Le prix du cuivre a chuté devant les craintes suscitées par le virus chinois © BHP
Le cours du cuivre reculait fortement cette semaine, touché par les perspectives d'une moindre demande en provenance de la Chine, premier pays consommateur de matières premières au monde et principal foyer de l'épidémie de pneumonie virale. Le métal rouge évoluait vendredi 31 janvier à son plus bas depuis mai 2017 après 12 séances consécutives de baisse qui ont suivi le pic du 14 janvier à 6.302 dollars la tonne.
Les mesures drastiques prises par les autorités pour contenir l'épidémie de pneumonie virale apparue fin décembre à Wuhan font craindre aux investisseurs un ralentissement de l'activité chinoise, déjà affaiblie par près de deux ans de guerre commerciale contre les États-Unis.
Le Chili, qui extrait presque un tiers du cuivre mondial, a assuré que les marchés "surestimaient l'impact du coronavirus sur la demande", a rapporté Alastair Munro, analyste de Marex Spectron. Mais "tant que le coronavirus continuera sa propagation et son emprise sur le marché, les prix vont continuer à baisser", a averti Daniel Briesemann, analyste de Commerzbank.
Les inquiétudes qui pèsent sur le premier importateur mondial de matières premières concernent l'ensemble des métaux, qui réagissent de concert sur les marchés. Le nickel, et dans une moindre mesure l'aluminium, étaient aussi à la peine sur le London Metal Exchange (LME). Quant au zinc, il touchait son plus bas depuis juillet 2016. Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.588 dollars vendredi à 16H30 GMT, contre 5.926 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le palladium décroche
Le palladium a sérieusement souffert sur la semaine, avec une baisse de plus de 6,5 % lundi 3 février, "une évolution qui ne devrait pas surprendre les acteurs du marché étant donné la force de la hausse (ces dernières semaines)" et le "risque" lié à l'épidémie, a souligné Joni Teves, analyste pour UBS. Après une année 2019 exceptionnelle marquée par les records, le palladium a en effet débuté 2020 de manière encore plus flamboyante, gagnant plus de 30 % en deux semaines.
Dorénavant, avec le nouveau coronavirus apparu en Chine, le risque pour le palladium est de souffrir d'un ralentissement "important et prolongé" du secteur automobile chinois. Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de palladium valait 2299,26 dollars vers 16H30 GMT, contre 2.426,42 dollars à la fin de la semaine précédente.
À l'inverse, l'or a progressé ces derniers jours, soutenu par l'épidémie de coronavirus "et l'impact négatif qu'elle pourrait avoir sur la croissance mondiale", a relevé Lukman Otunuga, analyste pour FXTM. Considéré traditionnellement comme une valeur refuge, l'or a tendance à s'apprécier en période d'incertitudes politiques ou économiques.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.587,50 dollars vendredi 31 après-midi, contre 1.571,53 dollars le vendredi précédent.
L'arabica dévalué
Le cours de l'arabica était orienté à la baisse cette semaine et accusait un recul de plus de 20 % depuis le début de l'année, ce qui faisait de la denrée agricole "la plus grande perdante parmi l'ensemble des matières premières échangées sur les marchés depuis le début de l'année", notait Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank.
En cause, les perspectives d'une surabondance de café au Brésil, le premier producteur mondial d'arabica, dans les prochain mois. La société Comexim a ainsi calculé un surplus de 3,5 millions de sacs en 2020/21 en tablant sur une récolte record au Brésil, selon Carsten Fritsch. Le Robusta, quant à lui, restait stable.
Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'Arabica pour livraison en mars valait 100,75 cents vers 16h35 GMT, contre 110,15 cents sept jours auparavant. Sur le Liffe de Londres, la tonne de Robusta pour livraison en mai valait 1.333 dollars vendredi à la même heure, contre 1.319 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Les mesures drastiques prises par les autorités pour contenir l'épidémie de pneumonie virale apparue fin décembre à Wuhan font craindre aux investisseurs un ralentissement de l'activité chinoise, déjà affaiblie par près de deux ans de guerre commerciale contre les États-Unis.
Le Chili, qui extrait presque un tiers du cuivre mondial, a assuré que les marchés "surestimaient l'impact du coronavirus sur la demande", a rapporté Alastair Munro, analyste de Marex Spectron. Mais "tant que le coronavirus continuera sa propagation et son emprise sur le marché, les prix vont continuer à baisser", a averti Daniel Briesemann, analyste de Commerzbank.
Les inquiétudes qui pèsent sur le premier importateur mondial de matières premières concernent l'ensemble des métaux, qui réagissent de concert sur les marchés. Le nickel, et dans une moindre mesure l'aluminium, étaient aussi à la peine sur le London Metal Exchange (LME). Quant au zinc, il touchait son plus bas depuis juillet 2016. Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.588 dollars vendredi à 16H30 GMT, contre 5.926 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le palladium décroche
Le palladium a sérieusement souffert sur la semaine, avec une baisse de plus de 6,5 % lundi 3 février, "une évolution qui ne devrait pas surprendre les acteurs du marché étant donné la force de la hausse (ces dernières semaines)" et le "risque" lié à l'épidémie, a souligné Joni Teves, analyste pour UBS. Après une année 2019 exceptionnelle marquée par les records, le palladium a en effet débuté 2020 de manière encore plus flamboyante, gagnant plus de 30 % en deux semaines.
Dorénavant, avec le nouveau coronavirus apparu en Chine, le risque pour le palladium est de souffrir d'un ralentissement "important et prolongé" du secteur automobile chinois. Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de palladium valait 2299,26 dollars vers 16H30 GMT, contre 2.426,42 dollars à la fin de la semaine précédente.
À l'inverse, l'or a progressé ces derniers jours, soutenu par l'épidémie de coronavirus "et l'impact négatif qu'elle pourrait avoir sur la croissance mondiale", a relevé Lukman Otunuga, analyste pour FXTM. Considéré traditionnellement comme une valeur refuge, l'or a tendance à s'apprécier en période d'incertitudes politiques ou économiques.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.587,50 dollars vendredi 31 après-midi, contre 1.571,53 dollars le vendredi précédent.
L'arabica dévalué
Le cours de l'arabica était orienté à la baisse cette semaine et accusait un recul de plus de 20 % depuis le début de l'année, ce qui faisait de la denrée agricole "la plus grande perdante parmi l'ensemble des matières premières échangées sur les marchés depuis le début de l'année", notait Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank.
En cause, les perspectives d'une surabondance de café au Brésil, le premier producteur mondial d'arabica, dans les prochain mois. La société Comexim a ainsi calculé un surplus de 3,5 millions de sacs en 2020/21 en tablant sur une récolte record au Brésil, selon Carsten Fritsch. Le Robusta, quant à lui, restait stable.
Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'Arabica pour livraison en mars valait 100,75 cents vers 16h35 GMT, contre 110,15 cents sept jours auparavant. Sur le Liffe de Londres, la tonne de Robusta pour livraison en mai valait 1.333 dollars vendredi à la même heure, contre 1.319 dollars le vendredi précédent à la clôture.