L'excédent commercial agricole français a reculé en novembre, pour le deuxième mois consécutif, à cause de la baisse des exportations de céréales, en particulier le blé.
Selon un bulletin statistique publié par le ministère de l'Agriculture, l'excédent commercial agricole français a atteint 876 millions d'euros en novembre, en recul de 68 millions d'euros par rapport à novembre 2014 (- 7 %).
"Alors que l'excédent progressait, sur un an, presque tous les mois depuis mars 2015, ce dernier diminue pour le deuxième mois consécutif", est-il souligné dans la note. "Depuis septembre 2015, malgré l'importance du débouché chinois pour les orges, la valeur des exportations de céréales recule du fait de la baisse des quantités exportées, notamment en blé tendre", explique Agreste.
Concurrence sur le blé
L'excédent retiré des échanges de produits agricoles bruts recule de près de 50 %, avec notamment 20 % de baisse pour les céréales et 10 % pour les oléoprotéagineux. Après une récolte de blé record cet été, la France, premier exportateur européen, peine à exporter son excédent. Le blé est moins demandé en raison d'une forte moisson mondiale et d'une concurrence accrue, notamment de la part de l'Argentine.
Selon l'établissement public FranceAgriMer, la France risque de se retrouver en juin avec près de 6 millions de tonnes de blé en stock, du jamais vu depuis 1999. En cumul sur les douze derniers mois, l'excédent est en baisse de 1,2 % (- 11 % pour les produits bruts).
"Néanmoins, il progresse vers l'Amérique du Nord et l'Asie, sous l'impulsion des vins et alcools", précise Agreste.
"Alors que l'excédent progressait, sur un an, presque tous les mois depuis mars 2015, ce dernier diminue pour le deuxième mois consécutif", est-il souligné dans la note. "Depuis septembre 2015, malgré l'importance du débouché chinois pour les orges, la valeur des exportations de céréales recule du fait de la baisse des quantités exportées, notamment en blé tendre", explique Agreste.
Concurrence sur le blé
L'excédent retiré des échanges de produits agricoles bruts recule de près de 50 %, avec notamment 20 % de baisse pour les céréales et 10 % pour les oléoprotéagineux. Après une récolte de blé record cet été, la France, premier exportateur européen, peine à exporter son excédent. Le blé est moins demandé en raison d'une forte moisson mondiale et d'une concurrence accrue, notamment de la part de l'Argentine.
Selon l'établissement public FranceAgriMer, la France risque de se retrouver en juin avec près de 6 millions de tonnes de blé en stock, du jamais vu depuis 1999. En cumul sur les douze derniers mois, l'excédent est en baisse de 1,2 % (- 11 % pour les produits bruts).
"Néanmoins, il progresse vers l'Amérique du Nord et l'Asie, sous l'impulsion des vins et alcools", précise Agreste.