerzbank. "Ce volume a été continuellement ajusté à la baisse depuis l'été du fait de superficies de cultures moins grandes et de rendements moins importants que prévu", a-t-elle continué. Or la demande, notamment chinoise, "est forte". Le rapport a en effet souligné que la Chine a pesé pour la moitié des exportations américaines de coton ces cinq derniers mois.
La livre de coton pour livraison en mars à New York valait 81,03 cents vendredi 15 janvier à Paris, contre 79,77 sept jours auparavant, et après avoir atteint mercredi 82,08 cents, un prix plus vu depuis septembre 2018.