L'ICCO dément les spéculations selon lesquelles le marché mondial du cacao pourrait souffrir d'un déficit allant jusqu'à un million de tonnes d'ici 2020.
L'Organisation internationale du cacao (ICCO) a démenti vendredi 21 novembre les risques d'importantes pénuries de cacao dans les années à venir. L'organisation basée à Londres dit avoir "remarqué de nombreux articles la semaine dernière identifiant de potentiels déficits de l'offre de cacao dans les prochaines années, pouvant atteindre le niveau d'un million de tonnes en 2020, et voudrait souligner que ses projections ne corroborent absolument pas cette peur". D'après les prévisions de l'ICCO, "il n'y a pas de raison immédiate d'inquiétude au sujet de l'offre de cacao pour les cinq prochaines années".
Malgré la probabilité de déficits d'offre dans les années à venir, les stocks de fèves brunes devraient amortir cette tendance avant que l'offre ne s'accélère, explique l'organisation qui réunit les pays producteurs et consommateurs de cacao. "Le cacao, comme n'importe quelle matière première agricole, est une ressource renouvelable et donc, quand le prix du cacao augmente, les agriculteurs seront motivés à produire plus de fèves en augmentant leur utilisation d'engrais et en investissant dans de nouvelles plantations", détaille l'ICCO, décrivant un mécanisme bien connu des cycles observés sur les marchés des matières premières. Par conséquent, "il n'y a pas de menace à l'approvisionnement de cacao pour l'industrie du chocolat", martèle l'organisation, qui ne voit donc "aucune raison de s'alarmer sur la disponibilité de chocolat".
Récoltes record en Côte d'Ivoire et au Ghana
L'ICCO précise que la saison dernière, qui s'est terminée fin septembre, a donné lieu à un marché en surplus d'offre (+ 40.000 tonnes) grâce à des récoltes record en Côte d'Ivoire et au Ghana, les deux premiers producteurs mondiaux. Ces dix dernières années, le marché du cacao a été pour moitié en surplus et pour moitié en déficit. En 2013-2014, la production mondiale de cacao s'est établie à plus de 4,3 millions de tonnes de fèves, dont plus de 70 % provenaient d'Afrique de l'Ouest.
Malgré la probabilité de déficits d'offre dans les années à venir, les stocks de fèves brunes devraient amortir cette tendance avant que l'offre ne s'accélère, explique l'organisation qui réunit les pays producteurs et consommateurs de cacao. "Le cacao, comme n'importe quelle matière première agricole, est une ressource renouvelable et donc, quand le prix du cacao augmente, les agriculteurs seront motivés à produire plus de fèves en augmentant leur utilisation d'engrais et en investissant dans de nouvelles plantations", détaille l'ICCO, décrivant un mécanisme bien connu des cycles observés sur les marchés des matières premières. Par conséquent, "il n'y a pas de menace à l'approvisionnement de cacao pour l'industrie du chocolat", martèle l'organisation, qui ne voit donc "aucune raison de s'alarmer sur la disponibilité de chocolat".
Récoltes record en Côte d'Ivoire et au Ghana
L'ICCO précise que la saison dernière, qui s'est terminée fin septembre, a donné lieu à un marché en surplus d'offre (+ 40.000 tonnes) grâce à des récoltes record en Côte d'Ivoire et au Ghana, les deux premiers producteurs mondiaux. Ces dix dernières années, le marché du cacao a été pour moitié en surplus et pour moitié en déficit. En 2013-2014, la production mondiale de cacao s'est établie à plus de 4,3 millions de tonnes de fèves, dont plus de 70 % provenaient d'Afrique de l'Ouest.