Les investisseurs accumulant les lingots pour se protéger du risque créé par le choc ayant secoué le secteur bancaire après la faillite de la banque américaine Silicon Valley Bank (SVB), le prix de l'or s'est envolé sur la semaine du 13 mars.
À plus de 1.960 dollars l'once, le cours de l'or a atteint son plus haut niveau depuis avril 2022. Il s'approche lentement de son plus haut historique atteint en 2020, à 2.075,47 dollars.
"Les risques de contagion ont dicté la tendance sur tous les marchés cette semaine", a commenté Han Tan, analyste chez Exinity.
La faillite de Silicon Valley Bank a été suivie par des inquiétudes à l'égard du géant bancaire helvétique Credit Suisse.
Pour l'or, il y a désormais "des risques de correction technique", les investisseurs profitant des cours élevés pour encaisser leurs profits, prévient M. Tan.
L'événement de la semaine qui vient de démarrer sera la réunion de la banque centrale américaine (Fed).
Les marchés tablent actuellement sur un nouveau tour de vis de l'institut monétaire, mais la crise bancaire pourrait inciter les gouverneurs de la Fed à la prudence.
"Si l'inflation est trop persistante et que la Fed continue de monter ses taux, cela va peser sur l'or", avertit Edward Moya, analyste d'Oanda.
Des taux plus élevés rendent les obligations d'État américaines plus rentables, ce qui pèse sur l'attractivité de l'or, actif sans rendement.
Vendredi 17 mars, l'once d'or coûtait dans l'après-midi 1.962,10 dollars, après être montée à 1.964,96 dollars, contre 1.868,26 dollars sept jours plus tôt à la fin des échanges.
Semaine difficile pour le cuivre
Le prix du cuivre a diminué la semaine dernière sur le London Metal Exchange (LME). Il a souffert de l'aversion au risque des investisseurs effrayés par les tumultes dans le secteur bancaire, malgré les incertitudes qui subsistent autour de l'offre, notamment venue du Pérou.
"Les troubles au Pérou ont considérablement réduit l'offre de cuivre en provenance du deuxième pays producteur de cuivre au monde", explique Thu Lan Nguyen, analyste chez Commerzbank.
Le Pérou est empêtré dans une grave crise politique et sociale qui a éclaté le 7 décembre avec l'éviction et l'incarcération de l'ancien président de gauche Pedro Castillo, remplacé par sa vice-présidente Dina Boluarte.
La chute de M. Castillo après dix-sept mois à la tête du pays a déclenché de violentes manifestations qui ont fait 48 morts et plus de 600 blessés dans des affrontements entre ses partisans et les forces de l'ordre.
"Les troubles, qui ont causé des entraves considérables au transport, se sont reflétés plus clairement dans les exportations de cuivre", qui ont baissé d'environ 20 % sur les premières semaines de l'année par rapport à la même période l'année précédente, poursuit-elle.
Ces chiffres n'ont pas suffi à soutenir les cours du cuivre, "contrebalancés par l'impact négatif sur les prix de l'augmentation générale de l'aversion au risque" cette semaine, explique Thu Lan Nguyen.
Alex Munro, courtier chez Marex, mentionne par ailleurs "l'incertitude persistante entourant la réouverture de la Chine", important consommateur de métaux de base, comme facteur pesant sur les cours.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait en fin de semaine dernière à 8.551,50 dollars, contre 8.867 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le cacao remonte la pente
Les cours du cacao ont remonté sur la semaine, poussés par les inquiétudes autour de l'offre des deux principaux pays producteurs de cacao dans le monde.
Le cacao se rapprochait ainsi à Londres de son plus haut prix depuis novembre 2016, et à New York de son sommet depuis février 2020, tous deux atteints début mars.
"Les conditions chaudes et sèches signalées en Côte d’Ivoire pourraient réduire la production" du pays, indique Jack Scoville, analyste de Price Group.
"Les risques de contagion ont dicté la tendance sur tous les marchés cette semaine", a commenté Han Tan, analyste chez Exinity.
La faillite de Silicon Valley Bank a été suivie par des inquiétudes à l'égard du géant bancaire helvétique Credit Suisse.
Pour l'or, il y a désormais "des risques de correction technique", les investisseurs profitant des cours élevés pour encaisser leurs profits, prévient M. Tan.
L'événement de la semaine qui vient de démarrer sera la réunion de la banque centrale américaine (Fed).
Les marchés tablent actuellement sur un nouveau tour de vis de l'institut monétaire, mais la crise bancaire pourrait inciter les gouverneurs de la Fed à la prudence.
"Si l'inflation est trop persistante et que la Fed continue de monter ses taux, cela va peser sur l'or", avertit Edward Moya, analyste d'Oanda.
Des taux plus élevés rendent les obligations d'État américaines plus rentables, ce qui pèse sur l'attractivité de l'or, actif sans rendement.
Vendredi 17 mars, l'once d'or coûtait dans l'après-midi 1.962,10 dollars, après être montée à 1.964,96 dollars, contre 1.868,26 dollars sept jours plus tôt à la fin des échanges.
Semaine difficile pour le cuivre
Le prix du cuivre a diminué la semaine dernière sur le London Metal Exchange (LME). Il a souffert de l'aversion au risque des investisseurs effrayés par les tumultes dans le secteur bancaire, malgré les incertitudes qui subsistent autour de l'offre, notamment venue du Pérou.
"Les troubles au Pérou ont considérablement réduit l'offre de cuivre en provenance du deuxième pays producteur de cuivre au monde", explique Thu Lan Nguyen, analyste chez Commerzbank.
Le Pérou est empêtré dans une grave crise politique et sociale qui a éclaté le 7 décembre avec l'éviction et l'incarcération de l'ancien président de gauche Pedro Castillo, remplacé par sa vice-présidente Dina Boluarte.
La chute de M. Castillo après dix-sept mois à la tête du pays a déclenché de violentes manifestations qui ont fait 48 morts et plus de 600 blessés dans des affrontements entre ses partisans et les forces de l'ordre.
"Les troubles, qui ont causé des entraves considérables au transport, se sont reflétés plus clairement dans les exportations de cuivre", qui ont baissé d'environ 20 % sur les premières semaines de l'année par rapport à la même période l'année précédente, poursuit-elle.
Ces chiffres n'ont pas suffi à soutenir les cours du cuivre, "contrebalancés par l'impact négatif sur les prix de l'augmentation générale de l'aversion au risque" cette semaine, explique Thu Lan Nguyen.
Alex Munro, courtier chez Marex, mentionne par ailleurs "l'incertitude persistante entourant la réouverture de la Chine", important consommateur de métaux de base, comme facteur pesant sur les cours.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait en fin de semaine dernière à 8.551,50 dollars, contre 8.867 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le cacao remonte la pente
Les cours du cacao ont remonté sur la semaine, poussés par les inquiétudes autour de l'offre des deux principaux pays producteurs de cacao dans le monde.
Le cacao se rapprochait ainsi à Londres de son plus haut prix depuis novembre 2016, et à New York de son sommet depuis février 2020, tous deux atteints début mars.
"Les conditions chaudes et sèches signalées en Côte d’Ivoire pourraient réduire la production" du pays, indique Jack Scoville, analyste de Price Group.