Les cours du métal jaune se sont stabilisés la semaine dernière à la faveur de la baisse du dollar. Ceux de l’aluminium se sont repris en fin de semaine après un plus bas touché le 7 septembre. Le café était, lui, ballotté entre une offre moins importante et une demande en baisse.
Le prix de l'or s'est stabilisé la semaine dernière, profitant notamment d'un accès de faiblesse du dollar le 9 septembre, sans parvenir à franchement s'éloigner de son récent plancher.
L'once d'or s'échangeait pour 1.713,33 dollars le 9 septembre, contre 1.712,19 dollars le vendredi précédent en fin d'échanges.
La baisse du billet vert, devise de référence du marché aurifère, dope le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises et a permis au métal précieux de monter un peu. Mais "tant que le marché continue de voir arriver des hausses massives des taux de la Fed, le potentiel de hausse de l'or reste limité", prévient Han Tan, analyste chez Exinity.
L'idée que la Réserve fédérale américaine (Fed) va remonter ses taux pour lutter contre l'inflation, comme l'a à nouveau promis son patron, Jerome Powell, le 8 septembre, rend les obligations d'État américaines plus rentables et pèse sur l'attractivité du métal précieux sans rendement.
Le cours de l'or reste proche de son plus bas de l'année, atteint mi-juillet à 1.681 dollars. Les analystes du Comptoir de l'or relèvent cependant que les importations chinoises d'or venu de Suisse ont atteint un record depuis 2016 en juillet, selon eux un "signe que la demande chinoise repart fortement après la politique zéro-Covid qui a pénalisé l'industrie joaillère du pays".
L’aluminium se stabilise
Les cours de l'aluminium ont touché le 7 septembre un plus bas depuis avril 2021, à 2.233 dollars, avant de se reprendre, pris entre les craintes de récession mondiale qui affectent la demande et l'offre incertaine, les usines devant faire face à des prix de l'énergie exorbitants.
Les craintes de récession pesaient sur les prix en début de semaine dernière sur la Bourse des métaux de Londres (LME). La tonne d'aluminium s’y échangeait pour 2.290,50 dollars le 9 septembre, contre 2.295,50 dollars sept jours plus tôt à la clôture.
"La production en Chine a augmenté de façon significative depuis le début de l'année", relâchant la tension sur l'offre, expliquent les analystes de Commerzbank.
Mais l'accalmie pourrait être de courte durée. La Russie ne livrera plus de pétrole ou de gaz aux pays qui plafonneraient les prix des hydrocarbures vendus par Moscou, a prévenu le président Vladimir Poutine, au moment où les Occidentaux travaillent à une telle mesure.
Des nouvelles qui pourraient "difficilement être pires", selon les analystes de Commerzbank. "Les fabricants européens d'aluminium se trouvent déjà durement touchés par l'explosion des prix due à leurs processus de production énergivores", expliquent-t-ils.
Les fonderies d'aluminium requièrent en effet un volume d'électricité particulièrement élevé. L'énergie est la composante de coût la plus importante dans la production d'aluminium (environ 40 %), selon les estimations de Commerzbank. Pour produire une tonne du métal, environ 15,7 MWh d'électricité sont nécessaires.
Les analystes de Commerzbank évoquent une "crise existentielle" pour les fabricants européens d'aluminium, qui pourraient être contraints à réduire leur production en raison du coût de l'énergie. Ils rappellent également que la production des fonderies, une fois suspendue, peut prendre jusqu'à un an pour se relancer pleinement.
"Dans ce contexte, il est raisonnable de craindre qu'une partie importante des capacités de production en Europe ne soit définitivement perdue en raison de la crise énergétique actuelle", poursuivent-ils.
Le café entre deux eaux
Les cours du café hésitaient, baissant à New York et montant à Londres, pris entre l'offre moins abondante des pays producteurs et la baisse relative de la demande.
Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en décembre valait 226 cents le 9 septembre, contre 228,80 cents sept jours auparavant. Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en novembre valait 2.271 dollars contre 2.223 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Selon Jack Scoville, analyste à Price Futures Group, "la demande globale de café est considérée comme moins élevée" en raison des risques de récession mondiale, mais elle est compensée par la baisse de l'offre au Brésil, en Amérique centrale au Vietnam.
"Il est à craindre que le Brésil produise moins de café cette année en raison de conditions très sèches après les pluies précoces qui ont conduit à une floraison prématurée", affirme-t-il. Le Brésil est le premier producteur mondial d'arabica et un important producteur de robusta.
L'once d'or s'échangeait pour 1.713,33 dollars le 9 septembre, contre 1.712,19 dollars le vendredi précédent en fin d'échanges.
La baisse du billet vert, devise de référence du marché aurifère, dope le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises et a permis au métal précieux de monter un peu. Mais "tant que le marché continue de voir arriver des hausses massives des taux de la Fed, le potentiel de hausse de l'or reste limité", prévient Han Tan, analyste chez Exinity.
L'idée que la Réserve fédérale américaine (Fed) va remonter ses taux pour lutter contre l'inflation, comme l'a à nouveau promis son patron, Jerome Powell, le 8 septembre, rend les obligations d'État américaines plus rentables et pèse sur l'attractivité du métal précieux sans rendement.
Le cours de l'or reste proche de son plus bas de l'année, atteint mi-juillet à 1.681 dollars. Les analystes du Comptoir de l'or relèvent cependant que les importations chinoises d'or venu de Suisse ont atteint un record depuis 2016 en juillet, selon eux un "signe que la demande chinoise repart fortement après la politique zéro-Covid qui a pénalisé l'industrie joaillère du pays".
L’aluminium se stabilise
Les cours de l'aluminium ont touché le 7 septembre un plus bas depuis avril 2021, à 2.233 dollars, avant de se reprendre, pris entre les craintes de récession mondiale qui affectent la demande et l'offre incertaine, les usines devant faire face à des prix de l'énergie exorbitants.
Les craintes de récession pesaient sur les prix en début de semaine dernière sur la Bourse des métaux de Londres (LME). La tonne d'aluminium s’y échangeait pour 2.290,50 dollars le 9 septembre, contre 2.295,50 dollars sept jours plus tôt à la clôture.
"La production en Chine a augmenté de façon significative depuis le début de l'année", relâchant la tension sur l'offre, expliquent les analystes de Commerzbank.
Mais l'accalmie pourrait être de courte durée. La Russie ne livrera plus de pétrole ou de gaz aux pays qui plafonneraient les prix des hydrocarbures vendus par Moscou, a prévenu le président Vladimir Poutine, au moment où les Occidentaux travaillent à une telle mesure.
Des nouvelles qui pourraient "difficilement être pires", selon les analystes de Commerzbank. "Les fabricants européens d'aluminium se trouvent déjà durement touchés par l'explosion des prix due à leurs processus de production énergivores", expliquent-t-ils.
Les fonderies d'aluminium requièrent en effet un volume d'électricité particulièrement élevé. L'énergie est la composante de coût la plus importante dans la production d'aluminium (environ 40 %), selon les estimations de Commerzbank. Pour produire une tonne du métal, environ 15,7 MWh d'électricité sont nécessaires.
Les analystes de Commerzbank évoquent une "crise existentielle" pour les fabricants européens d'aluminium, qui pourraient être contraints à réduire leur production en raison du coût de l'énergie. Ils rappellent également que la production des fonderies, une fois suspendue, peut prendre jusqu'à un an pour se relancer pleinement.
"Dans ce contexte, il est raisonnable de craindre qu'une partie importante des capacités de production en Europe ne soit définitivement perdue en raison de la crise énergétique actuelle", poursuivent-ils.
Le café entre deux eaux
Les cours du café hésitaient, baissant à New York et montant à Londres, pris entre l'offre moins abondante des pays producteurs et la baisse relative de la demande.
Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en décembre valait 226 cents le 9 septembre, contre 228,80 cents sept jours auparavant. Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en novembre valait 2.271 dollars contre 2.223 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Selon Jack Scoville, analyste à Price Futures Group, "la demande globale de café est considérée comme moins élevée" en raison des risques de récession mondiale, mais elle est compensée par la baisse de l'offre au Brésil, en Amérique centrale au Vietnam.
"Il est à craindre que le Brésil produise moins de café cette année en raison de conditions très sèches après les pluies précoces qui ont conduit à une floraison prématurée", affirme-t-il. Le Brésil est le premier producteur mondial d'arabica et un important producteur de robusta.