Les prix mondiaux du blé fluctuent sur les marchés, en attendant les moissons qui débutent dans l'hémisphère Nord et qui devrait renseigner sur la qualité et les volumes mondiaux disponibles pour 2024-2025. En France, premier exportateur européen de céréales, la déception est générale sur les rendements, bien plus bas qu'attendus.
Peu de visibilité, grande imprévisibilité, les deux règles qui régissent beaucoup de secteurs dans l'actuelle conjoncture hors norme. Hautement sensibles, particulièrement exposés aux événements géopolitiques et aux aléas climatiques, les céréales n'échappent pas à l'hypervolatilité.
Après un mois de chute, les prix de la céréale du pain se sont brusquement redressés fin juin, reflétant l'inquiétude des opérateurs concernant la récolte russe après une succession de pics de chaleur dans les plaines du sud du pays, de gelées puis de sécheresse intense dans les régions Centre et la Volga.
Depuis, la récolte a débuté dans le sud de la Russie et "c'est…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?
