Les cours du cuivre et du sucre ont atteint des sommets au cours de la semaine qui s'est achevée le 19 février. L’or, lui, a battu en retraite, malgré le risque d’un retour de l’inflation aux États-Unis.
Le cuivre a battu de nouveaux records la semaine du 15 février pour culminer le 19 février, à 8.995 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME), du jamais vu depuis près de dix ans. Le cours du métal rouge est tiré par la demande chinoise, le pays engloutissant la moitié de la production mondiale. En effet, selon David Madden, analyste de CMC Markets, le retour "de la Chine aux affaires" en fin de semaine, après les vacances du Nouvel An chinois, n'est pas étranger au bond de près de 5 % du cours du métal rouge.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 8.933 dollars le 19 février, contre 8.332,00 dollars le vendredi précédent à la clôture. Le risque pèse sur l'approvisionnement puisque les "stocks mondiaux de cuivre sont maintenant à leur plus bas niveau depuis 2008", a rapporté Bjarne Schieldrop, de Seb.
L'an dernier, le marché du cuivre a connu un déficit de 1,391 million de tonnes, selon les derniers chiffres du Bureau mondial des statistiques sur les métaux (WBMS). Le métal rouge, qui avait atteint son plus bas niveau de 2020 le 19 mars, à 4.371 dollars, a plus que doublé depuis et largement dépassé son niveau précédant le début de la pandémie.
L’or souffre face au bitcoin
Le prix de l'or a atteint son niveau le plus bas depuis juillet 2020 le 19 février, à 1.760,67 dollars l'once, malgré les inquiétudes des investisseurs sur un retour de l'inflation aux États-Unis. Le métal jaune profite habituellement de son statut de valeur refuge dans ces circonstances mais, "tant que les craintes d'un retour de l'inflation ne sont pas concrétisées, il n'y a pas de raison d'acheter des lingots", a expliqué Han Tan, analyste chez FXTM.
Par ailleurs, l’or fait face à un nouveau rival : le bitcoin. Les adeptes de la cryptomonnaie voient dans son réseau décentralisé une protection contre l'action des banques centrales et l'inflation, même si "à plus long terme, l'or reste tout de même la valeur refuge de référence", estime Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank. En août 2020; le métal jaune avait atteint un plus haut historique à 2.075,47 dollars l’once et reste tout de même à un niveau relativement élevé.
Le sucre surfe sur les cours de l’or noir
Dans le même temps, les cours du sucre se sont envolés pour atteindre, le 19 février, des prix qu’on n'avait plus vus depuis avril 2017, tirés par des mauvaises conditions météorologiques au Brésil– premier exportateur mondial et par une hausse des cours du pétrole brut. En effet, la semaine dernière, les cours du Brent et du WTI ont navigué au-dessus de 60 dollars, une première en plus d'un an. Un prix du pétrole en hausse encourage la transformation de la canne à sucre en éthanol, qui devient donc plus compétitif face à l'or noir, ce qui réduit mécaniquement l'offre de sucre sur le marché. À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mai valait 479,50 dollars le 19 février, contre 469,60 dollars le vendredi précédent. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mai valait dans le même temps 16,83 cents, contre 15,64 cents sept jours auparavant.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 8.933 dollars le 19 février, contre 8.332,00 dollars le vendredi précédent à la clôture. Le risque pèse sur l'approvisionnement puisque les "stocks mondiaux de cuivre sont maintenant à leur plus bas niveau depuis 2008", a rapporté Bjarne Schieldrop, de Seb.
L'an dernier, le marché du cuivre a connu un déficit de 1,391 million de tonnes, selon les derniers chiffres du Bureau mondial des statistiques sur les métaux (WBMS). Le métal rouge, qui avait atteint son plus bas niveau de 2020 le 19 mars, à 4.371 dollars, a plus que doublé depuis et largement dépassé son niveau précédant le début de la pandémie.
L’or souffre face au bitcoin
Le prix de l'or a atteint son niveau le plus bas depuis juillet 2020 le 19 février, à 1.760,67 dollars l'once, malgré les inquiétudes des investisseurs sur un retour de l'inflation aux États-Unis. Le métal jaune profite habituellement de son statut de valeur refuge dans ces circonstances mais, "tant que les craintes d'un retour de l'inflation ne sont pas concrétisées, il n'y a pas de raison d'acheter des lingots", a expliqué Han Tan, analyste chez FXTM.
Par ailleurs, l’or fait face à un nouveau rival : le bitcoin. Les adeptes de la cryptomonnaie voient dans son réseau décentralisé une protection contre l'action des banques centrales et l'inflation, même si "à plus long terme, l'or reste tout de même la valeur refuge de référence", estime Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank. En août 2020; le métal jaune avait atteint un plus haut historique à 2.075,47 dollars l’once et reste tout de même à un niveau relativement élevé.
Le sucre surfe sur les cours de l’or noir
Dans le même temps, les cours du sucre se sont envolés pour atteindre, le 19 février, des prix qu’on n'avait plus vus depuis avril 2017, tirés par des mauvaises conditions météorologiques au Brésil– premier exportateur mondial et par une hausse des cours du pétrole brut. En effet, la semaine dernière, les cours du Brent et du WTI ont navigué au-dessus de 60 dollars, une première en plus d'un an. Un prix du pétrole en hausse encourage la transformation de la canne à sucre en éthanol, qui devient donc plus compétitif face à l'or noir, ce qui réduit mécaniquement l'offre de sucre sur le marché. À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mai valait 479,50 dollars le 19 février, contre 469,60 dollars le vendredi précédent. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en mai valait dans le même temps 16,83 cents, contre 15,64 cents sept jours auparavant.