Le cours du café et du sucre ont subi cette semaine les conséquences de la dépréciation du real sur fond de difficultés économiques au Brésil, tandis que ceux du cacao ont poursuivi le rebond permis par des pluies éparses.
Le café touché par la chute du real
La faiblesse de la monnaie brésilienne a continué de peser sur les cours du café cette semaine.
Le café à Londres est ainsi tombé vendredi 11 septembre à 1.544 dollars la tonne, un plus bas depuis deux ans, tandis que le café coté à New York a atteint le même jour 116,00 cents la livre, son minimum en plus d'un an et demi.
Mercredi 10 septembre, l'agence de notation financière Standard and Poor's (SP) a relégué en catégorie "spéculative" la note de la dette à long terme du Brésil, évoquant les difficultés politiques et économiques du grand pays d'Amérique latine. Cette décision a accru la chute du real brésilien, qui a plongé à son plus bas niveau depuis près de treize ans.
Or "la corrélation quotidienne entre les cours de l'Arabica et du real a augmenté en ce début septembre, atteignant son plus haut niveau en deux ans", ont noté les analystes de Commerzbank.
La dépréciation de la monnaie brésilienne tend à pousser les producteurs de ce pays à vendre leurs stocks afin de recevoir plus de réais pour du café vendu à l'extérieur en dollar. Le Brésil est le plus gros producteur de café au monde.
Les cours ont été en outre mis aussi sous pression par les pluies tombées sur les régions de culture au Brésil, faisant attendre une bonne récolte l'année prochaine et donc un surcroît d'offre sur le marché.
Le sucre résiste grâce à la météo
Le sucre a subi la pression de la chute du real brésilien, mais a réussi néanmoins à trouver un certain soutien dans les statistiques de l'Unica et les conditions météorologiques au Brésil.
La chute de la monnaie du Brésil, premier producteur mondial de sucre, a pesé sur les cours toute la semaine en incitant les producteurs de ce pays à écouler leurs stocks pour percevoir davantage de dollars.
Mais malgré l'abaissement de la note souveraine du Brésil, les cours du sucre ont "gardé la tête hors de l'eau", a noté Nick Penney, courtier chez Sucden.
D'abord, le regroupement d'industriels Unica a annoncé que la part des récoltes de canne à sucre utilisée pour produire du sucre au Brésil continuait de diminuer au profit de l'éthanol.
En outre, le climat a apporté, de différentes façons selon les pays producteurs, un soutien aux cours.
"La mousson indienne s'est brutalement arrêtée et l'inquiétude demeure à propos de la récolte de canne à sucre en Thaïlande où un temps sec pourrait réduire les volumes", a noté M. Penney.
Le cacao soutenu par de faibles pluies
Le cacao a poursuivi sa reprise cette semaine, stimulé notamment par un temps sec en Afrique de l'Ouest, la plus grosse région productrice de fèves au monde.
Les cours du cacao à Londres et à New York ont grimpé jeudi respectivement à 2.209 livres sterling la tonne et 3.295 la tonne, leurs plus haut depuis le 22 juillet.
"Les deux marchés sont en phase ascendante, il y a toujours un sentiment de moindre approvisionnement, ce qui maintient les acheteurs présents", a expliqué Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.
Malgré des pluies plus abondantes tout dernièrement, la Côte d'Ivoire et le Ghana ont connu globalement un déficit de précipitation par rapport à l'an passé, ce qui fait attendre des récoltes moins abondantes.
"Une entreprise néerlandaise a fait état d'une chute des livraisons de fèves dans ses infrastructures en Côte d'Ivoire et au Ghana et s'attend à une baisse des exportations dans les semaines à venir", a ajouté M. Scoville en guise d'exemple.
En Asie du Sud-Est, la production s'annonce favorable mais reste sous la menace du phénomène climatique El Nino, porteur d'incertitudes climatiques pour les régions productrices de cacao.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en novembre valait 1.563 dollars vendredi 11 septembre, contre 1.600 dollars le vendredi précédent. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en décembre valait 117,20 cents, contre 120,35 cents sept jours auparavant.
A Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en octobre valait 342,10 dollars, contre 349,00 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de sucre brut pour livraison en octobre valait 11,47 cents, contre 11,37 cents sept jours auparavant.
A Londres, la tonne de cacao pour livraison en décembre valait 2.202 livres sterling, contre 2.131 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en décembre valait 3.278 dollars, contre 3.132 dollars sept jours plus tôt.
La faiblesse de la monnaie brésilienne a continué de peser sur les cours du café cette semaine.
Le café à Londres est ainsi tombé vendredi 11 septembre à 1.544 dollars la tonne, un plus bas depuis deux ans, tandis que le café coté à New York a atteint le même jour 116,00 cents la livre, son minimum en plus d'un an et demi.
Mercredi 10 septembre, l'agence de notation financière Standard and Poor's (SP) a relégué en catégorie "spéculative" la note de la dette à long terme du Brésil, évoquant les difficultés politiques et économiques du grand pays d'Amérique latine. Cette décision a accru la chute du real brésilien, qui a plongé à son plus bas niveau depuis près de treize ans.
Or "la corrélation quotidienne entre les cours de l'Arabica et du real a augmenté en ce début septembre, atteignant son plus haut niveau en deux ans", ont noté les analystes de Commerzbank.
La dépréciation de la monnaie brésilienne tend à pousser les producteurs de ce pays à vendre leurs stocks afin de recevoir plus de réais pour du café vendu à l'extérieur en dollar. Le Brésil est le plus gros producteur de café au monde.
Les cours ont été en outre mis aussi sous pression par les pluies tombées sur les régions de culture au Brésil, faisant attendre une bonne récolte l'année prochaine et donc un surcroît d'offre sur le marché.
Le sucre résiste grâce à la météo
Le sucre a subi la pression de la chute du real brésilien, mais a réussi néanmoins à trouver un certain soutien dans les statistiques de l'Unica et les conditions météorologiques au Brésil.
La chute de la monnaie du Brésil, premier producteur mondial de sucre, a pesé sur les cours toute la semaine en incitant les producteurs de ce pays à écouler leurs stocks pour percevoir davantage de dollars.
Mais malgré l'abaissement de la note souveraine du Brésil, les cours du sucre ont "gardé la tête hors de l'eau", a noté Nick Penney, courtier chez Sucden.
D'abord, le regroupement d'industriels Unica a annoncé que la part des récoltes de canne à sucre utilisée pour produire du sucre au Brésil continuait de diminuer au profit de l'éthanol.
En outre, le climat a apporté, de différentes façons selon les pays producteurs, un soutien aux cours.
"La mousson indienne s'est brutalement arrêtée et l'inquiétude demeure à propos de la récolte de canne à sucre en Thaïlande où un temps sec pourrait réduire les volumes", a noté M. Penney.
Le cacao soutenu par de faibles pluies
Le cacao a poursuivi sa reprise cette semaine, stimulé notamment par un temps sec en Afrique de l'Ouest, la plus grosse région productrice de fèves au monde.
Les cours du cacao à Londres et à New York ont grimpé jeudi respectivement à 2.209 livres sterling la tonne et 3.295 la tonne, leurs plus haut depuis le 22 juillet.
"Les deux marchés sont en phase ascendante, il y a toujours un sentiment de moindre approvisionnement, ce qui maintient les acheteurs présents", a expliqué Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.
Malgré des pluies plus abondantes tout dernièrement, la Côte d'Ivoire et le Ghana ont connu globalement un déficit de précipitation par rapport à l'an passé, ce qui fait attendre des récoltes moins abondantes.
"Une entreprise néerlandaise a fait état d'une chute des livraisons de fèves dans ses infrastructures en Côte d'Ivoire et au Ghana et s'attend à une baisse des exportations dans les semaines à venir", a ajouté M. Scoville en guise d'exemple.
En Asie du Sud-Est, la production s'annonce favorable mais reste sous la menace du phénomène climatique El Nino, porteur d'incertitudes climatiques pour les régions productrices de cacao.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en novembre valait 1.563 dollars vendredi 11 septembre, contre 1.600 dollars le vendredi précédent. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en décembre valait 117,20 cents, contre 120,35 cents sept jours auparavant.
A Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en octobre valait 342,10 dollars, contre 349,00 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de sucre brut pour livraison en octobre valait 11,47 cents, contre 11,37 cents sept jours auparavant.
A Londres, la tonne de cacao pour livraison en décembre valait 2.202 livres sterling, contre 2.131 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en décembre valait 3.278 dollars, contre 3.132 dollars sept jours plus tôt.