Les cours du métal jaune et du cacao sont restés stables la semaine dernière, tandis que celui du nickel s’est apprécié, profitant de la dynamique positive des métaux de base.
Le cours du nickel a grimpé la semaine dernière sur le London Metal Exchange profitant de l'annonce de l'assouplissement de la politique sanitaire chinoise, important importateur de métaux.
Le nickel a ainsi atteint le 8 décembre son plus haut prix depuis avril dernier, à 33.575 dollars la tonne. Le lendemain, à la clôture, la tonne de nickel pour livraison dans trois mois s'échangeait à 30.255 dollars, contre 28.862 dollars le vendredi précédent en fin d’échanges. Les métaux industriels en général ont profité de l'assouplissement des mesures sanitaires en Chine annoncé le 7 décembre. Le pays avait longtemps maintenu sa stricte politique du zéro-Covid, asphyxiant son économie.
De quoi "alimenter les espoirs de relance de l'économie en Chine, le plus grand marché mondial des métaux de base", affirme Thu Lan Nguyen, analyste chez Commerzbank. Commerzbank affirme cependant qu'il y a encore lieu d'être prudent, "car on ne sait pas comment la stratégie anti-Covid évoluera en cas de nouvelle flambée des infections".
Le nickel profite aussi d'une demande pour la production de batteries de véhicules électriques qui devrait rester "robuste" l'année prochaine, poursuivent-ils. De nombreux métaux comme le nickel, le lithium ou encore le cobalt sont essentiels pour la fabrication de ces batteries, en permettant de limiter leur taille.
L’or reste stable
Le prix de l'or s'est maintenu à un niveau élevé sur la semaine, grimpant le 5 décembre à un plus haut depuis début juillet, à 1.809,99 dollars, l’once avant de reculer un peu.
Le 9 décembre, à la clôture, l'once d'or coûtait 1.796,61 dollars, contre 1.797,63 dollars sept jours plus tôt en fin d'échanges.
"L'assouplissement des mesures anti-Covid en Chine aide l'or à s'accrocher à ses récents sommets", explique Han Tan, analyste chez Exinity. La Chine est un des premiers acheteurs mondiaux d'or.
Mais surtout, souligne-t-il, le métal profite de la perspective d'une Réserve fédérale américaine (Fed) moins déterminée dans ses hausses des taux. La Banque centrale se réunira les 13 et 14 décembre, et une hausse de 50 points de base de ses taux directeurs, contre 75 points lors de ses réunions précédentes, est largement anticipée par le marché. En 2022, l'or a souffert du resserrement de la politique monétaire américaine, qui rend les obligations d'État plus rentables et pèse donc sur l'attractivité d'un métal sans rendement.
"Nous approchons du point où les banques centrales, dont la Fed, vont arrêter de relever leurs taux", estime Vivek Dhar, analyste chez Commonwealth Bank of Australia, ce qui devrait selon lui soutenir le prix de l'or en 2023.
Le cacao se maintient
Les cours du cacao se sont maintenus sur la semaine, tiraillés entre les baisses d'arrivages aux ports qui poussent les prix à la hausse et la demande qui reste incertaine en raison des perspectives économiques mondiales floues.
À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars 2023 valait 1.985 livres sterling le 9 décembre, contre 1.971 livres sterling le vendredi précédent en fin de séance.
À New York, la tonne pour livraison en décembre valait dans le même temps 2.547 dollars, contre 2.536 dollars sept jours auparavant.
Dans son dernier rapport mensuel, l'Organisation internationale du cacao (Icco) constate un "approvisionnement incertain" en cacao pour la saison 2022-2023.
Des "pluies torrentielles" pourraient aussi nuire aux futures récoltes si elles persistent dans les pays producteurs, car elles "lessivent" les nutriments des sols, de quoi faire grimper les prix. Cependant, "les négociants s'inquiètent de l'évolution de l'économie mondiale et de la manière dont elle pourrait affecter la demande", met en garde Jack Scoville, analyste chez Price Group.
L'Icco note aussi une contraction des broyages de fèves de cacao en Europe et en Amérique du Nord, signe d'une baisse de la demande et de perspectives "incertaines en raison de la situation macroéconomique mondiale actuelle".
Le nickel a ainsi atteint le 8 décembre son plus haut prix depuis avril dernier, à 33.575 dollars la tonne. Le lendemain, à la clôture, la tonne de nickel pour livraison dans trois mois s'échangeait à 30.255 dollars, contre 28.862 dollars le vendredi précédent en fin d’échanges. Les métaux industriels en général ont profité de l'assouplissement des mesures sanitaires en Chine annoncé le 7 décembre. Le pays avait longtemps maintenu sa stricte politique du zéro-Covid, asphyxiant son économie.
De quoi "alimenter les espoirs de relance de l'économie en Chine, le plus grand marché mondial des métaux de base", affirme Thu Lan Nguyen, analyste chez Commerzbank. Commerzbank affirme cependant qu'il y a encore lieu d'être prudent, "car on ne sait pas comment la stratégie anti-Covid évoluera en cas de nouvelle flambée des infections".
Le nickel profite aussi d'une demande pour la production de batteries de véhicules électriques qui devrait rester "robuste" l'année prochaine, poursuivent-ils. De nombreux métaux comme le nickel, le lithium ou encore le cobalt sont essentiels pour la fabrication de ces batteries, en permettant de limiter leur taille.
L’or reste stable
Le prix de l'or s'est maintenu à un niveau élevé sur la semaine, grimpant le 5 décembre à un plus haut depuis début juillet, à 1.809,99 dollars, l’once avant de reculer un peu.
Le 9 décembre, à la clôture, l'once d'or coûtait 1.796,61 dollars, contre 1.797,63 dollars sept jours plus tôt en fin d'échanges.
"L'assouplissement des mesures anti-Covid en Chine aide l'or à s'accrocher à ses récents sommets", explique Han Tan, analyste chez Exinity. La Chine est un des premiers acheteurs mondiaux d'or.
Mais surtout, souligne-t-il, le métal profite de la perspective d'une Réserve fédérale américaine (Fed) moins déterminée dans ses hausses des taux. La Banque centrale se réunira les 13 et 14 décembre, et une hausse de 50 points de base de ses taux directeurs, contre 75 points lors de ses réunions précédentes, est largement anticipée par le marché. En 2022, l'or a souffert du resserrement de la politique monétaire américaine, qui rend les obligations d'État plus rentables et pèse donc sur l'attractivité d'un métal sans rendement.
"Nous approchons du point où les banques centrales, dont la Fed, vont arrêter de relever leurs taux", estime Vivek Dhar, analyste chez Commonwealth Bank of Australia, ce qui devrait selon lui soutenir le prix de l'or en 2023.
Le cacao se maintient
Les cours du cacao se sont maintenus sur la semaine, tiraillés entre les baisses d'arrivages aux ports qui poussent les prix à la hausse et la demande qui reste incertaine en raison des perspectives économiques mondiales floues.
À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars 2023 valait 1.985 livres sterling le 9 décembre, contre 1.971 livres sterling le vendredi précédent en fin de séance.
À New York, la tonne pour livraison en décembre valait dans le même temps 2.547 dollars, contre 2.536 dollars sept jours auparavant.
Dans son dernier rapport mensuel, l'Organisation internationale du cacao (Icco) constate un "approvisionnement incertain" en cacao pour la saison 2022-2023.
Des "pluies torrentielles" pourraient aussi nuire aux futures récoltes si elles persistent dans les pays producteurs, car elles "lessivent" les nutriments des sols, de quoi faire grimper les prix. Cependant, "les négociants s'inquiètent de l'évolution de l'économie mondiale et de la manière dont elle pourrait affecter la demande", met en garde Jack Scoville, analyste chez Price Group.
L'Icco note aussi une contraction des broyages de fèves de cacao en Europe et en Amérique du Nord, signe d'une baisse de la demande et de perspectives "incertaines en raison de la situation macroéconomique mondiale actuelle".