Le métal jaune et le café étaient en recul la semaine dernière, tandis que le nickel était stable. Le contexte inflationniste et les craintes de récession continuent de peser sur les marchés.
Le prix de l'or a continué de reculer la semaine dernière, pénalisé par la hausse des taux sur le marché obligataire et malgré des inquiétudes sur la croissance mondiale.
Le 21 octobre, l'once d'or s'échangeait pour 1.639,20 dollars, contre 1.644,47 dollars sept jours plus tôt. "Le rendement des bons d'État continue de mettre la pression" au marché aurifère, commente Fawad Razaqzada, analyste chez City Index.
Si le métal jaune est perçu comme une valeur refuge, la politique de hausse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) rend les bons d'État plus rémunérateurs : les emprunts américains d'État à dix ans ont atteint le 21 octobre un pic depuis fin 2007 à 4,34 %.
Pour les investisseurs, détenir de l'or plutôt que ces titres d'État représente donc un manque à gagner. À plus long terme, certains analystes pensent cependant que la valeur refuge pourrait remonter. "Il y a le risque d'une erreur de politique qui plomberait l'économie américaine tout en faisant baisser le dollar et le rendement des obligations", estime Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
D'autres, en revanche, s'inquiètent des perspectives peu réjouissantes de l'économie chinoise. "La Chine souffre de sa politique zéro Covid" et comme "l'Inde et la Chine sont les plus grands acheteurs d'or, si l'un ne va pas bien, ce n'est pas bon pour la demande physique", prévient Fawad Razaqzada.
Le nickel stable
Le cours du nickel était stable sur le London Metal Exchange (LME). Le 21 octobre, la tonne de nickel pour livraison dans trois mois s'y échangeait à 21.795 dollars, contre 21.777 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Si le marché mondial du nickel était déficitaire de 163.000 tonnes en 2021, selon l'International Nickel Study Group, il devrait être excédentaire de 144.000 tonnes pour 2022. Une estimation revue à la hausse, selon les analystes de Commerzbank, qui notent ainsi un marché "surapprovisionné".
La demande de nickel pour la production de batteries devrait toutefois connaître une croissance significative sur le long terme, estiment-ils. "Au total, la demande mondiale devrait augmenter de 4 % cette année et de 11 % l'année prochaine", affirme Commerzbank. De nombreux métaux comme le nickel, le lithium ou encore le cobalt sont essentiels pour la fabrication des batteries des voitures électriques, en permettant de limiter leur taille.
Le café coule
Le café poursuivait son déclin la semaine dernière, touchant le 21 octobre un plus bas depuis plus d'un an à New York, à 187,30 cents la livre, en raison des perspectives économiques moroses qui laissent présager une demande en berne. "Il existe historiquement une relation assez étroite entre les variations de la croissance économique et la consommation de café", explique Bradley Saunders, de Capital Economics.
Les prévisions de récession économique constituent donc "une menace importante" pour la consommation mondiale.
Capital Economics prévoit en effet des récessions aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans la zone euro l'année prochaine, des pays qui représentent environ "40 % de la consommation mondiale de café".
Le coût de la vie reste également très élevé dans ces pays, l'inflation touchant les 8,2 % sur un an en septembre aux États-Unis, 10,1 % au Royaume-Uni et 9,9 % en zone euro selon Euronext. "Le café est généralement considéré comme un produit agricole de luxe et sa demande est, par conséquent, conjoncturelle", poursuit Bradley Saunders.
Le café s'échangeant en dollar, la hausse du billet vert pèse également sur le pouvoir d'achat des acheteurs utilisant d'autres devises, et peut ainsi limiter la demande. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en décembre valait 190,35 cents le 21 octobre en fin d’échanges, contre 196,70 cents sept jours auparavant.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier 2023 valait 1.998 dollars contre 2.051 dollars une semaine plus tôt.
Le 21 octobre, l'once d'or s'échangeait pour 1.639,20 dollars, contre 1.644,47 dollars sept jours plus tôt. "Le rendement des bons d'État continue de mettre la pression" au marché aurifère, commente Fawad Razaqzada, analyste chez City Index.
Si le métal jaune est perçu comme une valeur refuge, la politique de hausse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) rend les bons d'État plus rémunérateurs : les emprunts américains d'État à dix ans ont atteint le 21 octobre un pic depuis fin 2007 à 4,34 %.
Pour les investisseurs, détenir de l'or plutôt que ces titres d'État représente donc un manque à gagner. À plus long terme, certains analystes pensent cependant que la valeur refuge pourrait remonter. "Il y a le risque d'une erreur de politique qui plomberait l'économie américaine tout en faisant baisser le dollar et le rendement des obligations", estime Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
D'autres, en revanche, s'inquiètent des perspectives peu réjouissantes de l'économie chinoise. "La Chine souffre de sa politique zéro Covid" et comme "l'Inde et la Chine sont les plus grands acheteurs d'or, si l'un ne va pas bien, ce n'est pas bon pour la demande physique", prévient Fawad Razaqzada.
Le nickel stable
Le cours du nickel était stable sur le London Metal Exchange (LME). Le 21 octobre, la tonne de nickel pour livraison dans trois mois s'y échangeait à 21.795 dollars, contre 21.777 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Si le marché mondial du nickel était déficitaire de 163.000 tonnes en 2021, selon l'International Nickel Study Group, il devrait être excédentaire de 144.000 tonnes pour 2022. Une estimation revue à la hausse, selon les analystes de Commerzbank, qui notent ainsi un marché "surapprovisionné".
La demande de nickel pour la production de batteries devrait toutefois connaître une croissance significative sur le long terme, estiment-ils. "Au total, la demande mondiale devrait augmenter de 4 % cette année et de 11 % l'année prochaine", affirme Commerzbank. De nombreux métaux comme le nickel, le lithium ou encore le cobalt sont essentiels pour la fabrication des batteries des voitures électriques, en permettant de limiter leur taille.
Le café coule
Le café poursuivait son déclin la semaine dernière, touchant le 21 octobre un plus bas depuis plus d'un an à New York, à 187,30 cents la livre, en raison des perspectives économiques moroses qui laissent présager une demande en berne. "Il existe historiquement une relation assez étroite entre les variations de la croissance économique et la consommation de café", explique Bradley Saunders, de Capital Economics.
Les prévisions de récession économique constituent donc "une menace importante" pour la consommation mondiale.
Capital Economics prévoit en effet des récessions aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans la zone euro l'année prochaine, des pays qui représentent environ "40 % de la consommation mondiale de café".
Le coût de la vie reste également très élevé dans ces pays, l'inflation touchant les 8,2 % sur un an en septembre aux États-Unis, 10,1 % au Royaume-Uni et 9,9 % en zone euro selon Euronext. "Le café est généralement considéré comme un produit agricole de luxe et sa demande est, par conséquent, conjoncturelle", poursuit Bradley Saunders.
Le café s'échangeant en dollar, la hausse du billet vert pèse également sur le pouvoir d'achat des acheteurs utilisant d'autres devises, et peut ainsi limiter la demande. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en décembre valait 190,35 cents le 21 octobre en fin d’échanges, contre 196,70 cents sept jours auparavant.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier 2023 valait 1.998 dollars contre 2.051 dollars une semaine plus tôt.