Les inondations touchant l’État australien du Queensland, première région au monde pour l'extraction du charbon à coke, sont sans commune mesure avec celles de 2011 mais elles perturbent la production du sino-australien Yancoal et du suisse Xstrata. Yancoal Australia affirme que la production de charbon dans une mine à ciel ouvert a été suspendue pour au moins trois semaines après l'affaissement d'une paroi sous la pression des eaux. Un autre site devrait redémarrer dans la semaine. Yancoal Australia est né de la fusion de l'australien Gloucester et de Yancoal, filiale du chinois Yanzhou, Xstrata Coal est de son côté confronté à ses difficultés de transport par rail depuis ses mines du Bowen Basin vers les ports.
Ces inondations spectaculaires ont fait quatre morts et forcé l'évacuation de milliers de personnes. La ville de Brisbane a été largement épargnée mais, selon la banque américaine JPMorgan Chase, les dégâts pourraient coûter à l'Australie 0,3 point de croissance du PIB. "Ça n'est tout de même pas aussi dramatique qu'il y a deux ans", a nuancé Stephen Walters, économiste en chef de JPMorgan Australie. Les inondations de 2011 dans le Queensland avaient fait trente-cinq morts et provoqué 6 milliards de dollars australiens (4,6 milliards d'euros) de dégâts, l'équivalent d'un point de croissance. Les 56 mines de charbon de l’État avaient mis des mois à se relever. "Il est bien trop tôt pour évoquer les conséquences financières" des dernières intempéries, a réagi le ministre australien des Finances, Wayne Swan. Ces inondations saisonnières surviennent à un moment délicat pour le secteur minier australien qui se heurte à l'érosion des cours, la hausse des coûts d'exploitation, l'atonie de la conjoncture internationale et le ralentissement de l'activité en Chine, première consommatrice mondiale d'énergie et principal partenaire commercial de l'Australie. Les experts estiment que l'Australie devrait connaître dans les prochains mois le pic des investissements miniers.
Ces inondations spectaculaires ont fait quatre morts et forcé l'évacuation de milliers de personnes. La ville de Brisbane a été largement épargnée mais, selon la banque américaine JPMorgan Chase, les dégâts pourraient coûter à l'Australie 0,3 point de croissance du PIB. "Ça n'est tout de même pas aussi dramatique qu'il y a deux ans", a nuancé Stephen Walters, économiste en chef de JPMorgan Australie. Les inondations de 2011 dans le Queensland avaient fait trente-cinq morts et provoqué 6 milliards de dollars australiens (4,6 milliards d'euros) de dégâts, l'équivalent d'un point de croissance. Les 56 mines de charbon de l’État avaient mis des mois à se relever. "Il est bien trop tôt pour évoquer les conséquences financières" des dernières intempéries, a réagi le ministre australien des Finances, Wayne Swan. Ces inondations saisonnières surviennent à un moment délicat pour le secteur minier australien qui se heurte à l'érosion des cours, la hausse des coûts d'exploitation, l'atonie de la conjoncture internationale et le ralentissement de l'activité en Chine, première consommatrice mondiale d'énergie et principal partenaire commercial de l'Australie. Les experts estiment que l'Australie devrait connaître dans les prochains mois le pic des investissements miniers.