Les cours des métaux industriels ont été déprimés la semaine dernière par la nouvelle épidémie qui a conduit la Chine, premier importateur mondial de matières premières, à prendre des mesures drastiques susceptibles de ralentir son activité économique.
"La pression sur les prix est visible", a constaté Daniel Briesemann, analyste de Commerzbank, notamment sur le cuivre qui a connu jeudi sa pire séance depuis le début du mois d'août avec une baisse de 1,95 %.
Les marchés redoutent les conséquences de l'épidémie du nouveau coronavirus sur l'économie chinoise, déjà en net ralentissement et affaiblie par près de deux ans de guerre commerciale avec les États-Unis. Face à la crise, le régime communiste a pris jeudi la décision inédite d'interdire tous les trains et avions au départ de Wuhan et de bloquer les autoroutes. Quelque 41 millions de Chinois sont désormais confinés dans la province du Hubei, autour de l'épicentre de l'épidémie virale.
Seul l'aluminium limitait la casse, soutenu en début de semaine par des chiffres montrant une production mondiale en repli "de 1% sur un an, à 63,7 millions de tonnes en 2019", a rapporté Daniel Briesmann, une première en dix ans.
Sur le London Metal Exchange, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.941,50 dollars vendredi 24 janvier à 15h10 GMT, contre 6.273 dollars le vendredi précédent à la clôture. L'aluminium valait 1.781,00 dollars la tonne à la même heure, contre 1.805,00 dollars sept jours plus tôt.
Le palladium marque une pause
Le palladium a reculé sur l'ensemble de la semaine après avoir connu mardi sa première baisse de l'année et la plus importante depuis août 2019. Le métal précieux reste toutefois à des niveaux historiquement hauts : il atteignait lundi encore un plus haut historique à 2.577,27 dollars l'once, le double de son prix de début mai 2019. "La correction tant attendue du palladium a enfin eu lieu", a constaté Daniel Briesmann. "Mais il s'agit pour nous de simples prises de bénéfice et il n'y a aucun signe de revirement de tendance", a-t-il ajouté.
Le palladium est utilisé à 85 % dans l'industrie automobile car il permet de réduire les émissions polluantes, notamment celles des véhicules essence. L'or n'a de son côté que peu bénéficié de son statut de valeur refuge cette semaine face aux craintes provoquées par le nouveau coronavirus.
Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de palladium valait 2.403,10 dollars vers 15H10 GMT, contre 2.498,31 dollars à la fin de la semaine précédente. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait dans le même temps 1.567,28 dollars, contre 1.557,24 dollars le vendredi précédent.
Record du cacao
Le cacao a atteint de nouveaux records depuis de nombreux mois mercredi, porté par des conditions climatiques peu favorables en Côte d'Ivoire qui pèsent sur l'offre, avant de refluer jeudi et vendredi.
Les cours ont culminé mercredi à 2.037,00 livres et 2.859,00 dollars la tonne à Londres et New York, une première depuis respectivement novembre 2016 et mai 2018. "Le mouvement haussier est lié aux inquiétudes portant sur une prochaine récolte plus faible en Côte d'Ivoire à cause d'un manque de pluie ces dernières semaines", a rapporté Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank. Les cours ont cédé du terrain en fin de semaine mais restaient autour de 10 % supérieurs à ceux de début d'année.
À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars valait 1.964,00 livres sterling vers 15H20 GMT, contre 2.003,00 livres sterling le vendredi précédent à la clôture. À New York, la tonne pour livraison à la même échéance valait 2.773,00 dollars, contre 2.797,00 dollars sept jours plus tôt.
"La pression sur les prix est visible", a constaté Daniel Briesemann, analyste de Commerzbank, notamment sur le cuivre qui a connu jeudi sa pire séance depuis le début du mois d'août avec une baisse de 1,95 %.
Les marchés redoutent les conséquences de l'épidémie du nouveau coronavirus sur l'économie chinoise, déjà en net ralentissement et affaiblie par près de deux ans de guerre commerciale avec les États-Unis. Face à la crise, le régime communiste a pris jeudi la décision inédite d'interdire tous les trains et avions au départ de Wuhan et de bloquer les autoroutes. Quelque 41 millions de Chinois sont désormais confinés dans la province du Hubei, autour de l'épicentre de l'épidémie virale.
Seul l'aluminium limitait la casse, soutenu en début de semaine par des chiffres montrant une production mondiale en repli "de 1% sur un an, à 63,7 millions de tonnes en 2019", a rapporté Daniel Briesmann, une première en dix ans.
Sur le London Metal Exchange, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.941,50 dollars vendredi 24 janvier à 15h10 GMT, contre 6.273 dollars le vendredi précédent à la clôture. L'aluminium valait 1.781,00 dollars la tonne à la même heure, contre 1.805,00 dollars sept jours plus tôt.
Le palladium marque une pause
Le palladium a reculé sur l'ensemble de la semaine après avoir connu mardi sa première baisse de l'année et la plus importante depuis août 2019. Le métal précieux reste toutefois à des niveaux historiquement hauts : il atteignait lundi encore un plus haut historique à 2.577,27 dollars l'once, le double de son prix de début mai 2019. "La correction tant attendue du palladium a enfin eu lieu", a constaté Daniel Briesmann. "Mais il s'agit pour nous de simples prises de bénéfice et il n'y a aucun signe de revirement de tendance", a-t-il ajouté.
Le palladium est utilisé à 85 % dans l'industrie automobile car il permet de réduire les émissions polluantes, notamment celles des véhicules essence. L'or n'a de son côté que peu bénéficié de son statut de valeur refuge cette semaine face aux craintes provoquées par le nouveau coronavirus.
Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de palladium valait 2.403,10 dollars vers 15H10 GMT, contre 2.498,31 dollars à la fin de la semaine précédente. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait dans le même temps 1.567,28 dollars, contre 1.557,24 dollars le vendredi précédent.
Record du cacao
Le cacao a atteint de nouveaux records depuis de nombreux mois mercredi, porté par des conditions climatiques peu favorables en Côte d'Ivoire qui pèsent sur l'offre, avant de refluer jeudi et vendredi.
Les cours ont culminé mercredi à 2.037,00 livres et 2.859,00 dollars la tonne à Londres et New York, une première depuis respectivement novembre 2016 et mai 2018. "Le mouvement haussier est lié aux inquiétudes portant sur une prochaine récolte plus faible en Côte d'Ivoire à cause d'un manque de pluie ces dernières semaines", a rapporté Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank. Les cours ont cédé du terrain en fin de semaine mais restaient autour de 10 % supérieurs à ceux de début d'année.
À Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars valait 1.964,00 livres sterling vers 15H20 GMT, contre 2.003,00 livres sterling le vendredi précédent à la clôture. À New York, la tonne pour livraison à la même échéance valait 2.773,00 dollars, contre 2.797,00 dollars sept jours plus tôt.