La principale plateforme boursière mondiale consacrée aux métaux industriels, le London Metal Exchange a annoncé qu'elle continuerait d'utiliser à la rentrée son lieu physique d'échange, le "ring", après avoir envisagé sa fermeture début 2021.
"Le ring sera rouvert pour la négociation à partir du 6 septembre", a indiqué le London Metal Exchange (LME), une date choisie afin de permettre aux acteurs de marché d'anticiper le retour des échanges physiques et qui tient compte du calendrier de vaccination au Royaume-Uni. Le marché londonien va également faire évoluer ses règles d'échanges pour permettre davantage de transparence et d'équité entre les investisseurs présents physiquement et ceux échangeant à distance.
"Cette évolution structurelle reflète les principes stratégiques du LME : servir le marché physique, garantir l'équité, accroître le choix des utilisateurs et maximiser l'efficacité des échanges", poursuit le communiqué. En janvier, le LME avait publiquement envisagé la fermeture définitive du "ring", lançant dans le même temps une consultation auprès de ses clients investisseurs. Mais les vives réactions provoquées par cette annonce – le LME a en effet reçu 192 retours, un record selon elle – l'ont poussé à revoir ses plans.
Convictions et tradition
"L'intérêt du marché n'est pas seulement ce que le LME pense, il doit par essence refléter les convictions" de ses participants, a expliqué son directeur général, Matthew Chamberlain, à l'occasion d'une visioconférence qui s'est révélée être un véritable exercice public d'équilibriste. Le dirigeant avait en effet porté avec force et conviction l'évolution vers des échanges 100 % électroniques en début d'année. La vénérable place des métaux de Londres, vieille de près de 150 ans, était avant sa suspension en mars 2020 lors du premier confinement britannique la dernière Bourse européenne à accueillir des échanges à la criée, dans un espace de ses locaux au cœur de la City appelé "l'anneau" (the ring).
Selon un rituel vieux de deux siècles, les courtiers assermentés s'assoient sur des canapés rouges disposés en cercle et ont alors cinq minutes pour s’échanger le métal côté, avec une gestuelle et un langage très codés. Au bout des cinq minutes imparties, une cloche retentit mettant fin aux négociations. Chaque jour, quatre sessions sont ainsi organisées pour une série de métaux de base non ferreux.
La filiale depuis 2012 du propriétaire de la Bourse de Hong Kong, le Hong Kong Exchanges and Compensation (HKEX), qui propose de multiples contrats à terme sur les métaux non ferreux (cuivre, aluminium, plomb, zinc, nickel et étain principalement), a donc opté sous la pression pour la continuité.
"Cette évolution structurelle reflète les principes stratégiques du LME : servir le marché physique, garantir l'équité, accroître le choix des utilisateurs et maximiser l'efficacité des échanges", poursuit le communiqué. En janvier, le LME avait publiquement envisagé la fermeture définitive du "ring", lançant dans le même temps une consultation auprès de ses clients investisseurs. Mais les vives réactions provoquées par cette annonce – le LME a en effet reçu 192 retours, un record selon elle – l'ont poussé à revoir ses plans.
Convictions et tradition
"L'intérêt du marché n'est pas seulement ce que le LME pense, il doit par essence refléter les convictions" de ses participants, a expliqué son directeur général, Matthew Chamberlain, à l'occasion d'une visioconférence qui s'est révélée être un véritable exercice public d'équilibriste. Le dirigeant avait en effet porté avec force et conviction l'évolution vers des échanges 100 % électroniques en début d'année. La vénérable place des métaux de Londres, vieille de près de 150 ans, était avant sa suspension en mars 2020 lors du premier confinement britannique la dernière Bourse européenne à accueillir des échanges à la criée, dans un espace de ses locaux au cœur de la City appelé "l'anneau" (the ring).
Selon un rituel vieux de deux siècles, les courtiers assermentés s'assoient sur des canapés rouges disposés en cercle et ont alors cinq minutes pour s’échanger le métal côté, avec une gestuelle et un langage très codés. Au bout des cinq minutes imparties, une cloche retentit mettant fin aux négociations. Chaque jour, quatre sessions sont ainsi organisées pour une série de métaux de base non ferreux.
La filiale depuis 2012 du propriétaire de la Bourse de Hong Kong, le Hong Kong Exchanges and Compensation (HKEX), qui propose de multiples contrats à terme sur les métaux non ferreux (cuivre, aluminium, plomb, zinc, nickel et étain principalement), a donc opté sous la pression pour la continuité.