Le métal jaune et le cuivre ont tous deux atteint des sommets la semaine dernière. Le café a légèrement rebondi avec la reprise de la demande mondiale.
L'or a grimpé la semaine dernière et a atteint le 20 janvier un sommet depuis avril, à 1.937,57 dollars l'once, dopé par l'inquiétude des investisseurs et par un dollar plus faible.
L'once d'or coûtait 1.926,03 dollars en fin d’échanges ce jour, contre 1.920,23 dollars sept jours plus tôt à la clôture.
"Le rôle traditionnel de l'or en tant que valeur refuge a été renforcé par les craintes croissantes d'une récession mondiale", explique Han Tan, analyste chez Exinity. Le métal précieux est en effet vu par certains comme "un moyen de se protéger d'un ralentissement en 2023", commentent les analystes de ANZ.
Si le dollar ou les obligations d'État américaines ont été privilégiés comme valeur refuge en 2022, un ralentissement des hausses des taux de la Réserve fédérale (Fed), comme le prévoit le marché, les rendent actuellement moins attractifs. "L'or devrait rester bien placé tant que l'espoir d'une Fed moins agressive reste intact", poursuit Han Tan.
Le cuivre au sommet
Les métaux industriels, en particulier le cuivre et l'aluminium, ont progressé, profitant d'une offre incertaine et de la réouverture de la Chine et des espoirs de reprise de la demande du premier pays consommateur de métaux de base au monde.
Le 18 janvier sur la Bourse des métaux de Londres (LME), le cuivre a culminé à 9.550,50 dollars la tonne, un sommet depuis juin.
Le 20 janvier, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 9.307,50 dollars, contre 9.185,50 dollars le vendredi précédent en fin d’échanges.
"Les troubles au Pérou créent des risques importants pour l'approvisionnement en cuivre, le pays représentant 10 % de l'offre mondiale", explique Bjarne Schieldrop, analyste chez Seb. Des manifestations secouent le pays depuis début décembre, après la destitution par le Parlement puis l'arrestation de l'ex-président Pedro Castillo, à l'origine d'une tentative de dissolution qualifiée de "coup d'État".
Un mois après le début du mandat de la présidente péruvienne Dina Boluarte, les manifestations appelant à sa démission se poursuivent. Un total de 45 personnes ont perdu la vie depuis le début de la crise. Bjarne Schieldrop mentionne également une production "décevante" venant du Chili, alors que le pays représente 27 % de la production mondiale.
En parallèle, "la demande devrait augmenter à mesure que la Chine se redresse et que la transition énergétique se poursuit", note Ole Hansen, analyste chez Saxobank. Les investisseurs espèrent en effet un redémarrage de la demande chinoise, principal pays consommateur de métaux industriels, maintenant que le pays a abandonné les derniers vestiges de sa très stricte politique du zéro-Covid.
Rebond du café
Le café s'est légèrement repris sur la semaine, mais les analystes anticipent un nouveau déclin en raison de la hausse de la production venant du Brésil.
Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en mars 2023 valait 154,70 cents le 20 janvier, contre 151,70 cents sept jours auparavant. Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en mars 2023 valait 1.940 dollars, contre 1.916 dollars il y a une semaine à la clôture.
Les prix remontaient légèrement avec une reprise de la demande mondiale, mais "la récolte plus importante attendue au Brésil, premier producteur et exportateur mondial d'arabica, a déjà un effet modérateur sur l'évolution des prix", tempère Carsten Fritsch, anlayste chez Commerzbank.
Même si certains investisseurs "pensent que le potentiel de production du Brésil a été surestimé et que des rapports faisant état de trop de pluie au Vietnam ont affecté la progression de la récolte", Jack Scoville, analyste chez Price Group, confirme que le sentiment général reste "que le marché aura plus qu'assez de café".
L'once d'or coûtait 1.926,03 dollars en fin d’échanges ce jour, contre 1.920,23 dollars sept jours plus tôt à la clôture.
"Le rôle traditionnel de l'or en tant que valeur refuge a été renforcé par les craintes croissantes d'une récession mondiale", explique Han Tan, analyste chez Exinity. Le métal précieux est en effet vu par certains comme "un moyen de se protéger d'un ralentissement en 2023", commentent les analystes de ANZ.
Si le dollar ou les obligations d'État américaines ont été privilégiés comme valeur refuge en 2022, un ralentissement des hausses des taux de la Réserve fédérale (Fed), comme le prévoit le marché, les rendent actuellement moins attractifs. "L'or devrait rester bien placé tant que l'espoir d'une Fed moins agressive reste intact", poursuit Han Tan.
Le cuivre au sommet
Les métaux industriels, en particulier le cuivre et l'aluminium, ont progressé, profitant d'une offre incertaine et de la réouverture de la Chine et des espoirs de reprise de la demande du premier pays consommateur de métaux de base au monde.
Le 18 janvier sur la Bourse des métaux de Londres (LME), le cuivre a culminé à 9.550,50 dollars la tonne, un sommet depuis juin.
Le 20 janvier, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 9.307,50 dollars, contre 9.185,50 dollars le vendredi précédent en fin d’échanges.
"Les troubles au Pérou créent des risques importants pour l'approvisionnement en cuivre, le pays représentant 10 % de l'offre mondiale", explique Bjarne Schieldrop, analyste chez Seb. Des manifestations secouent le pays depuis début décembre, après la destitution par le Parlement puis l'arrestation de l'ex-président Pedro Castillo, à l'origine d'une tentative de dissolution qualifiée de "coup d'État".
Un mois après le début du mandat de la présidente péruvienne Dina Boluarte, les manifestations appelant à sa démission se poursuivent. Un total de 45 personnes ont perdu la vie depuis le début de la crise. Bjarne Schieldrop mentionne également une production "décevante" venant du Chili, alors que le pays représente 27 % de la production mondiale.
En parallèle, "la demande devrait augmenter à mesure que la Chine se redresse et que la transition énergétique se poursuit", note Ole Hansen, analyste chez Saxobank. Les investisseurs espèrent en effet un redémarrage de la demande chinoise, principal pays consommateur de métaux industriels, maintenant que le pays a abandonné les derniers vestiges de sa très stricte politique du zéro-Covid.
Rebond du café
Le café s'est légèrement repris sur la semaine, mais les analystes anticipent un nouveau déclin en raison de la hausse de la production venant du Brésil.
Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en mars 2023 valait 154,70 cents le 20 janvier, contre 151,70 cents sept jours auparavant. Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en mars 2023 valait 1.940 dollars, contre 1.916 dollars il y a une semaine à la clôture.
Les prix remontaient légèrement avec une reprise de la demande mondiale, mais "la récolte plus importante attendue au Brésil, premier producteur et exportateur mondial d'arabica, a déjà un effet modérateur sur l'évolution des prix", tempère Carsten Fritsch, anlayste chez Commerzbank.
Même si certains investisseurs "pensent que le potentiel de production du Brésil a été surestimé et que des rapports faisant état de trop de pluie au Vietnam ont affecté la progression de la récolte", Jack Scoville, analyste chez Price Group, confirme que le sentiment général reste "que le marché aura plus qu'assez de café".