Les prix du blé étaient proches de l'équilibre, vendredi 24 janvier à la mi-journée, le marché étant dans l'attente de nouvelles quant à l'évolution de la grève des dockers, qui affecte les ports français et l'exportation de céréales.
De nombreux acteurs du commerce des grains, réunis ce jour-là à Paris pour la traditionnelle bourse du nouvel an, ne cachaient pas leur inquiétude, si le mouvement de grève contre les retraites devait se prolonger.
"La France commence à être marquée grèves. Pour venir charger dans les ports français, il va falloir prévoir une prime de risque (en cas de non chargement, ndlr) dans le coût du fret", estimait un opérateur du port de La Pallice (La Rochelle), un des principaux ports céréaliers français.
En conséquence, cet opérateur, qui souhaitait conserver l'anonymat, craignait une baisse de compétitivité pour les blés français. Les ports de La Rochelle, Rouen et Dunkerque ne sont pas totalement bloqués, mais "chargent au ralenti", indiquait un courtier, qui estimait qu'"on fera en février une partie de ce qu'on n'a pas pu faire en janvier", sans exclure des annulations.
"Cela va tendre les prix, avec une pression à court terme", du fait du peu de disponibilité dans les ports, estimait Guilhem Mazerand, analyste au cabinet Hashtagri. Il soulignait que le marché avait momentanément atteint le seuil de 200 euros/tonne, mercredi, un niveau de prix jamais vu depuis le début de la campagne.
La grève affecte toutefois de manière très variable les opérateurs, indiquait cependant un acteur portuaire. "Sur le port de Rouen, les silos privés, qui ont leurs propres personnels de manutention, n'ont pas trop de problèmes, mais les silos publics sont affectés par la grève", affirmait-il. Le port de Dunkerque était, selon lui, moins touché que ceux de Rouen et La Pallice.
Peu avant 13h15 sur Euronext, la tonne de blé était inchangée, tant sur l'échéance rapprochée de mars à 196,25 euros, que sur celle de mai à 195,25 euros, pour un peu plus de 11.000 lots échangés.
Dans un rapport publié le 23 janvier, l'International Grains Council a revu à la hausse la production mondiale de maïs en 2019/20 de 8 millions de tonnes, à 1,111 milliard de tonnes, réévaluant les productions américaine (+ 3 Mt) et chinoise (+ 5 Mt).
La tonne de maïs reculait de 50 centimes d'euro sur mars à 172 euros et de 25 centimes sur juin à 176,75 euros, pour un peu plus de 400 lots échangés.
De nombreux acteurs du commerce des grains, réunis ce jour-là à Paris pour la traditionnelle bourse du nouvel an, ne cachaient pas leur inquiétude, si le mouvement de grève contre les retraites devait se prolonger.
"La France commence à être marquée grèves. Pour venir charger dans les ports français, il va falloir prévoir une prime de risque (en cas de non chargement, ndlr) dans le coût du fret", estimait un opérateur du port de La Pallice (La Rochelle), un des principaux ports céréaliers français.
En conséquence, cet opérateur, qui souhaitait conserver l'anonymat, craignait une baisse de compétitivité pour les blés français. Les ports de La Rochelle, Rouen et Dunkerque ne sont pas totalement bloqués, mais "chargent au ralenti", indiquait un courtier, qui estimait qu'"on fera en février une partie de ce qu'on n'a pas pu faire en janvier", sans exclure des annulations.
"Cela va tendre les prix, avec une pression à court terme", du fait du peu de disponibilité dans les ports, estimait Guilhem Mazerand, analyste au cabinet Hashtagri. Il soulignait que le marché avait momentanément atteint le seuil de 200 euros/tonne, mercredi, un niveau de prix jamais vu depuis le début de la campagne.
La grève affecte toutefois de manière très variable les opérateurs, indiquait cependant un acteur portuaire. "Sur le port de Rouen, les silos privés, qui ont leurs propres personnels de manutention, n'ont pas trop de problèmes, mais les silos publics sont affectés par la grève", affirmait-il. Le port de Dunkerque était, selon lui, moins touché que ceux de Rouen et La Pallice.
Peu avant 13h15 sur Euronext, la tonne de blé était inchangée, tant sur l'échéance rapprochée de mars à 196,25 euros, que sur celle de mai à 195,25 euros, pour un peu plus de 11.000 lots échangés.
Dans un rapport publié le 23 janvier, l'International Grains Council a revu à la hausse la production mondiale de maïs en 2019/20 de 8 millions de tonnes, à 1,111 milliard de tonnes, réévaluant les productions américaine (+ 3 Mt) et chinoise (+ 5 Mt).
La tonne de maïs reculait de 50 centimes d'euro sur mars à 172 euros et de 25 centimes sur juin à 176,75 euros, pour un peu plus de 400 lots échangés.