Les cours des métaux industriels cotés au London Metal Exchange (LME) étaient particulièrement bien orientés la dernière semaine de novembre, portés par les annonces de plusieurs laboratoires pharmaceutiques travaillant sur un vaccin contre la Covid-19 : "Soutenus par le climat positif qui règne sur les marchés financiers, les prix des métaux de base continuent de progresser", a constaté Daniel Briesemann, analyste de Commerzbank.
C'est le cas du cuivre, qui a atteint, vendredi 27 novembre, 7.520 dollars la tonne, un niveau de prix plus vu depuis mai 2013. L'évolution de son prix est d'ailleurs souvent considérée comme une bonne indication de la santé de l'économie mondiale, une utilisation qui lui vaut le sobriquet de "Dr Copper" (Docteur Cuivre). L'aluminium a touché quant à lui un plus haut depuis octobre 2018, à 2.003,50 dollars la tonne. Le plomb et le nickel retrouvaient des sommets depuis la fin d'année dernière, l'étain et le zinc depuis l'été 2019.
"Cela pourrait signifier que les prix des métaux se sont décorrélés des fondamentaux de leurs marchés respectifs", s'inquiète cependant Daniel Briesemann, qui souligne que "la plupart sont en situation d'offre excédentaire significative".
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 7.499,50 dollars vendredi 27 novembre, contre 7.277,50 dollars le vendredi précédent à la clôture. L'aluminium valait dans le même temps 1.997,50 dollars la tonne, contre 1.993,00 dollars sept jours plus tôt.
L'or a poursuivi son plongeon : vendredi 27 novembre, il est passé sous le seuil des 1.800 dollars l'once, un seuil plus atteint depuis juillet. Le métal jaune avait profité depuis le début de l'année de l'aversion au risque des marchés provoqué par la pandémie de coronavirus, et était monté début juillet à son plus haut historique, à 2.075,47 dollars. Mais "le mois de novembre n'a pas été facile, entre les espoirs sur des vaccins contre la Covid-19, et une situation politique aux États-Unis plus claire" avec la victoire de Joe Biden à la présidentielle, a résumé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM. L'once d'or s'échangeait à 1.784,50 dollars, contre 1.870,99 dollars le vendredi précédent.
Parmi les métaux précieux, le platine se démarque et s'est hissé jeudi 26 novembre à son plus haut en plus de deux mois, à 971,17 dollars l'once. "Le Conseil mondial de l'investissement dans le platine a estimé la semaine dernière que le marché était nettement moins bien fourni qu'on ne le pensait, cela laisse de la marge au prix du platine pour grimper", a commenté Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank. Vers 16h55 GMT, le platine coûtait 969,00 dollars l'once, contre 950,40 dollars le vendredi précédent.
Les cours du coton ont touché cette semaine des plus hauts annuels, effaçant la chute du début d'année lorsque la pandémie de Covid-19 est venue anéantir la demande et, par ricochet, les prix. Après un plus bas atteint début avril, le cours de la livre de coton à New York a entamé une longue mais régulière remontée jusqu'à dépasser lundi 23 novembre d'un cheveu les 73,57 dollars, le prix du lundi 13 janvier qui n'avait plus été revu depuis, avant de céder un peu de terrain le reste de la semaine. "L'espoir que la crise du coronavirus sera bientôt surmontée est probablement le facteur prédominant" qui a permis ce dernier coup d'accélérateur, juge Michaela Helbing-Kuhl, analyste de Commerzbank. La hausse des cours du brut, "qui rend le coton plus compétitif par rapport aux fibres synthétiques", selon Michaela Helbing-Kuhl, est également un facteur haussier. Les deux cours de référence, le Brent et le WTI, ont grimpé de 25 % depuis le début du mois de novembre.
La livre de coton pour livraison en décembre à New York valait 72,99 cents vendredi 27 novembre contre 72,96 cents la semaine précédente à la clôture.
C'est le cas du cuivre, qui a atteint, vendredi 27 novembre, 7.520 dollars la tonne, un niveau de prix plus vu depuis mai 2013. L'évolution de son prix est d'ailleurs souvent considérée comme une bonne indication de la santé de l'économie mondiale, une utilisation qui lui vaut le sobriquet de "Dr Copper" (Docteur Cuivre). L'aluminium a touché quant à lui un plus haut depuis octobre 2018, à 2.003,50 dollars la tonne. Le plomb et le nickel retrouvaient des sommets depuis la fin d'année dernière, l'étain et le zinc depuis l'été 2019.
"Cela pourrait signifier que les prix des métaux se sont décorrélés des fondamentaux de leurs marchés respectifs", s'inquiète cependant Daniel Briesemann, qui souligne que "la plupart sont en situation d'offre excédentaire significative".
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 7.499,50 dollars vendredi 27 novembre, contre 7.277,50 dollars le vendredi précédent à la clôture. L'aluminium valait dans le même temps 1.997,50 dollars la tonne, contre 1.993,00 dollars sept jours plus tôt.
L'or a poursuivi son plongeon : vendredi 27 novembre, il est passé sous le seuil des 1.800 dollars l'once, un seuil plus atteint depuis juillet. Le métal jaune avait profité depuis le début de l'année de l'aversion au risque des marchés provoqué par la pandémie de coronavirus, et était monté début juillet à son plus haut historique, à 2.075,47 dollars. Mais "le mois de novembre n'a pas été facile, entre les espoirs sur des vaccins contre la Covid-19, et une situation politique aux États-Unis plus claire" avec la victoire de Joe Biden à la présidentielle, a résumé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM. L'once d'or s'échangeait à 1.784,50 dollars, contre 1.870,99 dollars le vendredi précédent.
Parmi les métaux précieux, le platine se démarque et s'est hissé jeudi 26 novembre à son plus haut en plus de deux mois, à 971,17 dollars l'once. "Le Conseil mondial de l'investissement dans le platine a estimé la semaine dernière que le marché était nettement moins bien fourni qu'on ne le pensait, cela laisse de la marge au prix du platine pour grimper", a commenté Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank. Vers 16h55 GMT, le platine coûtait 969,00 dollars l'once, contre 950,40 dollars le vendredi précédent.
Les cours du coton ont touché cette semaine des plus hauts annuels, effaçant la chute du début d'année lorsque la pandémie de Covid-19 est venue anéantir la demande et, par ricochet, les prix. Après un plus bas atteint début avril, le cours de la livre de coton à New York a entamé une longue mais régulière remontée jusqu'à dépasser lundi 23 novembre d'un cheveu les 73,57 dollars, le prix du lundi 13 janvier qui n'avait plus été revu depuis, avant de céder un peu de terrain le reste de la semaine. "L'espoir que la crise du coronavirus sera bientôt surmontée est probablement le facteur prédominant" qui a permis ce dernier coup d'accélérateur, juge Michaela Helbing-Kuhl, analyste de Commerzbank. La hausse des cours du brut, "qui rend le coton plus compétitif par rapport aux fibres synthétiques", selon Michaela Helbing-Kuhl, est également un facteur haussier. Les deux cours de référence, le Brent et le WTI, ont grimpé de 25 % depuis le début du mois de novembre.
La livre de coton pour livraison en décembre à New York valait 72,99 cents vendredi 27 novembre contre 72,96 cents la semaine précédente à la clôture.