Le Ghana et la Côte d'Ivoire, premiers producteurs mondiaux de cacao avec 60 % de la production mondiale, vont envisager une parade face à la forte chute des cours mondiaux de la fève.
Face à la chute des cours du cacao, le Ghana et la Côte d'Ivoire vont chercher une solution, a annoncé jeudi 30 mars à Abidjan, la responsable de la filière ivoirienne. "Ce n'est pas normal qu'avec 60 % de la productions mondiale, nous subissions les cours du cacao, ce n'est pas possible !", a déclaré Massandjé Touré-Litse, directrice générale du Conseil du café-cacao (CCC).
Des stratégies seront proposées
Massandjé Touré-Litse s'exprimait lors du lancement de la "campagne intermédiaire" d'avril à mai qui suit la "grande campagne", d'octobre à fin décembre, fournissant plus de 80 % de la production. "La Côte d'Ivoire (premier) et le Ghana (deuxième) vont se rapprocher, se réunir et trouver ensemble des solutions ou des amorces de solutions", a-t-elle ajouté, sans donner de date. "Les cours du cacao ont perdu plus de 35 % de leur valeur en si peu de temps, les gouvernants des deux pays ne peuvent pas restés insensibles, il y a des stratégies qui seront proposées pour qu'on puisse réduire ces impacts", a déclaré la directrice du CCC qui gère la filière en Côte d'Ivoire.
Début mars, la filière française du commerce équitable s'était inquiétée de la forte chute des cours mondiaux du cacao pour l'avenir des petits producteurs et des risques de grave tension sociale en Côte d'Ivoire, premier producteur mondial. Le cours du cacao est tombé pendant cette période, sur le marché londonien au plus bas depuis trois ans et demi, à 1.533 livres sterling la tonne, et à 1.869 dollars la tonne à New York, son point le plus bas en huit ans et demi.
Un récent rapport de l'ICCO a confirmé les risques de surplus de l'offre par rapport à la demande, avec un excédent prévu de 264.000 tonnes pour la saison 2016-2017 qui a débuté en octobre. On estimait fin février à 350.000 tonnes de cacao la hausse inattendue de la production en Côte d'Ivoire. Des tonnes de cacao restaient invendues à l'intérieur du pays ou dans ses deux ports : San Pedro et Abidjan. Le cacao représente 15 % du PIB de la Côte d'Ivoire, plus de 50 % de ses recettes d'exportation et les deux tiers des emplois directs et indirects, selon la Banque mondiale.
Des stratégies seront proposées
Massandjé Touré-Litse s'exprimait lors du lancement de la "campagne intermédiaire" d'avril à mai qui suit la "grande campagne", d'octobre à fin décembre, fournissant plus de 80 % de la production. "La Côte d'Ivoire (premier) et le Ghana (deuxième) vont se rapprocher, se réunir et trouver ensemble des solutions ou des amorces de solutions", a-t-elle ajouté, sans donner de date. "Les cours du cacao ont perdu plus de 35 % de leur valeur en si peu de temps, les gouvernants des deux pays ne peuvent pas restés insensibles, il y a des stratégies qui seront proposées pour qu'on puisse réduire ces impacts", a déclaré la directrice du CCC qui gère la filière en Côte d'Ivoire.
Début mars, la filière française du commerce équitable s'était inquiétée de la forte chute des cours mondiaux du cacao pour l'avenir des petits producteurs et des risques de grave tension sociale en Côte d'Ivoire, premier producteur mondial. Le cours du cacao est tombé pendant cette période, sur le marché londonien au plus bas depuis trois ans et demi, à 1.533 livres sterling la tonne, et à 1.869 dollars la tonne à New York, son point le plus bas en huit ans et demi.
Un récent rapport de l'ICCO a confirmé les risques de surplus de l'offre par rapport à la demande, avec un excédent prévu de 264.000 tonnes pour la saison 2016-2017 qui a débuté en octobre. On estimait fin février à 350.000 tonnes de cacao la hausse inattendue de la production en Côte d'Ivoire. Des tonnes de cacao restaient invendues à l'intérieur du pays ou dans ses deux ports : San Pedro et Abidjan. Le cacao représente 15 % du PIB de la Côte d'Ivoire, plus de 50 % de ses recettes d'exportation et les deux tiers des emplois directs et indirects, selon la Banque mondiale.